Air France lance « Cinema to Go », un service permettant de terminer chez soi un film qu'on a commencé dans l'avion.
Air France expérimente sur certains de ses vols un service bienvenu. Avec 38 000 écrans individuels équipant sa flotte long-courrier, la compagnie aérienne se présente comme la plus grande chaîne de cinéma d'Europe.
Encore faut-il considérer qu'une séance à bord d'un avion - avec un petit écran, une piètre qualité d'image et du bruit de fond - soit comparable à une véritable projection au cinéma. Mais Air France a en tout cas bien identifié un problème : les films avortés à cause de l'atterrissage.
À l'approche du Festival de Cannes, dont elle est partenaire, la compagnie propose un service dénommé « Cinema to Go », qui permet comme son nom l'indique aux passagers de vols long-courrier d'emporter leur film avec eux, c'est-à-dire de le terminer quand ils le souhaitent sur leur ordinateur, leur tablette ou leur mobile.
Les passagers devront se rendre sur un site internet dédié et saisir un code qu'ils auront obtenu à bord. Ils pourront ainsi reprendre une sélection de films, sans surcoût, le service est inclus au billet d'avion.
Le service « Cinema to Go » sera proposé dans le cadre du festival de Cannes aux passagers des vols Los Angeles - Paris opérés sur Airbus A380 du 7 au 21 mai 2016 (vols AF65). Dix films primés à Cannes ces dernières années seront proposés dans le cadre de cette offre.
« Cinema to Go » est prévu pour être une offre temporaire. Mais on peut espérer que ce service bien pratique sera intronisé prochainement. Ce n'est qu'une question de volonté, puisque Air France permet déjà à ses clients d'utiliser un ordinateur ou une tablette sur les vols plus courts, ce qui le dispense d'installer de coûteux systèmes de divertissement à bord (IFE).
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
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