Test Bowers & Wilkins PX7 S2 : le plus premium des casques ANC s’améliore presque partout

Guillaume Fourcadier
Spécialiste Audio
03 août 2022 à 18h30
5
Bowers & Wilkins PX7 S2

Troisième modèle circum-auriculaire de la gamme PX de Bowers & Wilkins, le PX7 S2 ne ressemble de prime-abord qu’à une légère itération du précédent PX7. Casque plus luxueux et un peu moins technologique que les Bose Headphones 700 et Sony WH-1000Xm4, il représente une mouvance techno-premium de l’audio nomade, parfaitement armée face aux mastodontes du genre.

Toujours plus luxueux, doté d’un meilleur son et d’une réduction de bruit optimisée, le PX7 S2 est plein de promesses. Sont-elles tenues pour autant, et justifient-elles cette tarification (430 euros) ?

Bowers & Wilkins PX7 S2
  • Fabrication bien au-dessus de la concurrence
  • Confort
  • Excellente sonorité
  • Très bonne autonomie
  • Support du multipoint
  • 24 bits/96 kHz en USB-C
  • ANC en légère régression par rapport au PX7
  • microphones très moyens en milieux bruyant et venteux
  • Application avare en réglage

Le casque le plus premium de sa gamme

Retour vers le futur pour ce nouveau modèle de Bowers & Wilkins. En effet, le casque propose un étonnant mélange entre le premier PX et le plus récent PX7. Le design est ainsi plus proche du tout premier modèle de la gamme, avec une coque légèrement plus anguleuse que sur le PX7, et disposée en deux parties. La seconde partie est ainsi représentée par une petite excroissance à l’arrière, excroissance qui avait disparue dans la masse avec le PX7.

Bowers & Wilkins PX7 S2

Certains préfèreront justement le design bombé de ce dernier, mais le PX7 S2 apporte selon nous une dimension plus premium, à la fois vintage (dans le bon sens du terme) et sobre. Surtout, une impression de montée en gamme se fait ressentir à travers une meilleure utilisation des matériaux. Sur ce point, les Sony et Bose sont relégués à des années-lumière, malgré une tarification équivalente. La structure du casque est conçue à partir d’un mélange de polymère et de fibre de carbone, et la partie externe des coques est visiblement en aluminium anodisé. Bowers ne lésine pas non plus sur la qualité des tissus (arceau et contour des coques) et de la sellerie. Notons également que les coussinets sont facilement remplaçables, cela via un système d’encoches.

Pour ne rien gâcher, l’assemblage est tout simplement parfait. Aucun défaut visible, aucun bruit de structure, un réglage d’arceau souple et régulier, une impression de densité et de solidité, le PX7 S2 est tout simplement le casque le plus premium de cette gamme de prix. Il faut atteindre des modèles comme l’Apple Airpods Max, ainsi que les H9 et H95 de Bang & Olufsen pour retrouver une équivalence.

Bowers & Wilkins PX7 S2

A l’instar de bien des modèles modernes, ce côté haut de gamme parait indissociable d’un petit défaut : une structure non pliable. Le casque ne peut en effet que rabattre ses coques à plat. En pratique, cela n’est pas si grave, d’autant que ce rabattement est possible dans les deux sens. L’appareil est évidemment livré avec une housse de transport rigide, qui comprend un compartiment pour les câbles.

Si le poids reste globalement le même que sur la version précédente (nous l’avons mesuré autour de 310 g), le confort effectue un saut en avant. Le repose-tête est sensiblement plus épais que son prédécesseur, la pression du casque sur la tête est plus faible (latéralement), et les coussinets sont plus moelleux, en plus d’arborer un revêtement de meilleure qualité. Le constat est logique : plus aucune pression au sommet du crâne (ce qui pouvait arriver sur le PX7), et une véritable amélioration sur les longues sessions, le tout avec une tenue exemplaire. Les QC45 de Bose et WH-1000Xm4 de Sony gardent encore la main, mais le PX7 S2 est peut-être le confortable des casques nomade autour des 300 g.

Fiche technique Bowers & Wilkins PX7 S2

Résumé

Type de casque
Fermé
Forme
Circum-aural
True Wireless
Non
NFC
Non
Autonomie
30h

Conception

Type de casque
Fermé
Taille des transducteurs
40mm
Type de transducteur
Transducteur dynamique
Diamètre du transducteur
43,6mm
Forme
Circum-aural
Pliable
Non
Contrôle du volume
Sur le casque
Micro
Oui
Poids
307g

Connectivité

Sans-Fil
Oui
True Wireless
Non
NFC
Non
Bluetooth
Oui
Version bluetooth
5
Liaison filaire
Non
Distance transmission
10m

Alimentation

Autonomie
30h
Temps de charge
2h
Connectique de charge
USB Type C
Batterie amovible
Non
Recharge via boîtier
Oui

Spécifications audio

Codecs Bluetooth
SBC, AAC, AptX, AptX HD, AptX Adaptative
High-Res audio
Non
SPL Max
98.11 dB
Réduction de bruit active
Oui

Ergonomie tout en boutons, et application… présente

Bien plus conservatrice, l’ergonomie de l’appareil est surtout marquée par une régression que certains appellent modernité : la disparition de l’entrée jack. Que les amoureux de filaire (dont je fais partie) se rassurent, cette fonction est toujours présente. En effet, l’entrée USB-C sert de port de charge, mais également d’interface audio. Il est ainsi possible de connecter l’appareil sur une sortie USB, type PC ou smartphone, et même sur une sortie jack. Cette liaison a l’avantage de ne pas couper les connexions Bluetooth en cours. Les deux câbles, USB-C vers USB-C, et USB-C vers jack, sont fournis. Il n’y a donc pas à dépenser des dizaines d’euros supplémentaires (coucou Apple). En USB-C, l’appareil peut accueillir des flux PCM natifs jusqu’en 24 bits/96 kHz.

Bowers & Wilkins PX7 S2

Néanmoins, le passage par cette interface USB-C implique que le casque soit chargé. Le PX7 S2 n’est donc plus du tout utilisable en mode passif, ce qui limite donc sa durée de vie potentielle et sa praticité.

La navigation du PX7 S2 reprend à l’identique ce qui existait déjà sur son grand frère, avec une disposition tout en boutons. Sur la tranche gauche, nous retrouvons un unique bouton. De base, celui-ci permet de basculer entre les différents modes de réduction de bruit, mais il est également possible de l’assigner à un appel à l’assistant vocal du smartphone.

Sur la tranche droite, Bowers insère son habituelle triplette : le bouton de navigation (lecture/pause/navigation dans les pistes), et les boutons de volume. Afin de mieux identifier le bouton de navigation, le constructeur se permet de le texturer légèrement. Enfin, un commutateur permet d’allumer et éteindre le casque, ainsi que déclencher la procédure d’appairage.

Bowers & Wilkins PX7 S2

Si jusque-là, rien de vraiment inférieur au modèle Sony, l’application Bowers & Wilkins Music (testée en version 2.0.0 avec casque sous firmware 1.0.0) montre qu’il y a encore des progrès à faire. Très simple et très accessible, celle-ci est malheureusement très limitée. Bien sûr, la déferlante de réglages de l’appli Sony Headphones n’est pas forcément bonne pour tout le monde, mais B&W n’a pas pris la peine de travailler des éléments un tant soit peu avancés, comme l’égalisation. On ne retrouve en ce sens qu’un simple ajustement des basses et des aigus, ce qui limite fortement le concept d’égalisation. A côté de cela, quelques petits apports demeurent, comme la possibilité d’activer ou désactiver des capteurs de présence, l’utilisation d’une veille automatique, l’assignation du bouton situé sur la tranche gauche (ANC ou appel à l’assistant), ou encore le réglage du mode ANC à la volée.

Bowers & Wilkins PX7 S2

Toutefois, B&W promet de s’étoffer à l’avenir, en particulier via l’intégration de services de streaming. Rien de révolutionnaire, mais de quoi lui donner plus d’intérêt. Avec un égaliseur digne de ce nom, nous aurions déjà une application vraiment utile.

Connectivité au top, ne manque que le Bluetooth LE Audio

Sans que nous considérions cela comme un grand reproche, l’absence de compatibilité avec le futur standard Bluetooth LE Audio est un peu dommageable. Nous faisions ce reproche à Sony, nous le faisons aussi à Bowers & Wilkins, qui est généralement en avance sur son temps en matière de Bluetooth (notamment sur les codecs next-gen). Oui, ce standard n’est pas encore disponible, mais il le sera bien avant la sortie des futurs WH-1000Xm6 et PX7 S3.

Bowers & Wilkins PX7 S2

C’est bien la seule chose que nous reprochons au PX7 S2, qui cumule les bons points. Le premier d’entre eux est l’inévitable support de la connexion multipoint, qui permet de se connecter à deux appareils en simultané et de basculer entre les flux. A ceci s’ajoute l’intégration de l’appairage rapide Google Fast Pair, toujours pratique pour les possesseurs de smartphones Android.

A l’image de son précédent casque, Bowers & Wilkins bascule davantage du côté Qualcomm que du côté Sony. Le PX7 S2 prend ainsi en charge les codecs SBC, AAC, AptX, AptX HD, et AptX Adaptive, mais fait l’impasse sur le LDAC. L’AptX Adaptive étant un codec new-gen particulièrement évolué, pas trop énergivore et stable, il reste un choix nécessairement plus pragmatique que le LDAC à l’usage.

Bowers & Wilkins PX7 S2

Surtout, quel que soit le codec (mais particulièrement en AAC), le casque jouit d’une stabilité et d’une portée excellentes. Nous n’avons jamais eu de décrochage en utilisation normal, et les tests de portée ont donné l’un des meilleurs résultats jamais vu pour un casque Bluetooth.

Isolation active en mode régression, et micros venteux

Avez-vous déjà vu un casque avec un moins bon ANC que son prédécesseur ? Maintenant oui.

En effet, le PX7 S2, malgré les discours de la marque, n’est tout simplement plus aussi performant que son aîné sorti il y a pourtant deux ans et demi. A qui la faute ? Peut-être les coussinets plus respirants, et leur serrage moins important. En effet, si l’atténuation est très proche dans les basses et bas-médiums, elle perd de son efficacité dans les haut-médiums et sur les voix en général.

Mesure de l'isolation du casque. En rouge : le signal témoin. En vert : isolation passive. En violet : isolation active. En marron, le mode transparence. Nous ne somme clairement pas dans une performance aussi spectaculaire qu'avec les meilleurs modèles.
Mesure de l'isolation du casque. En rouge : le signal témoin. En vert : isolation passive. En violet : isolation active. En marron, le mode transparence. Nous ne somme clairement pas dans une performance aussi spectaculaire qu'avec les meilleurs modèles.

A ce titre, la réduction de bruit active propose un rendu globalement efficace, en-deçà des Sony, Bose et Apple, mais tout de même très correct. Selon les situations, cette bulle de silence va néanmoins montrer une régression par rapport à la génération précédente. Cet ANC peut faire illusion contre les Sony et Bose face aux sonorités régulières, mais n’est plus aussi efficace dans les cas de figure complexes.

Sans surprise, l’isolation passive campe sur cette logique (moins efficace contre les voix), mais reste d’un bon niveau.

Le mode Transparence (traduit étrangement par "passe au travers" dans l’application) est correct, puisque suit presque parfaitement les basses et les médiums. Mais, à défaut de s’effondrer, la récupération des fréquences aigus est encore un peu erratique pour donner un résultat totalement naturel. Nous avons vu bien pire en la matière ceci dit.

Dernier point, le kit main-libre. Ici, malgré la belle mise en avant des microphones sur les coques (visibles à l’arrière des tranches), la qualité est en deçà des attentes. En environnement calme, la captation est plutôt naturelle, pas trop marquée par les artefacts. Mais dès que le bruit ou le vent apparaissent, les choses se gâtent. La réduction de bruit est bien là… peut-être un peu trop, puisque tend à sabrer la voix, effacer les fin de phrases, etc…

Bowers & Wilkins PX7 S2

Autre problème, la très grande sensibilité du casque au vent, même à faible vitesse. Enfin, l’appareil n’aime pas non plus les bruits impulsionnels trop proches (comme une cuillère qui tombe ou les bruits de clés), ceux-ci ayant tendance à faire saturer le microphone.

Autonomie royale

Bien plus coriace que ses microphones, la batterie est l’une des grandes forces du Bowers & Wilkins PX7 S2. Annoncée à 30 h, elle dépasse assez clairement nos attentes.

Via le codec AptX Adaptive, réduction de bruit activée, nous sommes parvenus autour des 29 h. En désactivant la réduction de bruit et en passant sur codec AAC (via iphone), cette endurance grimpe même autour des 42 h. Nous sommes ainsi dans les eaux du WH-1000Xm5, et même un peu mieux, ce qui n’est pas un mince exploit.

Un son au sommet de la biocellulose

Même parmi les appareils haut de gamme, Bowers a toujours cultivé une certaine différence. Celle-ci s’exprime principalement à travers l’utilisation de transducteurs dynamiques à membrane en biocellulose. Sans faire de généralité absolue, ce matériau se caractérise souvent par une signature sonore très typée : basses en avant, puis baisse constante jusqu’au début des aigus, avant de retrouver quelques pics un peu erratiques. Si le son est généralement agréable, assez chaud, il est rarement naturel, et manque sensiblement de précision dans les haut-médiums et les aigus.

Bowers & Wilkins PX7 S2

Le PX7 premier du nom affichait déjà un rendu plus qu’acceptable, le PX7 S2 se permet de clairement monter le niveau. La différence majeure se trouve dans le début des aigus et les haut-médiums, moins en retrait qu’avant. Il n’y a plus cet effet de manque, de son un peu boueux, que l'on pouvait avoir.

Le casque se livre toujours à une accentuation marquée dans les basses, mais celle-ci est un peu plus subtile et maitrisée. La sonorité est ronde, assez puissante, mais jamais voilée (comme cela pouvait être le cas). De même, le PX7 S2 parvient à ne pratiquement plus faire déborder son accentuation basseuse dans les bas-médiums. Enfin, quelques légers pics demeurent dans les aigus, ce qui va dynamiser l’écoute, avec quelques limites. Les pistes vraiment agressives ont tendance à rendre l’écoute artificielle, mais cela reste rare.

Mesure (compensée) de la réponse en fréquence, pratiquement identique avec tous les modes sonores. L'accentuation dans les basses est bien là, mais pas déraisonnable, et le creux dans les haut-médiums est presque effacé. Ici, le plateau des 3 kHz - 5 kHz est une petite exagération de la mesure (quelques dB trop haut)
Mesure (compensée) de la réponse en fréquence, pratiquement identique avec tous les modes sonores. L'accentuation dans les basses est bien là, mais pas déraisonnable, et le creux dans les haut-médiums est presque effacé. Ici, le plateau des 3 kHz - 5 kHz est une petite exagération de la mesure (quelques dB trop haut)

Dès lors, la signature sonore se rapproche davantage d’un WH-1000Xm5 : ronde et marquée par quelques pics tardifs dans les aigus. Cela constitue l’occasion pour B&W de montrer l’avantage du transducteur à membrane biocellullose par rapport au transducteur Sony dans le bas du spectre. Le Sony est ainsi plus percutant, mais possède moins d’ampleur, il déborde également un peu plus sur les voix. Le Xm5 possède un côté un peu plus spectaculaire, mais moins fin. Le Bowers est aussi polyvalent, mais souvent moins piquant, tout en conservant un excellent niveau de détails. La scène sonore de ce dernier, pas extrêmement profonde, profite d’une belle largeur et d’une excellente capacité à séparer les instruments et voix.

Les améliorations possibles du casque sont évidemment à chercher du côté des aigus, qui ne font pas montre d’une extrême linéarité. Toutefois, ils abandonnent largement l’effet montagne russe des précédents PX7. Le PX7 S2 est clairement plus riche et plus maitrisé, plus passe-partout. Sans mettre une claque, il se hisse à la hauteur des excellents élèves de cette gamme de prix, et s’éloignent clairement des quelques errements des casques à membrane cellulose. Pour qui ? Pour ceux qui apprécient les signatures sonores chaleureuses et dynamiques, mais pas caricaturales. Pas parfait, mais agréable et technique à la fois.

L’avis de Clubic

9

Presque irréprochable, le nouveau casque PX7 S2 est bien plus qu’une V2 paresseuse du premier PX7. Tout ou presque profite d’une amélioration, à commencer par la partie sonore et la fabrication. Ajoutez à cela son autonomie grandiose et sa connectivité irréprochable, et vous avez une formule parfaite.

Parfaite ? Pas tout à fait. Le constructeur britannique douche nos espoirs par une petite régression dans la réduction de bruit active, et par une gestion des microphones franchement perfectible.

Reste que si le Bowers & Wilkins PX7 S2 ne détrône pas encore le roi Sony d’un point de vue technologique, c’est un produit plus travaillé sur le design, et qui affiche une meilleure qualité de fabrication. Un casque Bluetooth qui n’a tout simplement pas d’équivalent dans sa gamme de prix.

Les plus

  • Fabrication bien au-dessus de la concurrence
  • Confort
  • Excellente sonorité
  • Très bonne autonomie
  • Support du multipoint
  • 24 bits/96 kHz en USB-C

Les moins

  • ANC en légère régression par rapport au PX7
  • microphones très moyens en milieux bruyant et venteux
  • Application avare en réglage

Fabrication 10

Confort 9

Ergonomie 7

Connectivité 8

Réduction de bruit 7

Autonomie 9

Qualité sonore 9

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Guillaume Fourcadier

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Tombé dans l'audio depuis tout petit mais certainement pas audiophile, je navigue entre Hifi indécente et modèles plus abordables avec le même plaisir. Rédacteur audio sur Clubic et malheureux addict...

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Commentaires (5)

supernaz
Merci pour le test.
Marshall
La plupart de ces casques Bluetooth prennent en charge le AAC , or Spotify par ex distribue la musique en OGG , je lis parfois des personnes sur certains forums jurant qu’ils entendent une degradation du son du fait de la « conversion » OGG vers AAC , meme si perso je n’entend aucune difference entre Spotify web qui donne du AAC et Spotify desktop qui donne du OGG , est ce que cette difference est vraiment perceptible , ou est ce du délire d’audiophile persuadé d’entendre une difference parce qu’ils ont lu qu’il y avait une conversion?
eykxas
Et bien… Oui et non XD<br /> En règle générale, il n’y a pas de différence perceptible. Par contre dans certains cas, il n’y a des conversions d’échantillonnage. Une musique qui est par exemple à 48 KHz passe en 44.1 KHz, cela peut amener à une différence de timing dont l’oreille est très sensible. Ce n’est pas le fait de passer de OGG vers ACC qui pose ce problème, c’est juste la conversion d’échantillonnage. (l’effet est exactement le même si tu passe de OGG vers OGG mais que l’échantillonnage change).<br /> Après il faut aussi avoir le matériel capable de mettre en évidence ces minuscules différences. Ce dont sont incapable la quasi majorité des casques sans fil (ils ont en interne d’autre traitement numérique qui vont complètement masquer ces différences).<br /> Donc pour la grande majorité d’utilisateurs (voir tous) c’est juste un magnifique effet placebo ! (après, c’est un effet tout à fait valable selon moi, vu qu’il augmente ton plaisir. Donc que ce soit vrai ou une élucubration de l’esprit, le résultat est là).
Marshall
Merci pour ces explications claires , en effet je pense aussi que l’effet placebo joue à plein , en ayant fait l’expérience personnelle <br /> Quand j’ai acheté mon casque AirPods Max et que j’ai commencé à écouter la musique en Losless sur Apple Music j’étais persuadé que la qualité est tellement meilleure……jusqu’à ce que je comprenne que le son était converti en AAC 256 de toute manière donc absolument rien de mieux que la base
eykxas
Alors après, la conversion « à la volée » est peut être différente de la conversion faite en dur par les serveurs d’Apple quand tu lis directement la version AAC 256 (donc non lossless). Sans compter que l’AirPods Max a ses propre traitements. Donc ce qui sort de l’Airpods Max est peut être mieux que ce qui sort du tel (avant que le Max prenne le flux en charge).
guifou
Oui et non. Disons que les problèmes de timing existaient vraiment il y a 15-20 ans, mais c’est très loin d’être un problème maintenant. De même, les techniques modernes de conversion d’échantillonnage ont largement réduits les problèmes de bruit. Un peu comme le jitter, ce sont des problématiques qui étaient marquantes sur les anciens dac et systèmes de conversion, mais qui sont largement en dessous des seuils d’audibilités à l’heure actuelle (sur les puces et appareils pas trop mal pensés).
guifou
C’est dur à dire. Les deux codecs fonctionnent sur une même base (en grande partie du masquage psychoacoustique) et des mêmes outils mathématiques (conversion temps/fréquence type transformée de Laplace), mais ne les mettent pas en place de la même façon. On a donc forcément un principe « d’addition des dégradations sonores ».<br /> Mais en l’occurrence, le OGG 320kbs est tellement proche d’un FLAC 16bits à l’oreille que l’on part déjà d’une bonne qualité sonore. A moins de parler de codecs vraiment de mauvaise qualité (certain smartphone Android sous AAC, ou des SBC bas bitrate), il est plus important de se concentrer sur la qualité pur du casque et sur la qualité du mixage de la musique.<br /> On aime bien surévaluer la qualité des codecs, probablement parce que c’est le seul élément quantifiable (le bitrate) qu’on a sous la main pour évoquer simplement une qualité sonore.
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