Twitter simplifie l'énoncé de ses règles... mais les utilisateurs les liront-ils plus ?

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Twitter a annoncé avoir procédé à une refonte totale de ses règles d'utilisation. Le réseau social a cherché à les simplifier, pour les rendre accessibles à tous, à l'aide de phrases courtes et d'exemples. Cette initiative aura-t-elle une influence sur les utilisateurs ?

Pour se conformer au RGPD, Twitter avait déjà revu sa politique de confidentialité, et en avait profité pour la rendre plus facile à lire. La plateforme a poursuivi cet effort, en s'attaquant cette fois à ses règles d'utilisation.

Chaque règle expliquée en une ou deux phrase(s)

Car, d'après Del Harvey, vice-présidente en charge de la confiance et la sécurité chez Twitter, le problème vient des modifications successives réalisées au fil du temps. Si le règlement était plutôt intelligible au début, il est devenu de plus en plus complexe et difficile à comprendre, au fur et à mesure des ajouts de nouvelles règles.

Après cette refonte, le contenu est désormais largement simplifié. Les règles sont dorénavant réparties en trois catégories : Sécurité, Confidentialité et Authenticité. À l'intérieur de ces rubriques, chacune est décrite en 320 caractères, maximum (espaces non compris). On retrouve notamment les sujets classiques, liés aux propos violents, haineux ou à la divulgation d'informations confidentielles, mais également des mesures concernant l'intégrité des élections.

Éviter de souhaiter la mort à quelqu'un

Pour être sûr que le contenu est bien assimilé, chaque règle dispose d'une page dédiée, où elle est présentée en détails. Twitter peut alors y expliquer la logique derrière une interdiction, la façon dont un utilisateur peut signaler une infraction et les potentielles sanctions qui peuvent être mises en place par la plateforme.

Surtout, ces pages contiennent de multiples exemples, expliquant ce qui n'est pas toléré par le réseau social. Ainsi, dans la rubrique « Conduite haineuse », vous apprendrez qu'il est interdit de proférer des menaces violentes, telles que : « Je vais te tuer » (on ne peut vraiment plus rien dire).

D'autres cas pourraient toutefois amener certains utilisateurs à réfléchir (s'ils lisaient les règles d'utilisation), comme l'interdiction de déclarer « souhaiter des blessures » graves à une personne ou un groupe de personnes. L'exemple donné est le suivant : « Si ces manifestants poursuivent leur action, ils méritent qu'on leur tire dessus »

Source : Neowin
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