Stadia : malgré les récentes déconvenues, Google affirme que la plateforme se porte bien

17 mai 2021 à 15h42
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© Google
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La vie de Stadia n’a pas été une partie de plaisir depuis son lancement. Entre scepticisme, manque de fonctionnalités et promesses initiales non honorées, la plateforme essuie un parcours chaotique. Une situation qui ne s’améliore pas vraiment avec les départs et les changements hiérarchiques en interne.

Toutefois, le responsable marketing de Stadia, Nate Ahearn, se montre optimiste quant à l’avenir de la plateforme, qu’il estime bien vivante.

Le choix d'une nouvelle stratégie

On apprenait récemment que Stadia mettait un coup d’arrêt, 14 mois après son lancement, aux productions en interne pour, à la place, mettre sa technologie au service d’éditeurs tiers, et ainsi envisager des partenariats et associations avec des studios de renom comme Capcom, Square Enix et bien d’autres. Cette décision a notamment conduit au départ de nombreux développeurs et de Jade Raymond, qui a depuis fondé Haven Studios.

Mais la plateforme, qui lançait son service gratuit en avril dernier, continue de se heurter à la concurrence. C’est pourquoi, d’après les dires de son responsable marketing, la plateforme souhaite désormais mettre l’accent sur le développement de sa technologie et les partenaires commerciaux.

Malgré tout, Nate Ahearn répète que la plateforme se porte bien et qu’elle se concentre toujours sur la création de valeurs pour aussi bien contenter les joueurs que les partenaires. La plateforme prévoit donc de lancer une centaine de jeux durant l’année 2021 et de continuer à apporter son soutien aux studios indépendants grâce au programme Stadia Makers.

Cette aide fournie aux studios leur permet d’assurer un bon lancement de leur jeu grâce à la plateforme. Une solution aussi bien pour les studios indés que pour la plateforme, mise en place pour faire de l’écosystème vidéoludique de Google un endroit idéal pour le jeu vidéo sur les supports de la marque.

Source : Eurogamer

Benjamin Annequet

C’est au détour d’un rayon jeux vidéo et d’une rencontre avec Golden Sun, Zelda, Final Fantasy, Kingdom Hearts et bien d’autres que je tombe amoureux, dès l’enfance, des productions japonaises. Consti...

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C’est au détour d’un rayon jeux vidéo et d’une rencontre avec Golden Sun, Zelda, Final Fantasy, Kingdom Hearts et bien d’autres que je tombe amoureux, dès l’enfance, des productions japonaises. Constitué à 40% de livres sur le jeu vidéo, le cinéma et les mangas/animés (il me reste de la place pour la musique et les romans), c’est ma passion pour la culture qui me donne envie d’écrire. Déformation universitaire, ce sont les sujets psychologiques et sociologiques qui m’intéressent le plus dans le jeu vidéo. Histoire, personnages, thématiques, sous-textes : j’attends qu’ils me racontent et m’inspirent quelque chose.

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Commentaires (3)

Wen84
Coucou Stadia ça va ? Oui, on a rien à dire, mais ça va.
Gh0st_D0g
Les personnes qui ont construit le Titanic avaient annoncé que celui ci était insubmersible. On connaît le résultat.
zalphab
rien n’est « in »-quelquechose
TofVW
zalphab:<br /> rien n’est « in »-quelquechose<br /> Bien sûr que si. Tiens, un exemple : «&nbsp;Stadia, c’est invendable&nbsp;».
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