Afin d'encourager les français à avoir une activité professionnelle, l'Etat avait mis en place un système permettant à un client de payer moins d'impôt lorsqu'il a recours à une aide à domicile. L'assistance et la réparation informatique entrent dans ce cadre et un client peut donc déduire la moitié de la somme payée de ses impôts sur le revenu.
En période de rigueur budgétaire, cette mesure est contestée. En effet, ces réductions d'impôts accordées aux français sont autant de de revenus qui n'entrent pas dans les caisses de l'Etat. Comme le rapportent Les Echos, la Commission des Finances de l'Assemblée nationale a déjà voté en faveur d'une limitation de ces aides fiscales.
De son côté, le Syntec informatique dénonce une mesure contre-productive contre l'Economie française. Il souligne que cet amendement pourrait permettre à l'Etat de gagner « environ 100 millions d'euros de taxes. Mais il aurait pour conséquence immédiate une chute brutale du marché de l'aide informatique à domicile, mettant en danger plus de 10 000 emplois de jeunes techniciens ».
L'organisation estime donc que les effets de cette mesure sur les emplois des informaticiens seraient désastreux. En attendant, le Syntec invite les députés à réfléchir sur l'opportunité de raboter cette aide. Reste à savoir quel sera le vote des élus lors du scrutin final devant l'Assemblée nationale.