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Frits BOLKESTEIN, commissaire européen pour le marché intérieur, a annoncé lundi qu'une enquête était en cours sur le système d'authentification de Microsoft : Passport.
Ce système offre la possibilité aux sites partenaires de Microsoft de consulter les informations personnelles de l'internaute stockées dans la base de données de Passport : identité, coordonnées, numéro de carte bancaire, etc. Il permet également à l'internaute de ne pas réintroduire ces informations à chaque visite.
La Commission européenne a décidé d'étudier "en concertation avec les autorités nationales" la compatibilité du système avec "la législation européenne en matière de protection des données".
Cette nouvelle investigation menée par Bruxelles vient s'ajouter à une première enquête sur le numéro un mondial du logiciel soupçonné d'abus de position dominante dans le secteur des systèmes d'exploitation (Windows).
Concernant Passport et la collecte de données individuelles, la Commission européenne peut simplement "conseiller" les Etats membres de l'Union sur l'interprétation de la directive en matière de protection de données.
Les Etats sont les seuls à pouvoir prendre des décisions et d'éventuelles sanctions.
"La question de savoir si, et dans quelle mesure, la directive s'applique à une base de données située en dehors de l'Union, en particulier lorsque les données sont collectées directement auprès d'internautes, est une question complexe", a souligné Frits BOLKESTEIN.
C'est pourquoi la Commission européenne et les autorités nationales examinent "soigneusement" la question.
Aux Etats-Unis, Passport a déjà fait couler beaucoup d'encre. Plusieurs organisations de défense des consommateurs ont déposé plainte auprès de la FTC (Federal Trade Commission - commission fédérale du commerce) pour atteinte à la vie privée...
Ce système offre la possibilité aux sites partenaires de Microsoft de consulter les informations personnelles de l'internaute stockées dans la base de données de Passport : identité, coordonnées, numéro de carte bancaire, etc. Il permet également à l'internaute de ne pas réintroduire ces informations à chaque visite.
La Commission européenne a décidé d'étudier "en concertation avec les autorités nationales" la compatibilité du système avec "la législation européenne en matière de protection des données".
Cette nouvelle investigation menée par Bruxelles vient s'ajouter à une première enquête sur le numéro un mondial du logiciel soupçonné d'abus de position dominante dans le secteur des systèmes d'exploitation (Windows).
Concernant Passport et la collecte de données individuelles, la Commission européenne peut simplement "conseiller" les Etats membres de l'Union sur l'interprétation de la directive en matière de protection de données.
Les Etats sont les seuls à pouvoir prendre des décisions et d'éventuelles sanctions.
"La question de savoir si, et dans quelle mesure, la directive s'applique à une base de données située en dehors de l'Union, en particulier lorsque les données sont collectées directement auprès d'internautes, est une question complexe", a souligné Frits BOLKESTEIN.
C'est pourquoi la Commission européenne et les autorités nationales examinent "soigneusement" la question.
Aux Etats-Unis, Passport a déjà fait couler beaucoup d'encre. Plusieurs organisations de défense des consommateurs ont déposé plainte auprès de la FTC (Federal Trade Commission - commission fédérale du commerce) pour atteinte à la vie privée...
