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Après les bruits ayant circulé sur le dépôt de bilan de Médiabarre, et les déboires du pionnier AllAdvantage aux États Unis, le surf rémunéré semble revoir son modèle.
Au début de l'année 1999, la société Alladvantage invente un concept novateur de rémunération des internautes. En fait, celui-ci est payé pour voir de la publicité qui défile dans une petite fenêtre (connue sous le nom générique de "cashbar") lorsqu'il est connecté sur Internet. Alladvantage propose donc de reverser une partie de l'argent que les annonceurs payent pour que leur publicité s'affiche sur l'écran de l'internaute. Le succès est immédiat et foudroyant : les annonceurs sont intéressés par ce nouveau mode de promotion de leurs services et produits, les internautes adhèrent en masse au programme. Aussi, très vite, de nombreuses sociétés (environ une cinquantaine) créent des offres similaires. Mais le surf rémunéré, destiné à attirer surfeurs et annonceurs, a en réalité rencontré un succès bien plus important chez la première cible car coté annonceurs, on s'est vite aperçu que les taux de retour sur les clics étaient faibles. Le pionnier américain Alladvantage fut le premier à subir les revers d'un modèle peut-être trop attractif. En juin 2000, la société arrêtait son offre de rémunération fixe à 50 cents (un peu plus de 3 F) par heure de connexion. En novembre, elle réduisait ses effectifs de 40 %. Aujourd'hui, la société annonce la fermeture de ses services déclarant que « l'évolution des marchés publicitaires et financiers est telle depuis la création de la société, en 1999, qu'il est désormais impossible de poursuivre notre programme". Coté utilisateurs, on pouvait déjà lire sur les forums dédiés au surf rémunéré comme Picsou ou TopSurf, la hargne des internautes comme en témoigne ce message : « connecté presque 24h/24, depuis le 17 juillet 2000, j'ai gagné en tout et pour tout 212 F avec AllAdvantage ! Par contre, j'ai vu des dépôts de bilan, des changement de règlement (cela doit bien faire 4 fois qu'AllAdvantage me demande de confirmer leur nouveau règlement), des promesses non tenues (les 3 francs de l'heures illimités qui se transforment en 10 centimes avec un maximum de 20 heures), des pubs mensongères (SurfIsMoney qui affirme que l'on peut gagner 70.000 francs par mois alorsque depuis 3 mois, j'en suis à 100 francs dont je n'ai jamais vu la couleur sur mon compte bancaire). Et les autres: des médiabarres qui promettent aussi la lune et ne vous offre que les moyens de voir 10 pubs à 5 centimes par jour (Médiabarre : 8 mois de surf et 70 francs de gagné !) ». Ainsi, avec la crise aiguë qui touche la publicité sur Internet, le modèle semble de moins en moins viable. La faillite d'AllAdvantage marque-t-elle la fin du surf rémunéré qui n'aura duré que quelques mois en France ? Les différentes sociétés qui subsistent sont en tous cas en quête d'un nouveau modèle économique : partenariats avec des sites de commerce électronique, revente d'e-mails, sondage en ligne, informations, loteries...
Au début de l'année 1999, la société Alladvantage invente un concept novateur de rémunération des internautes. En fait, celui-ci est payé pour voir de la publicité qui défile dans une petite fenêtre (connue sous le nom générique de "cashbar") lorsqu'il est connecté sur Internet. Alladvantage propose donc de reverser une partie de l'argent que les annonceurs payent pour que leur publicité s'affiche sur l'écran de l'internaute. Le succès est immédiat et foudroyant : les annonceurs sont intéressés par ce nouveau mode de promotion de leurs services et produits, les internautes adhèrent en masse au programme. Aussi, très vite, de nombreuses sociétés (environ une cinquantaine) créent des offres similaires. Mais le surf rémunéré, destiné à attirer surfeurs et annonceurs, a en réalité rencontré un succès bien plus important chez la première cible car coté annonceurs, on s'est vite aperçu que les taux de retour sur les clics étaient faibles. Le pionnier américain Alladvantage fut le premier à subir les revers d'un modèle peut-être trop attractif. En juin 2000, la société arrêtait son offre de rémunération fixe à 50 cents (un peu plus de 3 F) par heure de connexion. En novembre, elle réduisait ses effectifs de 40 %. Aujourd'hui, la société annonce la fermeture de ses services déclarant que « l'évolution des marchés publicitaires et financiers est telle depuis la création de la société, en 1999, qu'il est désormais impossible de poursuivre notre programme". Coté utilisateurs, on pouvait déjà lire sur les forums dédiés au surf rémunéré comme Picsou ou TopSurf, la hargne des internautes comme en témoigne ce message : « connecté presque 24h/24, depuis le 17 juillet 2000, j'ai gagné en tout et pour tout 212 F avec AllAdvantage ! Par contre, j'ai vu des dépôts de bilan, des changement de règlement (cela doit bien faire 4 fois qu'AllAdvantage me demande de confirmer leur nouveau règlement), des promesses non tenues (les 3 francs de l'heures illimités qui se transforment en 10 centimes avec un maximum de 20 heures), des pubs mensongères (SurfIsMoney qui affirme que l'on peut gagner 70.000 francs par mois alorsque depuis 3 mois, j'en suis à 100 francs dont je n'ai jamais vu la couleur sur mon compte bancaire). Et les autres: des médiabarres qui promettent aussi la lune et ne vous offre que les moyens de voir 10 pubs à 5 centimes par jour (Médiabarre : 8 mois de surf et 70 francs de gagné !) ». Ainsi, avec la crise aiguë qui touche la publicité sur Internet, le modèle semble de moins en moins viable. La faillite d'AllAdvantage marque-t-elle la fin du surf rémunéré qui n'aura duré que quelques mois en France ? Les différentes sociétés qui subsistent sont en tous cas en quête d'un nouveau modèle économique : partenariats avec des sites de commerce électronique, revente d'e-mails, sondage en ligne, informations, loteries...
