Les Etats-Unis contre les jeux vidéo ?

Ariane Beky
Publié le 25 avril 2001 à 00h00
Suite au massacre du Lycée de Columbine (Colorado) en avril 1999, les familles des victimes poursuivent en justice 25 sociétés dont Nintendo, Sega et Sony.

Aux Etats-Unis, les familles des victimes du massacre du lycée de Columbine (Colorado) attaquent en justice 25 sociétés multimédias dont Nintendo, Sega et Sony.

Les proches des disparus accusent les Jeux Vidéo et leurs éditeurs d'avoir influencé les auteurs de la tragédie qui a coûté la vie à leurs enfants.

Le 20 avril 1999, deux lycéens de Columbine, Eric HARRIS et Dylan KLEBOLD, entrent armés dans leur établissement, ils tirent sur leurs camarades et professeurs, avant de se suicider. Le massacre, malheureusement du déjà vu Outre-Atlantique, aura fait 13 morts et 23 blessés.

Certaines familles des victimes considèrent que «les jeux vidéo violents et les sites web liés au sexe» ont une part de responsabilité dans cette tragédie. Leur influence «néfaste» pousserait au crime ?

Ces familles poursuivent une vingtaine de sociétés multimédias en justice et leur réclament 5 milliards de dollars de dommages et intérêts. id Software, GT Interactive Software (créateur du jeu vidéo Doom) et les géants Sony, Nintendo, et Sega, comptent parmi les entreprises mises en cause.

«Sans l'association de la forte dépendance des deux garçons à des jeux vidéo extrêmement violents et leurs personnalités basiques, les meurtres n'auraient jamais eu lieu», remarquent les avocats des plaignants.

Après le massacre du lycée de Paducah (Kentucky) en 1997, les proches de trois jeunes victimes déposaient une plainte similaire devant la justice américaine. Le Juge classa l'affaire, estimant que l'influence des jeux vidéo n'était pas de la responsabilité du fabricant...
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