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Pour le compte d'Oracle, , Sun, RealNetworks et Nokia, l'ECIS a déposé plainte mercredi contre Microsoft auprès de la Commission européenne.
Parallèlement au différend "antitrust" opposant Bruxelles à Microsoft, les principaux concurrents de l'éditeur ont déposé plainte auprès de la Commission européenne.
Regroupés au sein de l'ECIS (European Committee for Interoperable Systems), l'équipementier mobile Nokia et les filiales européennes des éditeurs étatsuniens Oracle, IBM, Sun et RealNetworks reprochent à Microsoft de limiter le choix des entreprises et des consommateurs en matière de logiciels.
En outre ces acteurs déplorent l'absence d'interopérabilité véritable entre les solutions du numéro un mondial du logiciel et celles de la concurrence.
Dans ce contexte, l'ECIS demande à la Commission européenne de mettre un terme à des pratiques jugées "anticoncurrentielles" et de faire appliquer les mesures imposées par Bruxelles à Microsoft en mars 2004.
Pour mémoire, l'éditeur américain de logiciels s'est vu infliger il y a deux ans par l'exécutif européen une amende de 497 M€ complétée de mesures correctives.
Microsoft a fait appel et bloqué la sanction financière. Puis, a commercialisé une version "allégée" de Windows et à divulguer certains protocoles censés permettre l'interopérabilité entre PC/Serveurs sous Windows et les logiciels concurrents.
Considérant que l'éditeur n'a pas répondu à cette dernière requête, la commissaire à la concurrence a sommé Microsoft le 21 décembre 2005 de se conformer aux exigences de Bruxelles, sous peine d'une astreinte journalière de 2 M€.
Dans un communiqué daté du 15 février 2006, date à laquelle Bruxelles attendait la réponse "complète et adéquate" de l'éditeur, Microsoft a affirmé avoir apporté une réponse "satisfaisante" aux mesures correctives imposées.
L'ECIS ne l'entend pas de cette oreille.
Mercredi 22 février 2006, Simon Awde, président de l'organisation, a déclaré "regretter qu'une application stricte de la loi antitrust semble être le seul moyen de stopper le comportement anticoncurrentiel répété de Microsoft."
La plainte déposée auprès de la Commission européenne est en cours d'examen.
Parallèlement au différend "antitrust" opposant Bruxelles à Microsoft, les principaux concurrents de l'éditeur ont déposé plainte auprès de la Commission européenne.
Regroupés au sein de l'ECIS (European Committee for Interoperable Systems), l'équipementier mobile Nokia et les filiales européennes des éditeurs étatsuniens Oracle, IBM, Sun et RealNetworks reprochent à Microsoft de limiter le choix des entreprises et des consommateurs en matière de logiciels.
En outre ces acteurs déplorent l'absence d'interopérabilité véritable entre les solutions du numéro un mondial du logiciel et celles de la concurrence.
Dans ce contexte, l'ECIS demande à la Commission européenne de mettre un terme à des pratiques jugées "anticoncurrentielles" et de faire appliquer les mesures imposées par Bruxelles à Microsoft en mars 2004.
Pour mémoire, l'éditeur américain de logiciels s'est vu infliger il y a deux ans par l'exécutif européen une amende de 497 M€ complétée de mesures correctives.
Microsoft a fait appel et bloqué la sanction financière. Puis, a commercialisé une version "allégée" de Windows et à divulguer certains protocoles censés permettre l'interopérabilité entre PC/Serveurs sous Windows et les logiciels concurrents.
Considérant que l'éditeur n'a pas répondu à cette dernière requête, la commissaire à la concurrence a sommé Microsoft le 21 décembre 2005 de se conformer aux exigences de Bruxelles, sous peine d'une astreinte journalière de 2 M€.
Dans un communiqué daté du 15 février 2006, date à laquelle Bruxelles attendait la réponse "complète et adéquate" de l'éditeur, Microsoft a affirmé avoir apporté une réponse "satisfaisante" aux mesures correctives imposées.
L'ECIS ne l'entend pas de cette oreille.
Mercredi 22 février 2006, Simon Awde, président de l'organisation, a déclaré "regretter qu'une application stricte de la loi antitrust semble être le seul moyen de stopper le comportement anticoncurrentiel répété de Microsoft."
La plainte déposée auprès de la Commission européenne est en cours d'examen.
