Que savez-vous des voitures électriques ? Pas grand-chose, d'après une étude britannique

Bastien Contreras
Publié le 03 avril 2019 à 11h22
Voiture electrique

Les véhicules électriques souffriraient encore largement d'une méconnaissance du public : c'est la conclusion d'une étude menée sur le territoire britannique. Et cela aurait des conséquences réelles sur les ventes de ce type de voitures.

L'enquête a été menée par le cabinet d'études Savanta, en collaboration avec l'entreprise Encore Digital Media, spécialisée dans le ciblage publicitaire en ligne. Ses résultats s'appuient sur les réponses fournies par 2 000 conducteurs du Royaume-Uni, représentatifs de la population.

Un manque criant d'information

Le premier constat de l'étude est que les voitures électriques souffrent encore d'un réel déficit de notoriété. En effet, si 40 % des sondés sont capables de citer spontanément la marque Tesla, les autres constructeurs ne dépassent pas les 18 %.

Par ailleurs, la méconnaissance de ces véhicules se prolonge à leurs propriétés. Ainsi, plus de la moitié des personnes interrogées ignorent qu'il est possible de charger sa voiture depuis une prise à domicile. De même, deux tiers d'entre elles n'ont jamais entendu parler du système de récupération de l'énergie cinétique, qui permet de recharger la batterie en freinant.

Lever les résistances par la communication

Pour les auteurs de l'étude, ce manque de connaissance a un impact indéniable sur les ventes de voitures électriques. Car plus de 30 % des sondés pointent le manque d'infrastructures ou le temps de recharge comme obstacle à l'achat d'un tel véhicule. Par conséquent, pour les constructeurs de voitures électriques, « il est vital d'investir dans la sensibilisation aux avantages et dans la lutte contre les idées reçues ».

Néanmoins, l'enquête affiche également un motif d'espoir, car la perception diffère en fonction des tranches d'âge. Et si les plus de 55 ans semblent véritablement réfractaires à cette technologie, les 18-24 ans paraissent au contraire plus ouverts et intéressés par les voitures électriques. Une observation qui doit pousser les marques à adapter leur communication en fonction de la cible, selon Encore Digital Media - qui, par un heureux hasard, propose justement des prestations en la matière.

Source : FleetPoint
Bastien Contreras
Par Bastien Contreras

Ingénieur télécom reconverti en rédacteur web. J'écris sur les high tech, les jeux vidéo, l'innovation... J'ai d'ailleurs été responsable d'accélérateur de startups ! Mais je vous réserve aussi d'autres surprises, que vous pourrez découvrir à travers mes articles... Et je suis là aussi si vous voulez parler actu sportive, notamment foot. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est comme du FIFA, mais ça fait plus mal aux jambes.

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tfpsly

plus de la moitié des personnes interrogées ignorent qu’il est possible de charger
sa voiture depuis une prise à domicile.

Oui sauf que ça ne sert à rien : une petite Zoe prendrait 24h pour être chargée, une Testla 43h…

Il faut un système de charge plus puissant à la maison. Donc cette “méconnaissance” ne fait rien perdre.

MAD5D

Ça sert à rien mais je recharge ma voiture toutes les semaines dessus quand même … mais … ça sert pas … du tout …

Bref, même dans les commentaires clubic on voit que les gens n’y connaisse rien en voiture électrique ormis le “j’ai lu ça dans un autre arcticle” …

Djekyl

Beaucoup de chiffres aberrants dans les commentaires.

  • Une prise 32A charge à 7,4 kwh/h
  • Une batterie de Tesla 3 Long range a une capacité de 75kw.
    À vos calculettes :wink:

De plus effectivement en branchant sa voiture tous les soirs, elle a très peu de chance d’être complétement vide à moins de faire plus de 400 km/jour

TNZ

“Si j’avais demandé aux gens ce qu’ils voulaient, ils auraient répondu des chevaux plus rapides.”, Henry Ford.
L’urgence de nos jours est d’innover et d’arrêter de demander aux gens ce qu’ils veulent.

Superecureuil

Ce qu’on sait par contre, c’est qu’une voiture électrique ce n’est pas 0 pollution!
Peu de pollution chez nous, peut-être, mais le freinage engendre tout de même des particules fines et les recharges induisent la nécessité de poursuivre sur la voie du nucléaire.
Quant à la pollution produite lors de la construction des batteries, d’accord ça ne pollue pas chez nous, mais certains coins de chine deviennent aussi hospitalier à la vie humaine qu’un paysage lunaire… pour peu qu’on arrive à expédier nos déchets radioactifs à l’étranger, c’est sûr qu’ici ça aura l’air propre!

jcc137

Ca devient du chipotage à ce niveau de discussion.
Si on pousse plus loin, l’usure des pneus génère des micro-particules de latex, tout aussi nocif pour la santé.

philouze

!!!??? donc vous n’avez effectivement rien compris au problème.
Vous rechargez chaque jour ce que vous consommez, c’est à dire à 95% ou 98% vos domiciles-travail.
et ça ne prend ni 24 ni 48h, ça prend 3 à 4 h maximum.
Les recharges rapides sont d’usage exceptionnel

Superecureuil

En effet l’usure des pneus émet des particules nocives. Cela rentre dans l’argumentaire visant à démontrer que le véhicule électrique n’est pas un véhicule 0 pollution.
Concernant pneus et plaquettes de frein cela le place donc au même niveau qu’un véhicule essence ou diesel.
Le véritable choix que l’on fait en achetant électrique ou énergie fossile, c’est est-ce qu’on veut subir la pollution de ses propres déplacements ou est-ce qu’on préfère que cette pollution se fasse ailleurs.
Car oui, tout déplacement pollue, quelque soit la nature de la pollution émise.
Et comme on est tous obligés de se déplacer… aucune solution n’est bonne.
Mon premier commentaire visait seulement à rappeler que l’électrique n’était pas une solution miracle, mais seulement une solution pour polluer autrement.

philouze

“Ce qu’on sait par contre, c’est qu’une voiture électrique ce n’est pas 0 pollution!”
Oui, les prétroliers ont bien réussi à vous rentrer ça dans la tête, c’est déculpabilisant.
mais pour le coup, vous ne savez pas combien votre thermique pollue sur sa durée de vie (ni à sa création ) comparé à une électrique dans les mêmes conditions et avec sa batterie.
Et c’est bien ça qui craint, car votre auto à pétrole, sur sa durée de vie, va polluer considérablement plus qu’une électrique ET sa batterie.

“Peu de pollution chez nous, peut-être, mais le freinage engendre tout de même des particules fines”
Ben non, freinage récupératif oblige, vous n’aurez probablement jamais à changer vos plaquettes de frein de votre vie. Ni votre huile. ni vos courroies accessoires. ni votre distribution. ni votre liquide de refroidissement. ni votre filtre à air. ni votre filtres à particules. ni votre liquide AdBlue pour les nox, ni ,ni etc…

“Et les recharges induisent la nécessité de poursuivre sur la voie du nucléaire.”
non, le VE2G (la possibilité au Véhicule électrique de charger lors des pics énergies renouvellables et de se décharger en cas de gros creux) est indispensable au scénario ADEME du zéro nucléaire. Et quoi qu’il en soit le nucléaire reste un scénario plus souhaitable que le pétrole et le charbon.
Le véhicule électrique branché en parking au boulot deviendra probablement une sorte d’énorme batterie collaborative géante, capable d’absorber d’énormes chocs de sur / sous production électrique.
Plusieurs tests sont déjà en cours, notamment chez Renault et Nissan

megadub

Ca c’est si tu vides totalement la batterie mais pour une utilisation quotidienne, le plus souvent une nuit suffit. Sinon la Green’up est financé par toutes les marques et permet une recharge sur une prise classique mais protégé ce qui permet une recharge plus rapide.

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