YouTube est la dernière d'une longue liste à réduire l'intensité de sa modération. Et toujours pour répondre au nouvel état d'esprit de l'Amérique de Donald Trump.
L'élection de Donald Trump pour un second mandat à la tête des États-Unis a été pour les réseaux sociaux américains le signal d'une petite révolution culturelle, menée sous l'étendard de la « liberté d'expression ». On a ainsi vu le groupe de Mark Zuckerberg Meta annoncer qu'il allait fortement relâcher la modération sur ses plateformes pour donner plus de liberté de parole à ses utilisateurs. Et derrière lui, c'est finalement Google qui suit le même chemin avec YouTube.
Proton VPN est l'un des fournisseurs VPN qui a le plus évolué au cours des derniers mois. Affichant l'une des plus belles interfaces du marché, Proton VPN intègre désormais un accélérateur de VPN qui augmente jusqu'à 400 % les vitesses de connexion.
Offre partenaire
YouTube relâche à son tour la modération
Après X, Instagram et Facebook, c'est au tour de YouTube de changer sa politique de modération. En effet, comme nous l'apprend une enquête du New York Times, depuis l'élection de Donald Trump, YouTube a incité ses modérateurs à avoir la main beaucoup moins lourde dans les sanctions.
Il a ainsi été demandé à ce que beaucoup plus de contenu soit toléré, tant qu'il s'agit de vidéos dites « d'intérêt public ». Un terme qui reste assez vague et qui peut regrouper des discussions d'ordre politique, social ou bien culturel.
Il faudra plus de contenu problématique dans une vidéo pour qu'elle soit retirée
De manière intéressante, contrairement à l'annonce en grande pompe effectuée à l'époque par Mark Zuckerberg, YouTube n'a pas produit de communiqué officiel décrivant ce virage dans la modération. Et pourtant, selon toujours le New York Times, ce dernier a été pris à la mi-décembre dernier.
Dans la pratique, cette forme plus laxiste de modération signifie que le volume de contenu offensant permis dans une vidéo a augmenté. Alors qu'auparavant, si un quart d'une vidéo était considéré comme problématique, la modération pouvait la supprimer. Avec la nouvelle mesure qui est dorénavant appliquée, il faut que ce soit la moitié d'une vidéo qui pose problème pour que la question de son retrait se pose.
Source : The New York Times
- Grande diversité de contenus
- Monétisation pour les créateurs
- Accessibilité sur toutes les plateformes
