Google caracole, les autres moteurs peinent

Google écrase le marché avec une part de trafic généré depuis les outils de recherche du baromètre Weborama/Takezo/Brioude de 75,2% en novembre 04.

Sur la dizaine d'outils de recherche, moteurs et annuaires, étudiés dans le cadre du baromêtre Weborama - Takezo/Brioude de novembre 2004, la surprise ne vient pas de Google "toujours au top".

Le moteur d'origine américaine reste le plus apprécié des internautes en France - comme à l'international d'ailleurs - avec une part du trafic généré depuis les outils de recherche étudiés qui s'établit désormais à 75,2%, soit une augmentation de 0,07% par rapport au mois d'octobre.

Les autres outils font pâle figure, comme l'indique Olivier ANDRIEU qui analyse au nom de la société Abondance les chiffres fournis par Weborama - Takezo/Brioude.

Derrière Google d'autres pointures américaines de la recherche en ligne ont chuté en novembre : avec une part de 6,7% perd 0,29% sur un mois, MSN à 3,6% perd 0,41%.

Le premier outil français du classement, celui de la filiale Internet du groupe France Télécom, n'est pas ridicule par rapport aux deux spécialistes précédents. Wanadoo reste stable à 4%.

A 3,5%, AOL.fr baisse de 0,11%. Il est suivi de l'outil de recherche du plus branché des fournisseurs d'accès français : Free à 1,9% est pratiquement stable.

Les outils de recherche de Tiscali, Club Internet, Lycos et d'autres - dont AltaVista - dépassent à peine 0,4% chacun... Ce qui fait dire aux auteurs du baromètre Weborama - Takezo/Brioude, qu'AltaVista "est définitivement out".

Bien entendu, le trafic généré sur Internet ne provient pas exclusivement des outils de recherche : Les internautes passent en priorité par un accès direct (39,1%), puis par les outils (32,5%) et, enfin de liens en liens sur sites web (28,4%).

Pour établir leurs baromètres Weborama, spécialiste de la mesure d'audience, et Takezo/Brioude, sociétés de référencement, déclarent s'appuyer "sur un panel de 30 000 sites actifs intéressant 110 thématiques, ainsi que sur les données recueillies par l'outil Weboscope auprès de 2 millions d'internautes au quotidien".