Restreintes aux seuls membres du programme bêta Visionary depuis le mois de décembre, les applications Proton Mail pour Windows et macOS sont enfin accessibles à tous les abonnés payants.
En plus d’ouvrir ses clients de bureau à l’ensemble de sa communauté premium, l’entreprise suisse a profité de l’occasion pour dévoiler une version bêta de son application Linux. Proton Mail et Proton Calendar sont donc désormais compatibles avec l’ensemble des systèmes d’exploitation desktop et mobiles, offrant aux internautes les mêmes conditions de sécurité et de chiffrement que leurs équivalents web.
Une couverture multiplateforme désormais complète
Après trois mois de test auprès des membres du programme bêta Visionary, Proton Mail sort enfin en version stable sur Windows et macOS, permettant à toutes et tous d’accéder à Proton Mail et Proton Calendar sans passer par un navigateur web. Bien qu'il soit réservé aux internautes disposant d’un abonnement payant, les utilisateurs et utilisatrices ayant opté pour la version gratuite du service pourront essayer le client de bureau pendant 14 jours, sans frais.
Dans le détail, Proton Mail pour Windows et macOS offre les mêmes fonctionnalités et les mêmes mesures de sécurité que sa version web. Le chiffrement de bout en bout est au rendez-vous, et les abonnés au service retrouvent l’ensemble des outils de protection auxquels ils sont habitués, à savoir la protection avancée contre le phishing, la protection contre les traqueurs d’e-mails, ainsi que l’option Hide-my-email, récemment intégrée au service de messagerie de Proton.
Un écosystème d'applications pour concurrencer Google et Microsoft
Le déploiement d’une application de bureau pour Proton Mail s’inscrit dans la volonté de Proton d’offrir à ses abonnés des alternatives sécurisées aux plateformes distribuées par les grands acteurs du web, que sont notamment Google et Microsoft. En misant sur des versions desktop de ses outils, l’entreprise suisse cherche à proposer des solutions convaincantes, articulées les unes aux autres, de manière à créer un écosystème de services privés par défaut, accessible en ligne et hors connexion.
En 2023, Proton AG avait déjà développé des applications Windows et macOS pour Proton Drive, et dévoilé une fonctionnalité de synchronisation automatique des photos sur Android, iOS et le web afin de concurrencer Google Photos. Fin février 2024, c’est Proton Pass qui débarquait sur Windows, complétant la couverture mobile offerte par la société.
On rappellera enfin que Proton AG s’évertue à déployer régulièrement des fonctionnalités inédites destinées à renforcer la sécurité et la confidentialité de ses abonnés, à l’image de son programme Sentinel – programme de protection des comptes Proton combinant intelligence artificielle et expertise humaine, de son protocole VPN Stealth – capable de contourner les mesures anti-VPN dans des États totalitaires, de ses modes de compatibilité PGP automatiques avec les services mail gérant la technologie, ou encore de sa prise en charge de la protection des mails par mot de passe pour permettre aux abonnés Proton d’échanger en toute sécurité avec des interlocuteurs utilisant des services de messagerie non compatibles avec PGP, ni avec le chiffrement de bout en bout.
- Infrastructure robuste et sécurisée
- Simplification extrême du cryptage
- Localisé en Suisse
Proton Mail est une sérieuse alternative à Gmail. Elle redéfinit le cryptage en le plaçant à la portée de tout le monde. Certes, il faudra probablement adopter le plan payant pour en profiter au maximum, mais c'est un excellent premier choix pour quiconque souhaite commencer à s'affranchir des services des GAFAM en étant assuré que les communications restent privées.
Proton Mail est une sérieuse alternative à Gmail. Elle redéfinit le cryptage en le plaçant à la portée de tout le monde. Certes, il faudra probablement adopter le plan payant pour en profiter au maximum, mais c'est un excellent premier choix pour quiconque souhaite commencer à s'affranchir des services des GAFAM en étant assuré que les communications restent privées.
Je démonte, je remonte, je répare, je bidouille, j’expérimente, je détourne, je façonne, je recommence. Acharnée, rien ne m’électrise plus que de passer des heures à essayer de comprendre le pourquoi du comment, jusqu’à ce que ça fonctionne. Si je ne suis pas derrière mon écran à tester des softs ou à écrire sur la Silicon Valley, vous me trouverez au potager à configurer un circuit d’irrigation connecté, alimenté en énergie solaire.
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