Laisser son WiFi ouvert ne risque pas seulement de vous attirer les foudres d'Hadopi : cela peut également attirer une unité d'élite à votre domicile ! C'est la très mauvaise expérience vécue par une famille d'Evansville, en Indiana, qui a vu débarquer chez elle une équipe du SWAT.
Stéphanie Milan, la fille de la famille, s'est retrouvée au beau milieu d'une opération du SWAT, menée dans sa maison, paralysée par des grenades flash. La jeune femme de 18 ans a vu débarquer des policiers d'élite après que ces derniers aient brisé une vitre pour entrer, alors qu'elle regardait la télévision. Stephanie Milan et sa famille n'avaient pourtant rien à voir avec l'affaire qui les intéressait.
L'intervention, qui a été filmée par les médias d'Evansville, avait pour objectif de trouver les personnes à l'origine de menaces proférées en ligne à l'encontre de membres de la police locale, sur le site Topix. Très concernées par l'affaire, les autorités locales se sont fortement investies dans l'enquête, et sont rapidement remontées jusqu'à une adresse IP associée à un réseau WiFi... en l'occurrence, le réseau de la famille Milan.
Les perquisitions effectuées au domicile de la famille ont révélé que cette dernière n'était pour rien dans les menaces publiées sur le site Topix : le réseau sans fil familial n'était tout simplement pas sécurisé, ce qui a permis aux personnes malveillantes de l'utiliser pour poster des messages de manière anonyme.
Depuis, la police a relancé son enquête et semble avoir identifié le coupable : il s'agirait d'un adolescent résidant dans une maison proche de celle de la famille Milan, qui aurait utilisé son smartphone en mode WiFi pour poster des messages. Pour appréhender ce nouveau suspect, le SWAT a cette fois-ci choisi une méthode plus douce : aller frapper à la porte...