Quel meilleur moment que la fin de semaine pour s'arrêter quelques instants sur l'actualité des derniers jours, qui s'est comme souvent révélée riche en événements amusants, polémiques ou tout simplement flippants. Comme chaque samedi, Flock nous propose sa vision des faits à travers une série de dessins. Aujourd'hui, c'est à l'ACTA qu'il accorde la primeur : il faut dire qu'après Hadopi et Loppsi, ce traité de lutte contre la contrefaçon propose un plan d'action coordonné entre plusieurs pays, qui semble parti pour adopter les méthodes les moins à même de respecter la neutralité du Net.
Pendant ce temps à Vera Cruz, un hacker fait la Une en Lettonie pour avoir dévoilé que de nombreux établissements financiers locaux n'avaient pas tout à fait subi la crise comme ils le laissaient entendre publiquement. Les banquiers lettons ont peut être oublié le bon vieux principe du « plus c'est gros plus ça passe ? ».
Une ombre plane sur P2P City... cette ombre, c'est celle de Robert Henderson, condamné à deux ans de prison ferme pour avoir procédé à l'enregistrement, via son caméscope, du dernier Batman lors de sa projection au cinéma. Une sentence record, également motivée par la découverte de 1200 DVD au domicile de l'intéressé. Du côté de la MPAA, on se félicite de la médiatisation de cette condamnation. Ailleurs, on trouve que l'addition est un peu élevée.
En Italie, on ne badine pas avec Internet, comme vient une nouvelle fois de l'apprendre Google, dont trois dirigeants locaux viennent d'être condamnés pour avoir trop tardé à supprimer de YouTube une vidéo montrant un enfant autiste maltraité par ses camarades. Du côté de Google, on rappelle que la vidéo a été supprimée peu de temps après qu'elle a été signalée à ses services. Une modération a posteriori permise par le statut de l'hébergeur qui manifestement ne plait pas en Italie. Peut-être parce que le groupe média de Silvio Berlusconi a justement engagé des poursuites contre Google, arguant du fait que certains de ses contenus étaient accessibles sur YouTube ?
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech,...
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet.
Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.
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