Depuis le rachat par Elon Musk de Twitter, devenu X, en octobre 2022, le réseau social a subi une dévaluation spectaculaire, estimée aujourd'hui à 71 %.
La chute de X.com, encore appelé « Twitter » par de nombreux habitués, est assez spectaculaire. Selon les données de Fidelity, compilées par Axios, plus d'un an après l'acquisition d'Elon Musk, le célèbre réseau social a vu sa valeur chuter à 12,5 milliards de dollars, soit une baisse de 71,5 % par rapport aux 44 milliards de dollars qu'il valait dans un passé pas si lointain.
Elon Musk paye très cher ses déclarations
Cette tendance à la baisse était déjà perceptible en octobre 2023, lorsque la valeur de l'entreprise avait chuté à 15 milliards de dollars, selon le gestionnaire de fonds Fidelity, plus basse encore que la dégringolade de 56 % (à 19 milliards) depuis acquisition, annoncée par l'entreprise à ses salariés, au même moment.
Les récentes déclarations d'Elon Musk concernant le départ des annonceurs ont amplifié la chute. Des entreprises majeures telles qu'Apple, IBM, Paramount, Ubisoft, Sony Pictures, Warner Bros ou Disney ont suspendu leurs publicités sur X.
Le pas très subtile « allez vous faire foutre » lancé par Musk aux annonceurs devant le New York Times n'a évidemment pas aidé. Fidelity estime que cette seule controverse a coûté au réseau social une perte de 10,7 % de sa valeur en un mois.
X (ex-Twitter) aura du mal à remonter la pente
La valeur actuelle du réseau social est donc trois fois inférieure à celle au moment de son rachat par le propriétaire de Tesla, SpaceX ou encore Neuralink. On ignore, alors qu'un juge californien vient de porter un coup à Elon Musk sur la modération des contenus de la plateforme aux États-Unis, comment le milliardaire va aider le média social à rebondir désormais.
Avec une dévaluation rapide et la perte de confiance des annonceurs, l'avenir de X est plus incertain que jamais. En prenant les rênes en octobre 2022, Elon Musk a été confronté à une série de défis et de couacs, soulignant les complexités du maintien de la valeur d'une plateforme sociale dans un contexte de relations on peut dire tumultueuses avec les annonceurs.
Source : Axios
Journaliste, chargé de l'actualité de Clubic. Reporter, vidéaste, animateur et même imitateur-chanteur, j'ai écrit mon premier article en 6ème. J'ai fait de cette vocation mon métier (diplômé de l'EJCAM, école reconnue par la profession), pour écrire, interviewer, filmer, monter et produire du contenu écrit, audio ou vidéo au quotidien. Quelques atomes crochus avec la Tech, certes, mais aussi avec l'univers des médias, du sport et du voyage. Outre le journalisme, la production vidéo et l'animation, je possède une chaîne YouTube (à mon nom) qui devrait piquer votre curiosité si vous aimez les belles balades à travers le monde, les nouvelles technologies et la musique :)
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