Il deviendrait ainsi possible de communiquer techniquement avec YouTube depuis un autre site Internet, ou depuis une application. Parmi les fonctionnalités accessibles au travers de ces API, YouTube évoque bien sûr l'envoi de vidéos vers ses serveurs, mais aussi la possibilité de commenter, d'effectuer des recherches ou de mettre au point sa propre interface pour le lecteur vidéo, basé sur la technologie Flash d'Adobe. Les fonctionnalités précédemment introduites, comme la faculté de publier sur son propre site une vidéo hébergée par YouTube, restent d'actualité.
La filiale vidéo de Google donne quelques exemples des applications concrètes pouvant résulter de cette combinaison à des applications tierces, avec l'éditeur EA par exemple, qui permettra dans le cadre du jeu Spore de réaliser des captures vidéo de sa créature pour les envoyer directement sur YouTube. Google Maps, le système de cartographie en ligne pour lequel existent déjà de nombreuses applications composites, a démontré en son temps le bénéfice que pouvait retirer d'une ouverture partielle un service populaire.
Résolution revue à la hausse
Sur certaines de ses vidéos, YouTube propose maintenant une option permettant d'opter pour une image de qualité supérieure au détriment d'une consommation de bande passante plus importante. Contrairement à ce que fait Dailymotion, qui propose une sélection de contenus encodés en 720p, YouTube s'arrête pour l'instant à une résolution de 480 x 360 pixels. Le gain de qualité est donc sensible, mais limité. Bien que récemment évoquée, la vidéo en direct n'est toujours pas au programme.