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Les éditeurs pourraient acheter à une recommandation positive envoyée par e-mail à ses clients moyennant la somme de 10.000 dollars.
Société en deficit cherche désespérement sources de revenu ! Amazon.com, après avoir annoncé la semaine passée, la suppression de 1300 postes afin deparvenir à l'équilibre, envisage maintenant de faire payer les éditeurs pour publier des recommandations positives dans les courriers électroniques promotionnels envoyés à ses clients. Selon le Wall Street Journal, les éditeurs pourraient acheter à Amazon.com un avis positif sur certains ouvrages pour 10.000 dollars. Mais ce n'est pas tout : la librairie en ligne obligerait les éditeurs à acheter un espace publicitaire sur son site, pour un minimum de 7.000 dollars, précise le quotidien américain. Les e-mails promotionnels d'Amazon contenaient déjà des recommandations, mais celles ci étaient jusqu'à présent gratuites et émises par un comitééditorial indépendant. Le groupe a précisé aux éditeurs qu'il distinguerait dans ses messages promotionnels les recommandations payantes des recommandationsindépendantes, mais le lecteur du message devra activer un lien renvoyant au site d'Amazon pour obtenir cette information. La plus grande société de commerce électronique américaine confondrait-elle publicité et conseils éditoriaux objectifs ? De quoi en tous cas déboussoler le lecteur.
Société en deficit cherche désespérement sources de revenu ! Amazon.com, après avoir annoncé la semaine passée, la suppression de 1300 postes afin deparvenir à l'équilibre, envisage maintenant de faire payer les éditeurs pour publier des recommandations positives dans les courriers électroniques promotionnels envoyés à ses clients. Selon le Wall Street Journal, les éditeurs pourraient acheter à Amazon.com un avis positif sur certains ouvrages pour 10.000 dollars. Mais ce n'est pas tout : la librairie en ligne obligerait les éditeurs à acheter un espace publicitaire sur son site, pour un minimum de 7.000 dollars, précise le quotidien américain. Les e-mails promotionnels d'Amazon contenaient déjà des recommandations, mais celles ci étaient jusqu'à présent gratuites et émises par un comitééditorial indépendant. Le groupe a précisé aux éditeurs qu'il distinguerait dans ses messages promotionnels les recommandations payantes des recommandationsindépendantes, mais le lecteur du message devra activer un lien renvoyant au site d'Amazon pour obtenir cette information. La plus grande société de commerce électronique américaine confondrait-elle publicité et conseils éditoriaux objectifs ? De quoi en tous cas déboussoler le lecteur.
