La Commission européenne va enquêter sur « la vente de droits sportifs aux sociétés Internet et aux opérateurs et fournisseurs de services de téléphonie mobile de troisième génération (3G/UMTS). » Ca fait du monde, du monde qui pèse lourd financièrement et, par extension, politiquement.
A travers cette investigation, Bruxelles veut « obtenir une analyse aussi claire que possible des conditions d'accès aux droits audiovisuels sportifs au sein de l'Union européenne. »
Ces droits, en particulier les droits sur les compétitions de foot, sont un moteur aussi bien pour la vente d'abonnements à la télévision payante, que pour le développement des nouveaux médias, l'Internet mobile en particulier.
En bref, la Commission veut s'assurer que l'accès à ces contenus « d'appel » (infos sportives accessibles sur un téléphone mobile multimédia) ne fasse l'objet « d'aucune restriction indue, dans l'intérêt de la création d'entreprises, du choix du consommateur et de l'innovation. »
Actuellement au sein de l'Union européenne, 81% des citoyens possèdent un téléphone mobile. Par ailleurs, plus de 500 000 clients sont d'ores et déjà abonnés aux services de troisième génération, ces services étant disponibles dans 5 des 15 Etats membres (avec la Suède et le Danemark, plus le Royaume-Uni, l'Italie, l'Autriche).
Par ailleurs, selon GSM Europe, plus de 40 réseaux 3G seront lancés sur le continent au cours des 12 prochains mois. La France devrait faire partie des élus...