Ce document doit être remis, aujourd'hui, à la secrétaire d'État à la Famille Nadine Morano qui l'avait commandé en mars dernier. Agnès Vincent-Deray, chargée de diriger la rédaction du rapport insiste sur « l'urgence à agir », évoquée par les personnes interrogées par les 19 membres (pédopsychiatres, sociologues, représentants du monde de la radio de la télévision et d'internet) de la commission.
Outre la création d'une fondation chargée de mettre en place un « programme national pour l'éducation aux médias », le rapport préconise 14 mesures, dont une formation obligatoire sur ce thème. Car l'individualisation, la délinéarisation et l'interactivité des contenus audiovisuels rendent « inopérants les dispositifs traditionnels de protection de l'enfance comme la signalétique », note le rapport. D'autres parts, « l'apparente anonymisation de l'accès à internet peut véhiculer des illusions comme la virtualité des actes et un certain sentiment d'impunité », ajoute-t-il.