Lionel Jospin ouvre à l'hôtel Matignon, la 4e édition de la fête de l'internet. Le Premier Ministre reçoit à cette occasion les acteurs de la société de l'information.
L'an dernier, les «valeurs» internet et l'intérêt croissant des investisseurs pour les start-up étaient à l'honneur. Depuis l'effondrement du et les nombreuses faillites de jeunes pousses, l'heure est au « réalisme ». Cette année culture, éducation, action humanitaire et loisirs sont à l'honneur.
Philippe BARON, vice-président de l'Association pour la Fête de l'internet (AFI), estime que désormais ce sont les domaines non marchands qui génèreront «un foisonnement pétillant d'innovations».
Pour son édition 2001, 20 à 25 pays fêtent Internet contre 40 l'an dernier. Le nombre d'initiatives en France recensées sur le site de l'AFI devrait atteindre un millier, pas plus qu'en mars 2000. Mais celles-ci seraient, d'après Philippe BARON, «plus musclées et professionnelles.»
Samedi, écrivains, musiciens et cinéastes se donnent rendez-vous à la Cité des Sciences et de l'Industrie de la Villette. Ils débattront de l'influence d'Internet sur la création. Ce rendez-vous a été mis en place par le ministère de la Culture et de la Communication.
Cette année du 2 au 4 mars, l'Assemblée nationale ouvrira ses portes au public. Une quarantaine d'ordinateurs avec accès au réseau seront mis à disposition du public.
La Fête de l'Internet renouvelle cette année son opération Internethon visant à réduire la fracture numérique (récolter auprès des entreprises et administrations du matériel informatique pour des associations.)
L'Administration française n'a jamais été aussi branchée.