La Chine lance sa première fusée depuis la mer

06 juin 2019 à 20h32
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Chine fusée mer

Pour la première fois de son histoire, la Chine est parvenue à lancer une fusée depuis un pas de tir flottant, situé dans la mer Jaune. Elle devient ainsi la troisième nation à réaliser cette prouesse technologique et spatiale.

Déterminée à s'imposer comme un acteur incontournable de la conquête spatiale, la Chine multiplie les projets de grande envergure et les investissements en ce sens. Récemment, l'Empire du Milieu s'est illustré à travers une mission à succès matérialisée par l'alunissage du module d'exploration Chang'e-4 sur la face cachée de notre satellite. Une première dans l'histoire de l'exploration spatiale.

La Chine en démonstration

Hier, l'Administration spatiale chinoise (CNSA) a de nouveau fait passer un message fort à ses concurrents américains, russes et européens. Pour la première fois de son histoire, la nation dirigée par Xi Jinping a effectué le lancement d'une fusée depuis une rampe de lancement flottante, devenant la troisième puissance à atteindre cet objectif, après les Etats-Unis et la Russie.


Le 5 juin 2019 à 12h06, heure locale, le lanceur Long March 11 a pris son envol depuis un pas de tir situé au beau milieu de la Mer Jaune, qui sépare la Chine et la péninsule coréenne, comme le relaie NASA Space Flight. À son bord, sept satellites, dont deux expérimentaux et cinq commerciaux, entreront en orbite autour de la Terre, avec des missions précises.

Une poussée optimisée

Fabriqués par la China Academy of Space Technology de Pékin, les Bufeng-1A et Bufeng-1B, à titre d'exemple, surveilleront les vents océaniques dans le but d'améliorer les prévisions météorologiques.
Outre les différents travaux spatiaux planifiés, faire décoller une fusée loin de la terre ferme revêt un avantage d'une grande importance : en se rapprochant de l'Equateur, et donc en bénéficiant au mieux de la rotation de la Terre, le lanceur optimise sa poussée, économise du carburant et accueille de facto plus de matériel scientifique à son bord.

Source : NASASpaceFlight

Grégoire Huvelin

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Commentaires (7)

Felaz
Les américains (Space X) le font aussi me semble t-il?
Niverolle
Bah, en France on a une plateforme qui s’appelle Amérique du Sud, et en plus elle est incoulable !
Niverolle
Non, mais c’est vrai que les photos peuvent prêter à confusion, puisque le premier étage du Falcon revient se poser sur une barge en mer.
Fulmlmetal
non, seul Sea Launch réalisait ce type de lancement en mer. SpaceX ne font que de la récupération en mer , ce qui n’a rien à voir.<br /> Pour Sea Launch il faut dire que c’est un échec commercial et éocnomique, la société à fait banqueroute, et bien que racheté totalement par des russes elle n’a toujours pas réalisé de lancement depuis quelques années. Comme quoi il ne suffit pas de lancer depuis l’équateur (et pas l’Equateur comme dans l’article car avec une majuscule il s’agit du pays de l’Amérique centrale) pour être viable économiquement.<br /> L’idéal reste malgré tout notre Guyane, situé presque à l’équateur, donc idéalement placé.<br /> Poru ce lanceur on peut voir que la fusée est en premier lieu ejecté avant de s’allumer, donc les chinois ont tout simplement repris la technique de lancement des missiles balistiques de sous marin, dont est d’ailleurs issue la Longue Marche 11 puisqu’elle est dérivé du missile balistique DF-31.
Felaz
En effet, c’est à se demander si la France ne garde pas la Guyanne juste pour cela… et de sa position stratégique (eaux territoriales notamment…)
ares-team
Il est indiqué que c’est la première fois pour la CHINE.<br /> Et non pas la première fois dans le MONDE.
carinae
ho il y a des chances … et puis certainement aussi pour les minerais …
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