La RIAA veut remettre les fans du P2P sur le droit chemin

A travers de nouvelles plaintes, l'organisation américaine poursuit son offensive lancée il y a un an pour limiter la diffusion illégale de musique en ligne.

A l'heure où le marché "légal" de la musique en ligne gagne un nouveau ténor du software, Microsoft, la RIAA (www.riaa.com) poursuit sa campagne lancée en septembre 2003 dans le but de freiner la diffusion "illégale" de musique sur Internet.

En cette période anniversaire, l'organisation américaine du disque (Recording Industry Association of America) n'a pas manqué de porter de nouvelles plaintes, de la Californie à New York, contre 744 individus soupçonnés d'être des "adeptes" de l'échange illégal et gratuit de fichiers musicaux sur réseaux peer-to-peer (P2P).

Comme pour les quelques 3000 autres particuliers contre lesquels la RIAA a porté plaintes ces 12 derniers mois, l'organisation s'est basée sur les adresses IP des ordinateurs utilisés par les suspects pour les identifier.

La RIAA ne s'intéresse pas uniquement aux "gros" amateurs des services en ligne les plus populaires du P2P, Limewire, Grokster et Kazaa, elle traque également les fans des réseaux plus "discrets", comme eDonkey.

Aux Etats-Unis, les assidus du P2P accusés de ne pas respecter la législation sur les droits d'auteur en téléchargeant et en diffusant illégalement de la musique en ligne risquent une lourde amende.

A ce jour plus de 500 dossiers auraient été réglés "à l'amiable" avec la RIAA ...

A travers ces opérations, l'organisation défend les intérêts des "majors" du disque (Warner, Universal Music, EMI, Sony, BMG), en particulier ses supports, du CD aux services payants de musique en ligne, services aujourd'hui dominés par l'iTunes Music Store d'Apple. Demain par Microsoft ?