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Plusieurs mois après avoir annoncé quitter la direction de Twitter à la suite d'un sondage sur ce dernier, une fois n'est pas coutume, Elon Musk pourrait bien tenir parole.

Si aucune décision officielle n'a été prise concernant le successeur d'Elon Musk à la tête du réseau social, les regards se tournent avec de plus en plus d'insistance vers Steve Davis, associé de longue date du milliardaire. Le droit du travail chez Twitter n'en sortira probablement pas grandi.

Qui est Steve Davis ?

Cela fait 20 ans que Davis est associé au milliardaire sud-africain, puisqu'il a commencé à travailler chez Space X en 2003. Et s'il a bien une qualité, c'est la résilience, ces derniers mois ayant montré à quel point son patron peut avoir la gachette facile en ce qui concerne les licenciements. Après Space X, il a rejoint The Boring Company, l'entreprise de Musk qui tente depuis des années d'inventer le métro. Enfin, il faisait partie des cadres que le milliardaire a amenés dans ses bagages lorsque qu'il a racheté Twitter l'année dernière.

Et il y occupe a priori un rôle crucial : il est en effet chargé de réduire les coûts de fonctionnement de l'entreprise. En d'autres termes, les 75 % de l'effectif de la plateforme qui ont été licenciés, c'est en partie à lui qu'on les doit. Il a même été particulièrement efficace, puisque sur les 500 millions de baisse de coûts qu'on lui a demandés, il s'est approché du milliard.

Un management brutal et entièrement dévoué à Musk

Samedi dernier, lorsque des managers de Twitter ont reçu un appel de Davis leur demandant qui étaient leurs meilleurs éléments, ils étaient convaincus que c'était lié à une promesse du grand patron de distribuer des actions de l'entreprise aux meilleurs employés. La vraie raison est apparue peu de temps après : près de 200 salariés ont perdu leurs accès à l'entreprise sans avoir été prévenus, alors que Musk avait promis il y a 3 mois de mettre un terme à la vague de licenciements. Plusieurs membres fondateurs de Twitter sont ainsi concernés.

À l'évidence, Davis considère que le tact n'est pas nécessaire pour le business, et c'est sûrement cela qui le place dans la short list de Musk, ainsi que sa dévotion totale à son patron : pour prouver qu'il adhérait un peu plus encore que les autres à la « hardcore culture » prônée par Musk, il ne s'est pas contenté de dormir dans son bureau. Non, il l'a fait avec sa femme et son nouveau-né. Ça prend du temps de remplir des fiches de licenciement…

Source : Platformer