Se basant sur les mêmes motifs, cet australien a donc accusé la firme américaine de diffamation, expliquant que cette association entre son nom et cette activité était erronée. Selon l'AFP, la justice a tranché en défaveur de Google, estimant qu'elle avait bien eu, en sa qualité d'éditeur, une attitude diffamante à l'encontre de Milorad Trkulja.
En conséquence, la firme devra verser un peu plus de 160 000 euros au titre des dommages et intérêts. En effet, selon la Cour suprême de l'Etat de Victoria, Google doit être tenu responsable des contenus qu'il héberge « auxquels a parfois été reconnue la qualité d'éditeur dans le cadre de la loi contre la diffamation », explique-t-elle.
En France, la justice avait adopté une position similaire puisque le TGI de Paris avait condamné la firme et ses suggestions (Google Suggest). La cour avait alors estimé que « ces propositions, prises séparément, et plus encore associées les unes aux autres, constituent ainsi, au moins par insinuation, des faits précis susceptibles de preuve et évidemment de nature à jeter l'opprobre sur qui en est l'objet ».