D’ici fin 2021, on pourra utiliser Starlink en mobilité (avec une grosse antenne quand même)

19 avril 2021 à 09h30
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© Starlink / SpaceX
© Starlink / SpaceX

Le « fournisseur d'accès Internet du futur », dont la fin de la bêta a été annoncée pour cet été, autoriserait, d'ici la fin de l'année, à s'affranchir d'un toit et d'une prise murale pour être utilisée à partir de véhicules de grande taille.

Pour l'instant Starlink requiert une parabole qui, bien que simple à installer, ne peut pas être déplacée d'une région à une autre. La constellation de satellites n'est pour l'instant pas assez développée pour permettre un accès constant et stable à Internet sur l'entièreté du globe. Or, cela ne saurait tarder : SpaceX a en effet déposé, ce vendredi, à la FCC, la commission des communications américaine, une demande détaillant les plans de l'entreprise sur le futur du service internet.

Starlink partout sauf dans sa voiture

La prochaine ambition d'Elon Musk serait donc de proposer Starlink aux marins, aux aviateurs et aux routiers d'ici fin 2021. SpaceX serait activement en train de développer une version portable de sa parabole « Dishy McFlatFace » pour des véhicules de grande taille comme des camions, des bateaux ou certains avions.

D'après Musk, les Tesla et autres petits véhicules ne sont pas la priorité de l'entreprise, jugés trop petits pour accueillir les systèmes portables de Starlink. En plus de cette annonce, SpaceX a confirmé que la première version de Starlink pourra elle aussi être déplacée d'une région à l'autre, dans le cas d'un déménagement par exemple.

Source : The Verge

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Commentaires (4)

Niverolle
Donc aucune chance pour la téléphonie mobile. On va donc devoir rester sur de petites constellations (Iridium, Globalstar, …) ou du géostationnaire (Inmarsat, Thuraya, …) avec toutes les limitations que cela implique en terme de couverture (régions polaires, masque montagneux, …).
Pierro787
Cela dit ça montre que ceux qui comparent cette offre avec une connexion avec une parabole fixe sur satellite géostationnaire avaient tout faux. Starlink permet d amener son kit n importe où, sans pointage précis ce qui est loin d être le cas des offres comme celle de NordNet.
Niverolle
Oui, mais il n’a pas fallu attendre Starlink pour rendre cela possible (NordNet n’est pas l’unique acteur de l’internet satellitaire, loin s’en faut).
philouze
là tu parles d’ultra-mobile, mais iridium fait son gras sur le naval (tous les marins qui font de la traversée, du plus gros cargo au plus petit voilier sont équipés) et c’est un énorme marché perdu.<br /> Ensuite … iridium est placé beaucoup plus haut, pourtant là ou il fallait une valise-antenne il y a 15 ans tu as un (gros) mobile aujourd’hui ou une petit antenne qui réémet vers ton mobile aujourd’hui.<br /> Starlink est allé au plus simple mais avec sa galaxie beaucoup plus basse, je ne doute pas qu’à terme on aura de tout petits devices
Niverolle
Iridium orbite à 780 km, c’est effectivement plus haut, mais quand même pas autant qu’une orbite géostationnaire qui pour le coup est effectivement beaucoup plus haute. Pour l’instant la couverture d’Iridium reste intéressante du fait de la liaison inter-satellite (même si le nombre un peu faiblard de satellites fait que le masque montagneux peut devenir casse-bonbon).<br /> Je suis un habitué des solutions satellitaires. On nous promet monts et merveilles à chaque nouvelle constellation, sauf que je suis toujours resté sur ma faim. On verra si Starlink sera l’exception (c’est trop tôt pour le savoir) …
philouze
je dirais qu’au delà de l’altitude, cruciale pour le «&nbsp;ping&nbsp;», irridium : 90 sat dont une 60aine réellement actifs , Starlink 420 sat maintenant ( 7x plus) , plusieurs 10aines de milliers à terme.<br /> Devrait pas y avoir photo du tout
Niverolle
Pas tant que ça, car plus l’orbite est basse, plus la fauchée est étroite, et plus il faut de satellites. Et même beaucoup plus, car ce n’est pas proportionnel. Là où il suffit de trois satellites en orbite géostationnaire pour couvrir toute la ceinture terrestre (donc à l’exclusion des régions polaires), il en faut des centaines en orbite basse, et des milliers en orbite très basses. Donc si on prend en compte le problème des masques (urbain, montagneux ou végétal), le nombre de 42000 n’est pas déconnant. A contrario, avec sa soixantaine, la constellation Iridium a été dimensionné essentiellement pour les marins et les aviateurs (et le porte-monnaie qui va bien ). Et grâce à la liaison inter-satellite, Iridium couvre la planète sans la contrainte de devoir rester à proximité d’une antenne relais (sans liaison inter-satellite, il ne suffit pas d’être dans la fauchée du satellite, il faut en plus qu’une antenne relais le soit elle aussi). A terme, Starlink devrait proposer beaucoup mieux (par liaison laser), mais il est un encore un peu tôt pour pouvoir en juger.
philouze
je n’ignore pas ces problèmes, et c’est précisément le nombre que ça impose qui faisait dire par le passé que c’était irréalisable.<br /> N’empêche, les performances ébouriffantes sont déjà là, j’insiste : c’est mort pour l’Irridium.<br /> Je comptais faire une transat : dès que starlink est dispo en mobilité, pourquoi je prendrais du Irridium ? quel boss de cargo prendra du Irridium, à devoir compter les mails et les échanges avec sa samille alors qu’il va pouvoir, pour la moitié du prix, streamer sa série Netflix ?<br /> juste pour mémoire :<br /> Numerama – 23 Feb 21<br /> Elon Musk promet de doubler les débits de Starlink en 2021<br /> Sur Twitter, Elon Musk a annoncé que la qualité de service de Starlink allait faire un bond important en 2021 avec des débits plus élevés et une latence moins élevée.<br />
Niverolle
Il n’y a pas que le nombre, mais aussi la durée de vie des satellites en orbite très basse (généralement de l’ordre de 5 ans). Aujourd’hui, on sait faire des petits satellites «&nbsp;jetables&nbsp;» pour relativement pas cher. Donc, même si l’investissement reste monumental, ça a beaucoup plus de sens qu’il y a une vingtaine d’année lorsque Iridium a été lancée ! D’ailleurs la concurrence va être acharnée (et soutenue à grand coup d’aide publique).<br /> Lorsque la pandémie sera passée, j’ai prévu de gravir le Chimborazo avec, en redondance du cellulaire, un téléphone satellitaire dans le sac à dos. En l’état Starlink ne me sera pas d’une grande aide, donc ce sera avec un Inmarsat : peu importe la latence, le satellite géostationnaire sera idéalement placé, au dessus de ma tête, et le taux de disponibilité du service d’Inmarsat est excellent (au fond, c’est ce qui compte lorsque l’on doit déclencher un secours). En Himalaya ou au plus haute latitude, j’aurais choisi un Iridium.
philouze
attends quoi, trois ans ? tu l’auras le mini starlink device, je parie… une bière tiens <br /> relance moi si je loose, ce sera avec plaisir, un petit colis
Niverolle
Franchement, je l’espérais sans trop y croire (le signal d’un téléphone est faible et donc surement difficile à capter correctement sur une si petite plateforme). Mais là, avec cette annonce officielle qui exclu même les Tesla (alors que pour le coup, j’aurais parié dessus sans la moindre hésitation), ben …
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