Comment bien débuter avec le Terminal de macOS ?

17 décembre 2021 à 16h03
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Le système d’exploitation macOS dispose d’une application native nommée Terminal. Celle-ci permet de piloter l’ordinateur, au travers d’une interface textuelle, grâce à des lignes de commandes. Elle est héritée de l’environnement Unix originel, sur lequel sont basés de nombreux OS.

Quiconque s’intéresse un tant soit peu à l’informatique a déjà entendu le terme de « Terminal ». On le retrouve d’ailleurs, sous la même dénomination, dans les OS Windows ou Linux. Le Terminal confère un gain de temps important. Il est ainsi possible de l’utiliser quotidiennement, avec des commandes basiques. Les utilisateurs avancés peuvent également faire appel à lui pour des tâches plus évoluées. Une fois découvert et pris en main, il devient rapidement indispensable. Le terminal offre un niveau de contrôle absolu sur votre machine. Il est donc essentiel de bien débuter avec cette application.

Comment ouvrir Terminal avec un Mac ?

Terminal est un utilitaire, il est accessible de plusieurs manières. Vous pouvez ainsi passer par le Finder (command+F), l’onglet Applications (shift+command+A), Utilitaires (shift+command+U) ou via le moteur de recherche Spotlight (command+espace). Si vous préférez passer par l’interface graphique, il suffit alors d’utiliser Launchpad (F4). Cet outil permet d’afficher, d’ouvrir et d’organiser les différentes applications installées sur l’ordinateur.

Terminal 3

Une fois l’application Terminal lancée, il est possible de la conserver sur votre bureau, en faisant un clic droit, puis « Options » et enfin « Garder dans le dock ».

Ne soyez pas surpris par l’aspect rébarbatif de l’interface textuelle

Point de fioritures ici… Le Terminal de commande s’adresse aux pros et vise l’efficacité. Il n’est pas vraiment question d’ergonomie. Cette application ne cherche pas à favoriser « l’expérience utilisateur ». 

Lors de l’ouverture de l’application, une fenêtre quasiment vide apparaît. Selon l’OS utilisé, un message peut vous mettre en alerte :

The default interactive shell is now zsh.

To update your account to use zsh, please run `chsh -s /bin/zsh`.

En effet, depuis macOS Catlina, zsh est le shell par défaut, au lieu de bash sur les OS antérieurs.

Mais qu’est-ce qu’un shell ?

Ce n’est rien d’autre que le terme anglais pour désigner l’interface système. Le shell représente la partie primaire de votre système d’exploitation. C’est de cette couche logicielle essentielle que découle le reste. Ainsi, on parle de commandes en ligne ou CLI (Commande Line Interface) pour le terminal et de commandes graphiques ou GUI (Graphical User Interface). 

Les utilisateurs novices, se contenteront de connaître ces différents termes. Pour une première prise en main du Terminal, il n’est pas forcément utile d’approfondir cet aspect technique. Les commandes basiques que nous évoquerons par la suite peuvent être utilisées sans crainte, quel que soit votre OS. Celles et ceux qui souhaitent en savoir plus sur le sujet, pourront se référer à cet article du support Apple.

L’usage du Terminal est-il risqué ?

Oui ! Il est impératif d’en avoir conscience. Comme nous l’avons indiqué plus haut, les lignes de commande agissent directement sur la couche primaire du système d’exploitation. Si elles permettent de gagner un temps considérable sur certaines tâches, elles peuvent aussi causer d’importants dégâts. Il est ainsi possible de générer des requêtes en boucle, appelées « bombes à fourche » qui satureront rapidement l’ordinateur. 

Des fichiers systèmes essentiels peuvent également être déplacés ou effacés par mégarde. Il s’agit donc d’être particulièrement attentif lors de manipulations sur le Terminal. Des utilisateurs confirmés peuvent aussi être piégés par malveillance. En effet, les commandes avancées étant parfois très longues, il est tentant de les copier/coller directement dans la console administrateur, sans toujours prendre soin de les relire attentivement.

Heureusement, les commandes administrateurs ne sont pas aisément accessibles. Celles-ci doivent être saisies en mode admin (aussi appelé utilisateur root ou super-utilisateur). Les fans des M. Robot ou Person of Interest seront sans doute familiarisés avec ces termes techniques.

Prise en main du Terminal sur macOS

Le Terminal utilise le thème par défaut de l’ordinateur. Si vous êtes gêné(e) par le fond blanc de la fenêtre du Terminal, il est possible d’en changer. Pour cela, il suffit d’utiliser le menu Shell de l’application, puis de choisir d’ouvrir un nouvel onglet. Vous pourrez alors choisir le thème qui vous conviendra le mieux. D’autres options ou fonctions avancées sont également disponibles et accessibles dans les préférences (command+,). La fenêtre peut être déplacée, agrandie ou réduite, à l’instar des autres applications.

Terminal 4

Lorsque la fenêtre de travail s’ouvre, un curseur clignotant indique l’attente de commande. Une ligne de commande Terminal se comporte de différentes parties. Elle est exclusivement rédigée en anglais. Les commandes sont instantanément exécutées, dès que vous appuyez sur la touche Entrée. Il convient donc de les relire attentivement avant tout geste inconsidéré.

Les commandes basiques

De nombreuses commandes doivent être complétées par une indication précise. Celle-ci représente le fichier ou le dossier ciblé. Les commandes sont systématiquement séparées par un espace ou un tiret.

Par exemple, pour visualiser le contenu d’un dossier, on écrira :

ls [nom du dossier]

Si on souhaite déplacer un fichier vers un dossier, il faudra procéder de la même façon :

mv [nom du fichier origine] /home/Utilisateur/Bureau/[nom du dossier cible]

Une petite astuce mérite d’être signalée ici : pour éviter de taper l’intégralité du chemin souhaité, il est possible de glisser le fichier directement vers la fenêtre du Terminal. On peut aussi copier (command+C) le dossier ou le fichier voulu, puis le coller (command+V). En lançant le Terminal, on démarre la session en étant sur le répertoire de travail /[utilisateurs]/[nom de l’utilisateur].

Les chemins d'accès

Les chemins d’accès sont de forme absolue ou relative.

  • Un chemin absolu débute à la racine de notre disque dur. Il ne dépend pas du répertoire courant.
  • À l’inverse, un chemin relatif est défini par l’endroit à partir duquel nous naviguons. Il est symbolisé par « ./. »
Terminal 2

Une application peut être ouverte à l’aide de la commande :

Open -a [nom de l’application]

La navigation entre les lignes se fait à l’aide des touches fléchées. Comme indiqué précédemment, un appui sur la touche Entrée déclenche l’ordre.

Naviguer dans les dossiers

Pour se déplacer au sein des différents dossiers et répertoires il faut utiliser la fonction cd. Ainsi, cd.. vous fait remonter d’un niveau, tandis que cd / vous fait remonter à la racine de l’arborescence. Attention, car les différentes lignes de commande agissent sur le répertoire courant… Vous êtes perdu(e) ? Pas de panique : la commande pwd vous indique où vous vous situez dans l’arborescence.

Ceci peut paraître un peu compliqué, mais une fois le principe saisi, vous gagnerez un temps considérable. En cas d’erreur les messages à caractère informatif « command not found », « no such file or directory exist » apparaîtront. Ils sont sans conséquence sur l’intégrité de votre système. Il vous suffira de ré-écrire votre ligne de commande, en veillant au respect des espaces, de la casse des caractères et des tirets. Il faudra aussi vérifier la conformité des ordres lancés et des chemins renseignés.

Certaines commandes déclencheront l’apparition d’un processus. Plusieurs lignes apparaîtront alors, avec parfois un pourcentage indiquant l’avancée de l’ordre donné. D’autres, au contraire, ne paraîtront avoir aucun impact. Une nouvelle ligne surgira, avec un curseur clignotant, indiquant l’attente d’une action de votre part. Pourtant, la commande aura bien été exécutée.

Les différents ordres disponibles correspondent en majorité à des abréviations anglaises. Vous trouvez ainsi par exemple les commandes mkdir pour Make Directory ou cd pour Change Directory.

Si vous souhaitez aller plus loin

Le Terminal donne directement accès aux entrailles de votre ordinateur. Il s’agit donc d’utiliser cet outil puissant avec précaution. Une fois aguerri(e) avec les commandes basiques, vous pourrez envisager d’exploiter tout son potentiel.

Vous pourrez intervenir sur votre réseau domestique ou écrire vos propres scripts pour automatiser certaines tâches. Il est aussi possible d’utiliser plus finement le Terminal.

Si vous utilisez la commande ls pour visualiser le contenu d’un dossier par exemple, il est possible de lui adjoindre des attributs complémentaires.

L’option -i permettra de visualiser les détails des fichiers, leurs tailles, protections éventuelles et de nombreuses autres informations.

L’option -a rendra visible les fichiers cachés.

Vous pourrez aussi créer de nouveaux répertoires en utilisant la commande

mkdir [nom du répertoire].

Terminal 1

Plus de 1400 commandes sont aujourd’hui répertoriées. Il est d’ailleurs possible de les afficher sur un Terminal actif, en appuyant deux fois sur la touche escape (esc).

Les usages du Terminal n’ont quasiment aucune limite. On peut télécharger des fichiers depuis une url, modifier les paramètres et préférences systèmes ou supprimer des dossiers. 

C’est un outil puissant, qui se maîtrise petit à petit…

Laurent Mancini

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Commentaires (16)

notolik
«&nbsp;Une petite astuce mérite d’être signalée ici : pour éviter de taper l’intégralité du chemin souhaité, il est possible de glisser le fichier directement vers la fenêtre du Terminal.&nbsp;»<br /> Sinon il y a TAB qui est souvent bien mieux à utiliser pour trouver un fichier ou un répertoire.<br /> Par exemple quand on est sur /home/Utilisateur/ et que l’on veut lister le «&nbsp;répertoire ou fichier avec un nom à la con bien long et bien compliqué&nbsp;» parmi les 5000 répertoires/fichiers déjà présents. Il est bien plus simple et rapide de taper «&nbsp;ls&nbsp;» puis «&nbsp;rép&nbsp;». Chaque utilisation de TAB suivante fera défiler une complétion automatique de «&nbsp;rép&nbsp;» par les éléments qui ressemblent à «&nbsp;rép&nbsp;» de /home/Utilisateur/.<br /> Shift+TAB permet de revenir en arrière dans le défilement.<br /> Ultra simple à utiliser, ultra rapide, et fonctionne avec les alias, les fichiers cachés, …
Francis7
Je suis un ancien passionné de Linux, sur les distributions basées sur RedHat, mais en tant qu’utilisateur Lambda.<br /> Je suis allé faire un petit tour du côté du Terminal, bien entendu. Et bien c’est pareil sauf quelques spécificités propres au système. Il faut aller chercher.<br /> Sous Linux, le plus souvent, il n’y avait qu’une seule fenêtre ouverte : celle du Terminal. Pour faire quoi ? passer son temps à configurer le système. Et quand c’est fini, il y en a encore 6 mois plus tard avec les mises à jours. Il faut recommencer.<br /> De ce côté-là, le Mac, c’est le bonheur, le système est tellement bien fait qu’il n’y a plus rien à configurer. Mais je garde quand même le Terminal de côté.
juju251
Francis7:<br /> Pour faire quoi ? passer son temps à configurer le système. Et quand c’est fini, il y en a encore 6 mois plus tard avec les mises à jours. Il faut recommencer.<br /> Euh …<br /> Non.<br /> J’utilise quasi-quotidiennement une Mint LMDE sur mon PC portable (qui a trois ans), je n’ai jamais passé des heures à configurer le système pour que cela fonctionne.<br /> Alors, oui, c’était le cas il y a des années où certains matériels pouvaient poser de gros soucis (les pilotes de cartes graphiques en tête), nécessitant jusqu’à la recompilation du noyau (!), mais aujourd’hui, sur les distributions «&nbsp;prêtes à l’emploi&nbsp;», type Ubuntu, Mint, Fedora, etc ce n’est plus le cas (ou alors, c’est extrêmement rare et dans des circonstances bien spécifiques).<br /> Et même sur la debian que j’ai sur un Pi4 qui me sert de serveurs, je n’ai jamais passé des heures à configurer via la console (c’est d’ailleurs mon seul moyen d’interaction vu que je n’ai pas d’écran sur cette machine).<br /> Alors, oui, je sais, il existe Arch et Gentoo (entre autres) sur lesquelles il faut se farcir une config de base, oui, c’est vrai mais ce ne sont pas les seules distribs existantes, loin de là. <br /> Sinon, pour revenir au sujet de l’article, ça fait plaisir de voir que Clubic parle du terminal sur macOS.<br /> Même si ce n’est pas un passage obligé, le connaitre un minimum permet in fine de gérer certaines choses plus vite, voir plus facilement qu’avec une interface graphique.
ivico
Et quand on joue souvent avec le terminal on installe brew pour aller encore plus loin et plus vite.<br /> Homebrew<br /> Homebrew<br /> The Missing Package Manager for macOS (or Linux).<br />
marco3522
Si j’ai commencé à utiliser un micro-ordinateur Macintosh il y a désormais 34 ans c’était justement pour ne pas avoir à m’emmerder avec la ligne de commande de MS-DOS. Et jusqu’à l’apparition de Mac OSX, le terminal, on s’en est très bien passé.
eykxas
@juju251<br /> même dans les distributions prête à l’emploi, le terminal est tellement plus efficace que le reste. Pour ma part c’est indispensable. Ne serait-ce que pour l’administration de base comme les màjs.<br /> Oui on peut tout faire en graphique, mais le terminal est plus clair, plus rapide et plus flexible que les interface graphique. Le terminal est tellement «&nbsp;ancré&nbsp;» au sein d’un système linux que sa non utilisation est contre intuitive.<br /> Pour Windows et macOS (que j’utilise aussi au quotidien) c’est l’inverse. Leur terminal n’est pas fait pour les tâches du quotidien. Je ne saurais même pas quoi taper par exemple pour mettre à jour mon Mac.
hallbid
Des utilisateurs lambda s’en passent très bien.<br /> Comme une personne qui reste piéton se passe toute sa vie ne passe pas son permis de conduire.<br /> Mais pour certain c’est utile de passer le permis
MattS32
eykxas:<br /> même dans les distributions prête à l’emploi, le terminal est tellement plus efficace que le reste.<br /> Le terminal est plus efficace, si on le maitrise.<br /> Pas pour l’utilisateur lambda, qui aujourd’hui s’en passe très bien sous Linux. Je connais pas mal de gens qui tournent sous Linux et qui ne savent même pas ce qu’est un terminal… Les propos de Francis7 sont complètement caricaturaux et dénotent avant tout une réelle méconnaissance des distributions Linux «&nbsp;de bureau&nbsp;» modernes.<br /> marco3522:<br /> Et jusqu’à l’apparition de Mac OSX, le terminal, on s’en est très bien passé.<br /> Jusqu’à l’apparition de Mac OS X, le terminal c’est ce qu’il manquait à Mac OS ^^ Chacun son point de vue
Francis7
@MattS32<br /> Je suis des années 1997-2009. Après Fedora, je suis passé à Windows en changeant d’ordinateur et je ne suis pas revenu. <br /> @juju251<br /> C’était pour recompiler généralement dont la glibc 2.0 à 2.1 en 99 et tout ce qui va avec. Il m’arrivair de rester 3 jours et 3 nuits sans dormir. Un zombie.<br /> Sinon le terminal c’est un bon apprentissage. Il faut connaitre les commandes Unix que ça soit sur Mac ou sur Linux.
xylf
Quoi qu’on puisse dire sous unix ou linux, même sur les distri friendly, le terminal restera toujours très efficace. Même les opérations de base comme de déplacer dans un dossier avec la complétion c’est très rapide (pas obliger de se farcir tout un tas de sous dossier). Il y a des outils autre que système qui sont particulièrement efficace sous terminal, même sous windows, car il y est simple d’y passer des options là où il serait complexe de les mettre en oeuvre avec un gui (c’est pas une généralité).<br /> Perso sous fedora, je me sers du terminal principalement pour les maths car je ne suis pas fan de gnome logiciel. Une seule commande pour mettre tout à jour, système et logiciel tiers m, une saisie de mot de passe et y a rien à faire d’autre.
benben99
Linux a toujours été une attrocité pour sa configuration et sa compabilité cauchermardesque avec la plupart du matos. C’est pourquoi, il y a peu de gens qui l’utilisent au quotidien. Sans parler des logiciels moisis avec des interfaces désuettes ou juste horrible.<br /> MacOS a réglé une bonne part de ces problèmes et on repris le terminal de Unix. Pour l’utilisateur moyen, le terminal n’est pas utile, et c’est une bonne chose.
xylf
Bonjour Monsieur troll
ABC
Cool ce tuto ! Et hop, dans les favoris !
jeanlucesi
Il a raison avec Linux beaucoup de problèmes avec bluetooth.<br /> Par contre merci pour l’article qui je l’espère éveillera la curiosité de quelques uns.
xylf
Le bluetooth n’est pas la plus part du matériel. Donc non. Et sur toutes les config que j’ai eu, zéro soucis avec le bluetooth.<br /> Au contraire là où il peut y avoir galère, c’est quand le matériel devient trop «&nbsp;exotique&nbsp;».<br /> La majorité des distributions aujourd’hui ne nécessite peu voir pas de configuration et ne pose pas de problème de reconnaissance matériel.<br /> Il faut généralement avoir une nécessité d’un besoin assez spécifique pour devoir mettre les mains dedans et oui éventuellement pour un néophyte être difficile. Et c’est même valable sous mac (support du NTFS en écriture…)<br /> Et sous windows c’est pareil, les outils cli sans bonne doc c’est chaud, les pilotes a aller chercher sur chaque sites etc …<br /> Bref Apple avec son système/hardware maîtrisé offre une solution clef en main.<br /> Mais pour en revenir sur le cauchemardesque linux, c’est du troll
benben99
Mais pour en revenir sur le cauchemardesque linux, c’est du troll<br /> Non, récemment j’ai installé Linux sur un laptop Huawei et c’était la galère, problème après problème. Même étant habitué de l’informatique, j’ai passé deux jours à fouiler sur des forums pour résoudre les problèmes comme:<br /> Linux en dual boot va complètement ruiner l’horloge de Windows quand on reboot. Totalement stupide car Linux préfère utiliser une représentation non standard pour l’heure.<br /> Linux est parfois incapable d’écrire sur NTFS après qu’on reboot de windows… Il faut chercher la solution et faire du bidouillage pour résoudre le probl`me<br /> Probleme avec plusieurs logiciels dans Wine qui roule parfaitement sur Windows, en particulier quand il est temps de gerer d’autres langues. C’est une horreur. J’ai du passer 4 heures pour faire rouler dans Wine un logiciel de messagerie chinois et le rendre fonctionnel et l’interface reste horrible sur Linux avec un system tray de Gnome qui ne s’integre pas du tout avec l’interface, car Wine utilise Gnome.<br /> Gestion horrible de la résolution sur les écrans haute résolution sous Wine. Tu lance un programme et les caractères sont minuscules et un autre programme trop gros. Encore du bidouillage pour arriver a de quoi qui est utilisable mais juste laid<br /> etc.<br /> etc.<br /> Bref, après avoir passé 2-3 jours sur Linux pour juste essayer de le rendre fonctionnel et bidouiller pour résoudre chaque problèmes, je me suis dit c’est une véritable perte de temps! Et rien n’a changé… Il y a 20 ans c’était encore un paquet de problemes. Aujourd’hui ce l’est encore. Il y a 20 ans il y a des types qui pensait que Linux remplacerait Windows. et bien non. Quand tu as un logiciel qui requiert de bidouiller pour n’importe quoi qui fonctionnerait tout de suite sur Windows, ca ne prendra jamais la place de Windows
xylf
Pour l’heure, tant qu’on peut user de ntp c’est transparent, sinon bien vérifier sur quelle horloge on se base. Édit: j’avais eu le soucis avec freebsd, quid de qui est standard?<br /> Pour NTFS, il faut savoir que windows lorsqu’il utilise le démarrage rapide, «&nbsp;verrouille&nbsp;» les partitions, ce n’est pas un problème linux, ça va s’appliquer a n’importe quel système qui voudra écrire sur ces partitions. Solution : désactiver le démarrage rapide de windows (Microsoft se croit tout seul sur une machine et ne fera jamais d’effort pour les autres os qui pourraient cohabiter).<br /> Tu veux user du wine. A tous les étages. Ce n’est pas une utilisation standard du système. Quand on peut utiliser des alternatives natives, c’est la meilleure solution. Il ne faut surtout pas voir wine comme quelque chose de pérenne. C’est vraiment du depannage. Si ton logiciel n’est pas supporter ailleurs que sous windows, ça sert à rien d’insister. Wine c’est au mieux une rustine.<br /> Désolé, mais les problème que tu cites ne sont pas lié à linux. Tu sors des sentiers battus alors tu galères, donc c’est normal.<br /> Tu fais de ce cas une généralité qui ne représente absolument pas ce qu’est réellement un système Linux.
benben99
NTFS qui fonctionne et l’horloge en dualboot c’est la moindre des choses…<br /> Trop facile de dire que c’est la faute de Windows Ou que je sort du cas d’utilisation pour se laver des problèmes…<br /> En tant qu’utilisateur j’en ai rien a cirer. Le système devrait fonctionner sans avoir a bidouiller.<br /> Et que Linux utilise une representation de lhorloge non conforme c’est d’ailleurs plutôt le problème de linux qui a est minoritaire sur le marché<br /> Je n’ai meme pas écrit la moitié des problèmes lecteur d’empreintes qui ne fonctionne pas etc. Bien sur tu diras que c’est la faute de la compagnie de ne pas fournir de divers linux
xylf
Tu prends les problème a l’envers. Pour NTFS c’est propriétaire Microsoft. Ça n’a pas lieu de fonctionner ailleurs. Le support dans le noyau n’est que très récent. Sinon c’est fuse qui s’en charge et qu’on peut avoir sous Mac OS. Car lui aussi ne gère pas NTFS nativement. T’en as peut être rien à cirer, mais tu devrais. C’est déjà cool que des gens se soient bouger pour que ce soit supporter car ce n’est pas un cadeau de Microsoft qui et il a raison, fait ce qu’il veut de son format et ne pas le partager et son droit. Si t’es pas content c’est comme ça. Sur chacun des pc que je monte en dualboot je ne rencontre pas de problème d’horloge comme beaucoup d’utilisateurs. C’est encore dommage pour toi. Et non ce n’est pas la moindre des choses. Il y a des équipes qui font déjà beaucoup d’effort là où il y en a une autre qui en fait aucune. Ils n’ont pas de compte a te rendre. Si vraiment il n’y avait aucun effort justement tu n’aurais pas de dualboot tout court.<br /> Les standards ne sont pas definit parce que y a un leader du marché fasse aux autres. C’est tout le contraire. Un leader peut se targuer de ne suivre aucun standard, il s’en fout car majoritaire. Là où un standard par définition s’il est respecté fonctionne partout et même chez les minorités. J’ai vu bien plus de standard respecté dans le monde unix/linux que dans windows.<br /> Après au lieu de cracher sur un système que tu annonces cauchemardesque alors que ce n’est pas le cas, parce que t’essaye des trucs atypiques… Bah arrête de te faire du mal et resté dans ta zone de confort avec windows.<br /> La lecture d’emprunter fonctionne sous linux (fprint)et utilisable pour se loguer par exemple. Si toi ça n’a pas marché peut être qu’il n’y a pas de pilotes pour le périphérique. Faute de linux? Faute a ceux qui n’écrivent pas le pilote ou faute a ceux de ne pas documenter le périphérique pour que d’autre s’en chargent.<br /> C’est clairement de la mauvaise fois de ta part.<br /> Linux ne sera jamais windows et n’a pas vocation de faire tourner les app windows.
benben99
Eh oui, tu démontre la mentalité typique du fanatique linux: si ca marche pas, c’est la faute de l’utilisateur ou des méchantes compagnies qui ne font pas de divers… Jamais la faute de linux. Mais c’est quand meme pour ca que bien des gens détestent linux et sa communauté
xylf
Tu prends les problème a l’envers, faut pas s’étonner si ça marche mal pour toi. Les dev linux font ce qu’ils peuvent pour fournir un système et ne sont pas garants de ce que font les tiers. Si tu sors du matériel Apple qui fonctionne pas sous windows, c’est la faute de Microsoft ? Non. Là c’est pareil.<br /> Je ne me revendique pas d’une communauté, garde ton jugement pour toi. Mais à la différence de toi, c’est que j’ai compris linux et ce qu’on peut ou pas faire avec et je viens pas pleurer en faisant croire que c’est un enfer a utiliser.
juju251
@benben99 Merci de revenir au sujet, qui n’est pas de troller sans limite sur Linux, merci.
MattS32
benben99:<br /> Linux en dual boot va complètement ruiner l’horloge de Windows quand on reboot. Totalement stupide car Linux préfère utiliser une représentation non standard pour l’heure.<br /> Là tu as clairement un parti pris. On pourrait tout aussi bien dire : «&nbsp;Windows en dual boot va complètement ruiner l’horloge de Linux quand on reboot. Totalement stupide car Windows préfère utiliser une représentation non standard pour l’heure.&nbsp;».<br /> Et en plus, cette deuxième formulation serait bel et bien plus proche de la réalité (et je dis ça alors que perso, je pourrai pas me passer de Windows sur ma machine principale, qui n’a même pas de Linux en dual boot hein, je suis pas un intégriste de Linux, très loin de là).<br /> Au niveau du BIOS, il n’y a en effet pas de gestion du fuseau horaire. La logique voudrait donc que l’heure configurée dans le BIOS soit l’heure UTC, et que par-dessus, l’OS, qui a connaissance du fuseau horaire, applique la correction nécessaire. C’est ce que font la plupart des distributions Linux par défaut.<br /> Alors que Windows par défaut il met l’heure locale dans le BIOS. Ce qui est d’une stupidité sans nom (ça fait quand même partie de la base quand on doit gérer du temps en informatique : soit on précise le fuseau horaire, soit on fait de l’UTC, mais jamais on ne fait du temps local sans préciser le fuseau horaire, c’est la porte ouverte à plein d’erreurs : des comparaisons et des calculs foireux avec des valeurs qui sont pas sur le même fuseau, des trous lors du passage à l’heure d’été, des doublons lors du passage à l’heure d’hiver…).<br /> benben99:<br /> lecteur d’empreintes qui ne fonctionne pas etc. Bien sur tu diras que c’est la faute de la compagnie de ne pas fournir de divers linux<br /> Ben… Oui. Fondamentalement, le driver, Linux il peut pas l’inventer hein… D’ailleurs mon lecteur d’empreintes, il marche pas plus sous Windows que sous Linux sans y mettre de driver…<br /> Quand à NTFS, pour qu’il puisse fonctionner correctement partout, il faudrait déjà que Microsoft en publie les spécifications, pour qu’on soit pas obligé de tout faire par reverse engineering… C’est pour ça que souvent par défaut le NTFS n’est géré qu’en lecture seule : en l’absence de spécifications, faire des écritures présente un risque de corrompre le volume.<br /> Ça fait des années que des gens réclament que Microsoft publie les spécifications du NTFS. Mais Microsoft fait la sourde oreille.<br /> À noter cela dit que là encore ta critique prend un parti : tu reproches à Linux de ne pas supporter nativement le système de fichiers de Windows. Mais dans l’autre sens, c’est pareil, Windows ne supporte pas nativement les systèmes de fichiers de Linux. C’est pas mieux hein. Sauf que Microsoft a beaucoup moins d’excuses, dans la mesure où les systèmes de fichiers de Linux sont open source, et donc avec des spécifications publiquement disponibles, permettant de faire une implémentation complète sans craindre d’avoir raté quelque chose.
eykxas
Windows verrouille les partitions… Déjà rien que là, je vois pas en quoi c’est un problème de Linux. Windows étant le seul à pouvoir déverrouiller les partitions qu’il lock lui même, que ton deuxième système soit macOS, un unix, un linux, un reactOS, un haiku etc…, ça ne change rien. C’est bien Windows qui fait chier. C’est pas de la faute des autres.<br /> Et d’ailleurs c’est Windows qui n’est pas conforme côté linux. Linux utilise UTC principalement pour son horloge : Coordinated Universal Time - Wikipedia<br /> Et oui c’est de la faute des compagnies qui se désintéressent de Linux. T’as vraiment cru que c’était Microsoft qui développait les drivers pour windows ? Tout comme Linux, Microsoft ne fourni qu’une base assez limité par eux même. La quasi totalité des drivers (même ceux qui sont intégré de base dans Windows) proviennent des tiers. Chez Linux c’est pareil, la majorité des drivers présent dans le noyau sont fait par des tiers.
eykxas
Bah non comment Linux pourrait être responsable d’une entreprise qui veut pas se bouger le cul ? Quand un Nvidia refuse de supporter Wayland (heureusement ça c’est amélioré très récemment) c’est de la faute de Linux ? Non. C’est Nvidia qui coince. Ce sont eux qui ne voulait pas investir du temps la dedans.<br /> Nvidia n’est qu’un exemple parmi des milliers. La grande majorité des périphériques et de certaines technologies reposent sur du code propriétaire qui appartiennent à leurs entreprises respectives. Si ces entreprises ne veulent pas se bouger le cul, je ne vois pas ce que Linux pourrait faire. Les devs de Linux (qui sont tous bénévole au passage) n’ont techniquement même pas le droit râler.
MattS32
eykxas:<br /> Windows verrouille les partitions… Déjà rien que là, je vois pas en quoi c’est un problème de Linux. Windows étant le seul à pouvoir déverrouiller les partitions qu’il lock lui même<br /> En fait, Linux pourrait tout a fait déverrouiller la partition. Le «&nbsp;verrou&nbsp;», c’est juste un flag dans le descripteur de volume qui dit qu’elle est verrouillée, c’est facile de passer outre.<br /> Mais Linux ne le fait pas, parce que ça risquerait de foutre la merde.<br /> Si Windows marque la partition comme verrouillée, c’est pour une bonne raison : quand le démarrage rapide est activé, une partie du système n’est pas réellement redémarrée lors d’un reboot, la mémoire et dumpée à l’arrêt et restaurée au démarrage.<br /> Et cette mémoire qui est ainsi conservée, elle peut inclure des modules ayant des accès ouverts sur des fichiers. Il ne faut donc pas que ces fichiers soient modifiés entre temps, sous peine de se retrouver avec des comportements imprévisibles et erratiques. D’où le verrouillage de la partition, pour dire à tout autre système qui voudrait y accéder (que ça soit une autre instance de Windows ou un OS tiers) qu’il ne doit surtout pas faire la moindre écriture dessus.<br /> eykxas:<br /> Tout comme Linux, Microsoft ne fourni qu’une base assez limité par eux même.<br /> Et même beaucoup plus limitée en fait ^^ Il y a beaucoup moins de drivers écrits par Microsoft que de drivers écrits par la communauté autour du noyau Linux.<br /> eykxas:<br /> qui sont tous bénévole au passage<br /> Ça c’est complètement faux. La plupart des gros contributeurs du noyau Linux sont payés par des entreprises (celles qui éditent les principales distributions Linux, comme Red Hat, Canonical ou Suse, mais aussi des gros fabricants de matériel, notamment Intel et IBM, des éditeurs de logiciels comme Oracle… et même Microsoft), des universités ou des fondations (et notamment la fondation Linux). Et ça se généralise même à de nombreux autres projets open source (pour info, personnellement c’est mon boulot depuis un an, je suis payé par mon client pour intervenir sur différents projets open-source).<br /> Linus Torvalds émarge par exemple à plus d’1 million de dollars pour son travail auprès de la Linux Foundation…
Francis7
J’ajouterais au passage que Linus Torvalds ne s’intéresse qu’au noyau GNU/Linux, pas aux petites distributions.<br /> Les distributions se diversifient, elles deviennent plus user frendly. Et bien ce n’est pas la préoccupation de Linus Torvalds, pour rester poli.
eykxas
@MattS32 ils sont payé par leur entreprise respective (Red Hat, Suse, Microsoft, Intel et consort) pas par la fondation Linux. Donc ce qu’ils livrent « pour » Linux est bien fait bénévolement.<br /> Ils pourraient parfaitement garder le code pour eux même mais ça n’est pas dans leurs intérêts (et parfois pas compatible avec les licences mais ça c’est un autre sujet)
MattS32
eykxas:<br /> ils sont payé par leur entreprise respective (Red Hat, Suse, Microsoft, Intel et consort) pas par la fondation Linux.<br /> Non, il y en a qui sont payés directement par la Fondation Linux, qui a plusieurs centaines de salariés. Ils ne sont pas salariés d’autres boîtes (par exemple, Linus Torvalds est directement salarié de la fondation Linux).<br /> Pour rappel, ce n’est pas parce qu’une fondation ou une association est à but non lucratif qu’elle ne peut pas avoir des salariés : le but non lucratif concerne la personne morale, pas les personnes physiques qui travaillent pour elle.<br /> Il y a d’ailleurs une grosse 20aine de postes à pourvoir en ce moment dans la fondation Linux : Careers - Linux Foundation<br /> Et les plus grosses rémunérations sont loin d’être négligeables (même si ces personnes pourraient sans doute gagner bien plus en bossant dans des grosses entreprises tech, en ce sens je ne suis pas du tout d’accord avec l’auteur de ce tweet, je ne le cite que pour le tableau des rémunérations) : https://twitter.com/bcantrill/status/1042615905052549123/photo/1<br /> eykxas:<br /> Donc ce qu’ils livrent « pour » Linux est bien fait bénévolement.<br /> Non. Ils sont payés pour le faire. Un bénévole ne touche aucune rémunération pour le travail qu’il effectue.<br /> eykxas:<br /> Ils pourraient parfaitement garder le code pour eux même mais ça n’est pas dans leurs intérêts<br /> Non, ils ne peuvent pas. Ce qui est fait sur leur temps de travail payé par leur employeur «&nbsp;appartient&nbsp;» à leur employeur, et c’est lui qui décide de le donner à la communauté. Ce n’est pas une décision de l’employé.<br /> Alors oui, ces entreprises contribuent «&nbsp;gratuitement&nbsp;» à l’open-source (elles ne touchent pas d’argent de la part des projets auxquelles elles contribuent, au contraire, bien souvent en plus de contribuer elles payent pour financer des infrastructures ou des développeurs qui ne sont pas leurs salariés), mais les développeurs eux même, ils ne sont pas bénévoles.<br /> Et heureusement hein, parce que s’il n’y avait que des bénévoles, on n’irait pas loin dans l’open source : le bénévolat, ça ne nourrit pas ! Donc à part quelques rentiers qui peuvent se permettre de ne pas avoir d’activité rémunéré, se reposer sur le bénévolat, ça veut dire se reposer sur des gens qui ne peuvent travailler qu’un temps limité et pendant le temps que leur emploi «&nbsp;alimentaire&nbsp;» leur laisse libre…
Francis7
@eykxas<br /> @MattS32<br /> Microsoft, par exemple, recrute des développeurs Linux depuis les années 1990.<br /> Tel a été le cas, par exemple encore, pour Miguel de Icaza, fondateur de GNOME qui n’était qu’à ses balbuciements, version 0.x, parcequ’il n’avait pas encore de gestionnaire de fenêtres face à Enlightenment. Et encore moins face à KDE qui était déjà en version 1.0 généralisé même sur Solaris, une merveille à l’époque.
eykxas
oui je sais et alors ? Microsoft est l’un des plus gros contributeur côté linux.
eykxas
Mais tu le fais exprès c’est pas possible. Oui y’a des petits gars qui sont payés par la fondation (et faut pas se leurrer hein, parmis les 150 salariés de la LF, y’a pas 150 devs hein), mais c’est que dalle par rapport aux milliers de devs de par le monde qui alimentent le projet.<br /> En dehors des quelques salariés de la LF, la LF ne reverse pas d’argent aux contributeurs. Point. Y’a pas à discuter c’est un fait. Rien à fiche qu’il soit payé par quelqu’un d’autre. Si demain mon employeur me demande de faire un dev Linux, c’est pour lui que je le fais. Pas pour la LF. Et si ensuite mon employeur autorise à ce que ce dev rejoigne le projet, ce sera du bénévolat. La LF ne va pas me payer, et mon employeur m’a déjà payé. Je ne vais rien toucher à rendre le code dispo pour tous.<br /> Quand je dis qu’ils peuvent «&nbsp;garder le code pour eux même&nbsp;» je te parle pas du petit dev en train de coder. Je te parle de l’entreprise ! Quand un Red Hat développe son système ansible par exemple, ils ne sont pas obligé de le distribuer (d’ailleurs il est très probable que la partie propriétaire ne le soit pas). Maintenant ils le font dans 99% des cas et c’est très bien.
MattS32
eykxas:<br /> Et si ensuite mon employeur autorise à ce que ce dev rejoigne le projet, ce sera du bénévolat.<br /> On a visiblement pas la même définition de bénévolat… À partir du moment où il y a une rémunération pour un travail, quelque soit l’origine de cette rémunération et la destination du travail, ce n’est PAS du bénévolat.<br /> Le bénévolat est la situation dans laquelle une personne fournit à titre gratuit une prestation de travail pour une personne ou un organisme. Le bénévolat se distingue donc de la situation de travail (ou salariat) essentiellement par les critères suivants :<br /> Le bénévole ne perçoit pas de rémunération. Il peut être dédommagé des frais induits par son activité (déplacement, hébergement, achat de matériel…) ;<br /> Le bénévole n’est soumis à aucun lien de subordination juridique. Sa participation est volontaire : il est toujours libre d’y mettre un terme sans procédure, ni dédommagement. Il est en revanche tenu de respecter les statuts de l’association, ainsi que les normes de sécurité dans son domaine d’activité.<br /> Le mec qui est salarié d’une boîte qui le fait bosser pour l’open-source, il n’est pas bénévole :<br /> il perçoit une rémunération,<br /> il a un lien de subordination juridique, il n’est pas libre d’arrêter sans procédure (c’est bien son entreprise qui lui DEMANDE de contribuer à l’open source, il ne le fait pas de sa propre initiative sans demande de son entreprise, et il ne peut pas arrêter sans que son entreprise ne lui demande d’arrêter ou sans quitter son entreprise).<br /> À la limite, tu peux dire que l’entreprise qui fait contribuer ses employés fait du bénévolat, mais ce serait un abus de langage parce que le bénévolat ne s’applique pas aux entreprises.<br /> Mais en aucun cas les développeurs eux même. Ça me viendrait même pas à l’idée de prétendre que je suis bénévole…<br /> Bien sûr, il y a aussi quelques vrais bénévoles dans les projets open source. Mais c’est une petite minorité, l’écrasante majorité des gens qui travaillent dans l’open source sont des salariés d’entreprises qui ont des intérêts dans l’open source.<br /> eykxas:<br /> En dehors des quelques salariés de la LF, la LF ne reverse pas d’argent aux contributeurs. Point. Y’a pas à discuter c’est un fait.<br /> Et je n’ai pas prétendu que c’était le cas. Mais c’est pas parce qu’ils ne sont pas payés par la LF qu’ils sont bénévoles pour autant.
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