Myspace a levé le voile cette nuit sur la nouvelle version de son site Internet, sous la forme d'une vidéo d'un peu plus de deux minutes. Le réseau social déchu prendra prochainement un énième nouveau départ.
On se doutait que le pionnier des réseaux sociaux ne resterait pas en l'état, après que Specific Media et Justin Timberlake l'ont racheté pour une bouchée de pain (tout est relatif) à News Corp. Les repreneurs avaient seulement promis d'en redorer l'image, mais aucun axe ni aucune date n'avaient filtrés.
Le nouveau Myspace (dorénavant sans S majuscule) devrait apporter plus qu'une simple refonte. Le court communiqué indique pour commencer qu'il a été reconstruit à partir de zéro. Il s'en tiendra néanmoins à ses sources : offrir aux musiciens, aux photographes, aux réalisateurs ou aux designers un espace d'expression, et dans une moindre mesure aux fans.
Complémentaire et non rival de Facebook et Twitter
Surtout, la vidéo révèle quant à elle une approche complémentaire à Facebook et Twitter, et non concurrente. Le processus de création de compte permet ainsi de « connecter » du contenu depuis ces réseaux sociaux, c'est-à-dire d'en intégrer à son profil.
Le futur Myspace se distinguera nettement de Facebook et Twitter en misant sur deux aspects : les « mixes », un nouveau type de publication permettant de combiner playlist musicale et photos, et la découverte, de manière éditorialisée par les équipes de Myspace ou automatisée en fonction de ses connexions (et donc de ses goûts). Les artistes auront la possibilité de réserver du contenu à certaines de leurs connexions, leurs « top fans » par exemple, ce qui leur permettra de les encourager. Si le nouveau Myspace fait une place à la vidéo, la musique reste centrale avec un lecteur omniprésent.
Enfin, la nouvelle maquette est sans surprise dans l'ère du temps, avec une place importante réservée aux photos et au visuel, une navigation horizontale inspirée de Windows 8, et de grandes typographies.
Aucune date de lancement n'est communiquée, mais la page new.myspace.com propose des invitations pour « très bientôt ».
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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