ADP teste les transporteurs de bagages électriques et autonomes à Paris-Charles-de-Gaulle

19 octobre 2021 à 16h25
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Crédit : Groupe ADP
Crédit : Groupe ADP

Des transporteurs de bagages et marchandises sont testés à Paris-Charles-de-Gaulle, dans l'entrepôt de fret G1XL d'Air France-KLM Cargo.

Le transport et la mobilité autonomes se développent peu à peu, nous l'avons constaté avec les navettes autonomes qui officiaient lors des JO de Tokyo. Et en France aussi, des expérimentations sont mises en place.

La société française OROK plébiscitée

Cette fois, il s'agit d'un test mené conjointement par le Groupe ADP et Air France KLM Martinair Cargo, qui concerne l'utilisation de transporteurs électriques et autonomes à l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle.

Les véhicules en question sont fournis par la start-up française OROK, qui a remporté le concours d'innovation Play Your Airport organisé par ADP en 2020. Ils servent notamment au transport de marchandises et de fret aérien, et donc de bagages des passagers.

Dans son communiqué, ADP fait savoir que chaque unité peut prendre en charge entre 30 et 40 valises, des containeurs à bagage ou encore des palettes chargées de marchandises.

Sécurité, coûts, efficacité : que des avantages ?

Les transporteurs sont équipés d'un GPS précis et d'un grand nombre de capteurs qui leur garantissent d'arriver à bon port, généralement dans les zones de chargement et de déchargement. La flotte de véhicules autonomes est supervisée par un serveur central « doté d'une intelligence artificielle », apprend-on, sans que l'on ait plus de détails sur le fonctionnement ou les capacités de cette IA.

Pour ADP et Air France-KLM Cargo, cette solution pourrait à terme se substituer aux tracteurs et remorques qui ont habituellement la charge de circuler entre les entrepôts de fret ou les centres de tri des bagages et les postes de stationnement des avions.

Les avantages d'une telle technologie sont nombreux si l'on en croit ADP, qui évoque « une réduction des accidents en piste, un acheminement des marchandises et des bagages plus rapide, ou encore une réduction des besoins de surface pour pouvoir manœuvrer ».

Pierrick Boyer, Président et cofondateur d'OROK, renchérit en affirmant que ses transporteurs offrent de meilleures conditions de travail aux employés en poste sur le tarmac des aéroports, tout en diminuant les coûts opérationnels et en respectant l'environnement puisque les véhicules sont 100 % électriques. Cela ne représente pas grand-chose comparativement à la pollution engendrée par les avions, mais c'est toujours ça de gagné.

Source : Groupe ADP

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Commentaires (4)

Thebadcrc
Fini les avions annules pour cause de greve du personnel au sol alors? Cool.
zalphab
L’usine du future n’aura qu’un homme, et un chiens. Le chien sera la pour s’assurer que l’homme ne sabote pas l’usine, l’homme sera la pour nourrir le chien.
ypapanoel
Pour le chien on pourra mettre un distributeur automatique de croquettes.<br /> Il n’y a plus qu’un intrus : le client final de tout ce système automatisé…
mcbenny
C’est sur qu’un simple «&nbsp;wagon&nbsp;» peut manoeuvrer dans un espace plus réduit qu’un «&nbsp;train&nbsp;» de wagons, mais la dépense d’énergie par wagon, un moteur par wagon au lieu d’un par tracteur, c’est pris en compte ?<br /> Qui rempli le wagon ? Qui le vide, il faut un véhicule pour les hommes aussi ? Et quand une valise tombe, qui la ramasse ?
ypapanoel
@mcbenny<br /> Tout dépend de ce qu’on charge : si les volumes et poids sont standardisés, la machine fera mieux.<br /> Ca marche aussi sur les tâches de bureau, la formation… hors pur management<br /> L’homme n’a de sens que si il faut s’adapter, réfléchir être créatif.<br /> Un peu comme quand on bricole ou rénove sur de l’existant… là c’est plus dur d’automatiser.<br /> Sûrement pour ça que ces métiers, qui sont en plus souvent durs et mal payés, sont en sous effectif chronique là où le reste (hors effet d’opportunité temporaire) licencie.
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