Watch Dogs Legion : notre preview à la Paris Games Week 2019

Thibaut Popelier
Spécialiste Gaming
03 novembre 2019 à 11h00
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Watch Dogs Legion PGW

Au terme de notre séjour à la Paris Games Week, nous avons pu assister à une démonstration du très attendu Watch Dogs Legion. Dévoilé en grande pompe à l'E3 2019, le titre d'Ubisoft a profité du salon français pour se présenter à la presse comme aux visiteurs. Voici notre avis sur cette démo.

À l'annonce de Watch Dogs Legion, les développeurs ont appuyé sur une nouveauté majeure qui tentera de relancer l'intérêt autour de la saga. Le joueur n'incarne plus un héros mais n'importe quel PNJ se trouvant dans ce Londres futuriste. Dans un avenir proche, la capitale anglaise connaît une succession de crises importantes et les autorités ont totalement laissé tomber la population. Ainsi, des gangs violents se sont formés dans les différents quartiers. C'est dans ce contexte chaotique que le groupe DedSec (pour lequel le joueur travaille) tente de protéger les plus faibles et de soulever la population contre le régime. Mais avant cela, il va falloir arrêter la milice nommée Albion qui oppresse les londoniens.

Watch Dogs Legion PGW


Un héros aux multiples visages

Pour chaque démonstration réalisée à la Paris Games Week, les personnages changeaient. En effet, les PNJ sont générés de manière aléatoire et chacun possède son vécu, ses compétences ainsi que ses propres animations. Watch Dogs Legion n'a pas de véritable héros puisque n'importe quel habitant de Londres peut être contrôlé. Au total, l'escouade du joueur pourra être composée d'une vingtaine d'individus pour autant de personnages jouables. Cependant, il faut dans un premier temps recruter les PNJ en question en accomplissant des objectifs plus ou moins difficiles. Certaines personnes peuvent être d'accord avec les agissements de DedSec et d'autres plus réticentes. Ces dernières seront donc plus difficiles à convaincre de rejoindre notre fine équipe. Dans notre démo, il fallait récupérer des données compromettantes dans un complexe bien gardé pour recruter un PNJ.

Si nous mettons de côté cette fonctionnalité savamment mise en avant par Ubisoft, le gameplay de Watch Dogs Legion ne semble pas avoir beaucoup changé depuis le précédent opus. Il s'agit toujours d'un TPS dans lequel il est possible de pirater caméras de surveillance, smartphones, véhicules et autres appareils pour parvenir à nos fins. Pour parfaire l'arsenal du parfait hacker, des drones sont également mis à notre disposition. Les développeurs ont tout de même tenu à mettre en avant les choix laissés au joueur. Ainsi, une quête peut être accomplie différemment selon la classe du personnage contrôlé. Il en existe trois : l'Infiltrator qui met le paquet sur la furtivité, l'Enforcer qui utilise des armes lourdes et le Hacker qui, comme son nom l'indique, est spécialisé dans le hacking d'appareils en tout genre. Pour parfaire la dimension RPG, chaque londonien possède des bonus comme des malus et peut se voir octroyer des compétences.

Watch Dogs Legion PGW


Vivre ou mourir, il va falloir choisir !

En mettant bout à bout ces éléments, Watch Dogs Legion se pare d'un gameplay original et riche en possibilités. Si nous n'avons pas pu prendre la manette entre nos mains, nous avons tout de même remarqué une certaine lourdeur dans les déplacements. Par exemple, le personnage nous a semblé difficile à contrôler, en particulier dans les lieux exigus puisqu'il percutait régulièrement des PNJ qui n'en demandaient pas tant. Passé ce petit désagrément, les développeurs ont illustré un autre aspect important de ce troisième épisode : la mort permanente. En effet, si un membre de notre escouade meurt en mission, il faudra lui dire adieu. Il sera impossible de le soigner ou de recommencer à un checkpoint. Pour ne pas trop frustrer les joueurs, Ubisoft a pensé à tout. Ainsi, lorsqu'un personnage est grièvement blessé, il tombe à terre et il va falloir faire un choix : se rendre ou se relever. La première option l'enverra en prison (avec possibilité de libération plus tard) et la seconde est à double tranchant puisque le combat pourra reprendre mais potentiellement entraîner la fameuse mort définitive. Un procédé très ingénieux qui nous poussera à la prudence.

Sur le plan du gameplay, Watch Dogs Legion frappe très fort et sur le plan esthétique aussi. Cette démo était tirée d'une version alpha du jeu qui tournait sur PC. La ville de Londres est absolument magnifique avec une modélisation impeccable au niveau de bâtiments et un éclairage réaliste au possible. Autre bon point, le framerate était constant aussi bien à pied qu'à bord d'un véhicule. Seuls les personnages semblaient manquer de détails sur leur visage. Pour le reste, c'est tout simplement parfait. Nous verrons si le jeu s'en sort aussi bien sur PS4 et Xbox One mais pour le moment, c'est la grosse claque graphique !

Watch Dogs Legion PGW


Conclusion

Cette démo de Watch Dogs Legion aura sans doute été la plus marquante de la Paris Games Week. À la fois généreuse en contenu et focalisée sur du gameplay, la présentation avait tout pour plaire. Si cette jouabilité ne chamboulera pas le monde des TPS (Third Person Shooter), la fonctionnalité permettant de recruter n'importe quel PNJ apporte une petite touche de renouveau qui fait diablement plaisir. Nous avons hâte de plonger dans ce Londres futuriste et criant de réalisme lorsque le jeu sortira sur PS4, Xbox One et PC courant 2020.
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Commentaires (1)

rsebas3620
si connection internet obligatoire meme pour le solo je passe je sais qu’il y en a de plus en plus mais si on continue comme ca le jour d’une panne generaliser ou le jour ou un editeur choisi d’arreter le jeux et donc de fermer ses serveurs on ne pourra pas l’utiliser… meme si le jeux est excellent je decide le boycotte si la connection internet est obligatoire
Presidentevil
Pour l’instant, Ubisoft n’a rien déclaré à ce sujet. Ce serait tout de même étonnant que le jeu réclame une connexion internet permanente puisque le mode solo est au cœur du jeu. Le multi ne semble pas empiéter sur le solo non plus
Blackalf
Il devient de plus en plus difficile de nos jours d’avoir un jeu totalement « indépendant du Net », en ce sens que mêmes les mises à jour se font via la plate-forme sur laquelle le jeu est installé (Steam, Uplay, etc…), certains patchs ne sont même disponibles que comme ça, impossible de les trouver autrement<br /> Moi non plus je n’apprécie pas toujours les manières de ces plate-formes ni celles des éditeurs, mais a-t-on vraiment encore le choix si l’on souhaite continuer à jouer ?
rsebas3620
beaucoup de jeux solo avec un sopcon de multi demande une connection obligatoire la liste augmente un peu tout les jours… ghost recon pour ne citer que lui ou encore mortal kombat 11 d’un autre editeur ou alors tout les jeux battlenet… si les contributeur ou journaliste ne commence pas a tirer la sonette d’alarme ca sera le prochain modele economique au detriment des joueurs…
rsebas3620
oui en n’achetant pas les produits tout simplement
Blackalf
Alors il faut arrêter de jouer, ou te cantonner uniquement aux jeux qui remplissent tes critères…jeux qui ne t’intéressent pas forcément
Cassin
rsebas3620:<br /> ca sera le prochain modele economique<br /> Le prochain d’il y a 5 ans ?
rsebas3620
non c’est pas encore démocratiser et surtout certains jeux sont devenu offline suite a des erreur de ce genre de drm beaucoup sont revenu en arriere sauf 2 service uplay et battlenet… et je n’achete plus aucun de leur jeux depuis… qu’il demande une connection pour jouer au multi ok mais pas au jeux solo… d’ailleurs ea avait en place la meme chose sur sim city et command and conquer 4 les 2 jeux ont pris une veste… la meme pour le dernier ghost recon… qu’il continue il n’y a que battlenet qui s’en tire… jusqu’au jour ou warcraft n’attirera plus de joueur…
Cassin
Je suis bien d’accord que quand on a une connexion déficiente, c’est chiant. Quand Anno 2070 est sorti je venais d’emménager et j’ai dû attendre 3 mois pour avoir le téléphone et Internet (merci aux boulets de France Telecon ), et même pour le solo il fallait une connexion sous peine d’avoir un jeu bridé.<br /> Mais je comprend aussi qu’aujourd’hui la grosse majorité des joueurs est connectée en permanence donc ils ne font même pas la différence. Après forcément pour les pays où Internet fonctionne encore par quotas, c’est beaucoup plus problématique, mais pour les éditeurs ça reste minoritaire donc comme le dit Alf, soit il va falloir y passer, soit il faut arrêter de jouer.
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