L'année 2021 a été témoin d’un virage important pour le marché du téléviseur, celui d’une évolution majeure pour les écrans LCD avec la démocratisation des téléviseurs Mini-LED. De grands fabricants ont choisi de prendre la voie de la miniaturisation des leds, en emboîtant le pas de TCL qui fut, un an plus tôt, le premier à donner le LA avec son X10.
Déjà une référence
- Blooming éliminé dans la majorité des cas
- Excellent contraste natif
- Image dynamique idéale en HDR
Top du top
- Image intense et lumineuse (idéale en HDR)
- Noirs profonds avec le local dimming
- MotionFlow et upscaling
Rapport qualité/ prix
- Blooming contenu ...
- Pic de luminosité et performances HDR
- Image vive et éclatante
Découvrez nos comparatifs des autres marques de téléviseurs :
Quand bien même le Mini-LED n’est pas une nouvelle technologie d’affichage à proprement parler, il améliore et repousse les limites des écrans LCD que beaucoup pensaient pourtant en fin de course. Pour ceux qui se posent la question en consultant ce comparatif, il faut savoir que le Mini-LED n’a aucune différence fondamentale avec la technologie d’affichage LED, d’un point de vue purement technologique.
Les améliorations notables proviennent du fait que le rétroéclairage recouvre l’intégralité de la surface de la dalle (ce qui n'est pas toujours le cas d'un téléviseur LED classique), alors que les diodes sont miniaturisées pour augmenter le nombre de zones pilotables individuellement. Il en résulte de meilleurs contrastes, une luminosité en progrès, des effets de blooming réduits, un design plus fin, autant d'atouts qui se conjuguent avec les qualités (et les inconvénients) de la technologie LED que l’on connaît déjà bien.
1. TCL 65C835
Boulanger | 1290€ | Voir l'offre |
Fnac | 1299€ | Voir l'offre |
- Blooming éliminé dans la majorité des cas
- Excellent contraste natif
- Image dynamique idéale en HDR
- Compatibilité multi-HDR
- Gestion de reflets
- Angles de vision réduits
- Seulement deux entrées HDMI 2.1
- Accès aux paramètres d'image via Google TV
Le TCL C835 donne satisfaction sur la plupart des points que nous passons en revue lors de nos tests de téléviseurs. S’il n’est pas le plus fin et le plus élégant en matière de design, il compte parmi les téléviseurs qui offrent l’une des meilleures expériences HDR sur cette fourchette de prix. Sa dalle VA et sa gestion fine du rétroéclairage lui permettent de produire des noirs intenses résultant sur une image de plus en plus proche de l’OLED en éliminant efficacement et dans la plupart des cas les effets de halo, le fameux blooming dans la langue de Shakespeare.
Il ajoute pas mal de cordes à son arc avec son audio Onkyo efficace, bien qu’il ne remplace pas un système audio dédié, son interface Google TV et son mode mains libres, ou encore sa compatibilité HDR qui englobe aussi bien l’HDR10+ que le Dolby Vision. Le capteur de luminosité ambiante est également de la partie pour ajuster l’image en fonction de l’environnement lumineux, une fonctionnalité très pertinente dont nous aurions bien du mal à nous passer.
En revanche, il reste quelques petites faiblesses, comme la gestion des reflets ainsi que les angles de vision réduits. Concernant ce premier point, le TCL C835 ne fait pas mieux qu’un téléviseur OLED, mais son pic lumineux plus élevé et son capteur de luminosité nous autorise à visualiser sans trop de problèmes la télévision en pleine journée. Il sera néanmoins préférable de se mettre dans l’obscurité pour une séance cinéma. Malgré tout, le TCL C835 nous semble, pour le moment, être le téléviseur Mini-LED au meilleur rapport qualité/prix du marché.
2. Sony BRAVIA XR-65X95K
Fnac | 3368,30€ | Voir l'offre |
Boulanger | 3590€ | Voir l'offre |
- Image intense et lumineuse (idéale en HDR)
- Noirs profonds avec le local dimming
- MotionFlow et upscaling
- Excellente gestion des reflets
- Expérience gaming
- Blooming parfois visible
- Contraste natif
- Pas de prise casque
- Seulement deux entrées HDMI 2.1
Sony a sans doute bien fait de prendre son temps pour accoucher de son premier téléviseur Mini-LED. Le lancement de la technologie QD-OLED a peut-être relégué au second plan le renouvellement des références LCD du fabricant, en revanche ce premier essai marque un jalon important par rapport aux téléviseurs Full LED de l’an passé comme les X95J et X90J.
Le X95K fait preuve d’une formule étonnante en raison de sa dalle VA qui affiche des caractéristiques proches d’une dalle IPS en raison d’un contraste natif réduit par rapport à d’autres dalles de ce type. La bonne gestion du rétroéclairage Mini-LED permet toutefois de profiter d’une image profonde et dynamique lorsque le local dimming est activé, tout en diluant très efficacement les reflets. Cela ne se fait pas sans quelques effets de blooming, mais ils impactent assez peu l’expérience au quotidien.
On est encore loin de l’OLED sur la question du contraste, mais les noirs sont largement plus profonds que sur n’importe quel téléviseur LED classique. Ajoutez à cela une luminosité de pointe en HDR, des couleurs vives et éclatantes, ainsi que des traitements vidéo qui se classent parmi les meilleurs du marché, pour en faire un téléviseur LCD tout simplement incontournable pour qui cherche une expérience sans faille. Enfin, l’expérience de jeu, les fonctionnalités diverses et la présence de Google TV pour animer le tout, viennent clore le tableau pour faire de ce modèle une vitrine idéale pour les futurs développements de Sony en matière de Mini-LED.
3. Hisense 65U8HQ

Fnac | 835,70€ | Voir l'offre |
Boulanger | 1090€ | Voir l'offre |
- Blooming contenu ...
- Pic de luminosité et performances HDR
- Image vive et éclatante
- Compatibilité multi-HDR
- Du mieux sur beaucoup de points
- ... mais pas encore écarté
- Manque d'uniformité sur certaines teintes
- Revêtement antireflet trop léger
- Support discutable
- Télécommande surchargée de "sponsors"
Hisense a sorti le grand jeu pour accoucher d’un téléviseur à la hauteur des grands rendez-vous sportifs, sans pour autant délaisser cinéma et jeux vidéo. Le constructeur a relevé le niveau sur à peu près tous les points tout en conservant un tarif attractif par rapport à ses concurrents. Malgré une dalle qui, par défaut, manque de contraste et présente un revêtement moins efficace que d’autres, le U8HQ s’en sort avec brio grâce à un rétroéclairage Mini-LED qui parvient à faire la différence.
L’image est digne d’un téléviseur à ce tarif, notamment grâce à une gestion très correcte du local dimming qui parvient à rendre une image dynamique et idéale pour les contenus HDR. Aucun téléviseur n’est parfait cependant, et l’on constate encore quelques petites choses par ci et par là. On pense notamment au blooming, présent mais de manière contenue et une image qui peut manquer d’uniformité à certains moments. La différence se joue finalement sur les traitements vidéo sur lesquels Hisense a fait de nets progrès sans pour autant toucher l’excellence.
C’est avec un soin certain qu’Hisense a conçu ce téléviseur, non sans quelques faiblesses, mais dont le rapport entre la qualité, le prix et la diagonale est difficilement atteignable par d’autres constructeurs qui ne sont enclins qu’à très peu de concessions. Le Hisense U8HQ imite, se calque, sur les produits haut de gamme concurrents sans être pour autant ce que l’on pourrait qualifier d’ersatz. En bref, un téléviseur qui réunit son et image dans une qualité raisonnable, à un tarif plus qu’avantageux pour qui souhaite élever d’un cran la qualité de son installation de salon.
4. TCL C825

Darty marketplace | 2069€ | Voir l'offre |
Rue Du Commerce marketplace | 2102€ | Voir l'offre |
Fnac marketplace | 2107€ | Voir l'offre |
Fnac | 2125€ | Voir l'offre |
Rakuten | 2538€ | Voir l'offre |
- Design simple et élégant
- Luminosité explosive
- Excellent contraste pour du LCD
- Mode jeu, 120 Hz, VRR et ALLM
- Rapport qualité prix
- Anti-saccade peu efficace
- Traitement des arrière-plans
- Usages limités de la caméra
- Consommation électrique
Si la question est de savoir à quel point la technologie Mini LED peut concurrencer l’OLED, alors nous répondrons qu’il y a encore une marge à franchir. Il faudrait sûrement que le nombre de zones de rétro-éclairage soit bien plus important pour faire disparaître les derniers halos et éteindre complètement les zones totalement noires de l’image sans débordement.
Le TCL 65C825 reste toutefois un achat que nous conseillons de par son placement tarifaire cohérent, sa forte luminosité et son taux de contraste. L’image par défaut n’est pas exempte de défaut mais il sera possible de la parfaire avec les nombreux réglages. A l’exception des blancs cramés difficiles à rattraper sans perdre tous les bénéfices du haut contraste. L’équipement sonore permet de se passer d’une barre de son d’entrée de gamme, tandis que le support de tous les HDR, de l’Atmos, du DTS et du 120 Hz rendent son fonctionnement quasiment universel.
5. LG 65QNED916PA

Boulanger | 1990€ | Voir l'offre |
Rakuten | 1990€ | Voir l'offre |
- Excellent contraste pour une dalle IPS
- De larges angles de vues
- HDMI 2.1 et traitements vidéo
QNED, c’est le nom reconnaissable donné par LG, comme l’ont fait d’autres constructeurs, pour définir ses téléviseurs Mini-LED. Pour ses premiers téléviseurs QNED, LG a mis les petits plats dans les grands en condensant son savoir-faire acquis depuis des années avec les téléviseurs LED classiques. Le fabricant combine ici les technologies NanoCell et Quantum Dots avec un rétroéclairage Mini-LED pilotable sur environ 1 000 zones. Les avantages sont multiples, notamment avec une large couverture des espaces colorimétriques, une profondeur de noir bien meilleur et une image riche et dynamique.
Le LG 65QNED91 parvient à offrir une image plus qualitative que jamais par rapport aux précédentes gammes LED du fabricant. Le pic lumineux est relativement haut, sans toutefois égaler les téléviseurs les plus performants sur ce point. Il est toutefois suffisant pour profiter d’un niveau de détails agréables dans les hautes lumières, tandis que le contraste est étonnant pour une dalle IPS comme celle-ci, à condition bien laisser activer le local dimming. Pour le reste, les compromis sont assez peu nombreux à ce tarif. On profite d’un processeur Alpha 7 Gen 4, d’un capteur de luminosité ambiante avec Dolby Vision IQ et bien sûr du Game Optimizer de LG qui va de pair avec l’HDMI 2.1 qui supporte, entre autres, VRR et ALLM.
6. Hisense 75U9GQ

Son-Vidéo | 1990€ | Voir l'offre |
- Luminosité record en HDR
- HDR10+ et Dolby Vision
- HDMI 2.1 et système audio
Hisense a su se faire une place au sein des grands noms du téléviseur. Pas seulement en tirant les prix vers le bas, aussi en proposant un catalogue cohérent et diversifié. Il n’est donc pas étonnant de retrouver le fabricant chinois sur tous les fronts, dont celui du Mini-LED. Le Hisense 75U9GQ est une véritable vitrine pour le fabricant, qui prouve une nouvelle fois que l’on peut lui faire confiance sur le haut de gamme. Moderne et efficace, rien ne manque à ce téléviseur parmi la longue liste d’attentes et d’exigences des utilisateurs. Il se distingue d’abord par sa prise en charge de l’HDMI 2.1, l’apport complet des formats HDR, son capteur de luminosité, ou encore sa section audio très bien fournie avec un système 3.1.2 d’une puissance totale de 90 W.
Hisense a choisi de frapper fort pour son adoption de la technologie Mini-LED. À l’aide de plus 10 000 diodes et 1 200 zones de gradation locale, le 75U9GQ revendique un intense pic lumineux de 3 000 nits pour les contenus HDR, l’assurance de discerner un maximum de détails avec ces formats. Précisons bien qu’il s’agit ici d’un pic, autrement dit il indique la capacité du téléviseur à être bien plus précis sur les hautes lumières, qui subiront alors moins d’écrêtage qu’avec un téléviseur moins performant. En revanche, difficile d’évoquer ce téléviseur comme une bonne alternative à l’OLED. Sa dalle IPS ne permet pas d’avoir le même niveau de détails pour les basses lumières que pour les lumières, le contraste reste malgré tout correct, et bonifié par ce pic lumineux record.
Mini-LED : quelle est cette technologie ?
Il ne faut pas s’y méprendre : le Mini-LED n’est pas une nouvelle technologie d’affichage. Il est vrai que les marques ont quelque peu abusé d’éléments marketing, de dénominations et d’appellation, pour mettre en avant leur produit, peut-être même plus dans le secteur du téléviseur qu’ailleurs. En réalité il n’existe que deux grandes familles de technologies d’affichage aujourd’hui accessibles au grand public : les écrans LCD LED et les écrans OLED. Le Mini-LED fait partie de cette première famille.
La nouveauté avec le Mini-LED est résumée dans son nom : les diodes qui constituent le rétroéclairage d’un téléviseur LED sont ici miniaturisées, une technique qui présente plusieurs intérêts, mais qui n’en fait pas pour autant une nouvelle famille d’affichage. L’autre différence entre LED et Mini-LED est la façon d’intégrer ce rétroéclairage au téléviseur. Alors que la majorité des téléviseurs sont rétroéclairés par les bords (Edge LED) et qu’une poignée seulement présente un rétroéclairage complet (FALD - Full-Array Local Dimming), les téléviseurs Mini-LED sont quant à eux tous constitués d’un rétroéclairage complet, du moins pour le moment.
Quels sont les avantages d'un téléviseur Mini-LED ?
Les avantages du Mini-LED sont nombreux, en premier lieu car il combine ceux des téléviseurs LED tout en améliorant des points cruciaux, notamment en matière de qualité d’image. Le Mini-LED profite en effet d’une technologie d’affichage mature, « facile » à produire à un coût bien inférieur à l’OLED, pour des téléviseurs qui ont généralement une bonne durée de vie. La miniaturisation des leds permet quant à elle de produire des images plus lumineuses, d’augmenter le nombre de zones de gradation locale (dimming), et de diminuer les conséquences indésirables du rétroéclairage dont le plus impactant est sans aucun doute le blooming, un effet de halo qui vient entourer les objets lumineux lorsqu’ils sont diffusés sur un fond plus sombre. Il y a aussi des avantages qui ne concernent pas directement l’image : le recours au Mini-LED permet notamment de réduire l’épaisseur des téléviseurs, un bon point pour le design.
Le Mini-LED peut-il rivaliser avec l’OLED ?
Tout dépend de la façon dont est implémenté le Mini-LED, à savoir le nombre de diodes utilisées, leurs tailles, la distance optique entre les leds et la dalle, le nombre de zones de dimming, ou encore le type de dalle utilisée. La profondeur de l’image et la richesse des couleurs peuvent être très bonnes sur des téléviseurs LED, mais il y a certains points ou l’OLED reste imbattable : les angles de vision très ouverts, le temps de réponse des pixels (une notion très importante pour les joueurs), et bien sûr le contraste et les niveaux de détails obtenus dans les basses lumières.
En revanche le Mini-LED a largement repoussé les lignes par rapport au LED. La miniaturisation des diodes a permis leur multiplication, ce qui débouche sur des pics lumineux élevés, records même, qui profite grandement aux contenus HDR. L’OLED ne peut atteindre de telles luminosités, mais il compense cela par de meilleurs contrastes et des noirs parfaits. Enfin, si les performances en matière de dimming sont largement à la hausse entre FALD et Mini-LED, elles restent loin d’égaler l’OLED qui compte de son côté autant de zones de dimming qu’il y a de pixels.
LG QNED, Samsung Neo QLED, TCL OD Zero, quelles différences ?
Chaque fabricant y va de son appellation, englobant parfois plusieurs termes selon les gammes, les fonctionnalités ou que sais-je encore. Il y a sans conteste un large penchant marketing dans ces appellations, mais elles permettent aussi de distinguer des implémentations différentes entre les constructeurs. Tous les téléviseurs Mini-LED n’offrent pas forcément des qualités homogènes d’une gamme à une autre ou d’un fabricant à un autre, comme cela est vrai aussi pour les téléviseurs LED et OLED. Chez Hisense on retrouve par exemple le terme ULED, qui désigne l’offre premium du fabricant, ses premières références Mini-LED sont donc accolées au terme ULED, un choix qui porte à confusion.
Chez LG, le terme QNED signifie qu’il s’agit de téléviseurs ayant recours à un rétroéclairage Mini-LED, accompagné par les technologies NanoCell et Quantum Dots. Hélas, là aussi le catalogue du coréen contribue à rendre les choses floues : le fabricant a récemment dévoilé sa série QNED80 … dotée de téléviseurs qui n’embarquent pas de Mini-LED.
L’offre est un peu plus claire avec Samsung, qui a simplement choisi de reprendre l’appellation QLED et d’y ajouter le mot « Neo » indiquant que l’on a affaire à quelque chose de nouveau qui reprend toutefois les qualités des téléviseurs QLED et des boîtes quantiques.
Enfin, difficile de ne pas dire un mot sur TCL, qui fut le premier a dévoilé un téléviseur Mini-LED avec le TCL 65X10, un an avant tout les autres constructeurs. Le géant chinois possède en effet une petite avance sur ses concurrents et est déjà parvenu à développer sa technologie Mini-LED de troisième génération : OD Zero. Cette appellation fait référence à la distance optique entre les diodes et l’affichage LCD. TCL joue clairement son avance sur le Mini-LED pour montrer qu’il détient actuellement la meilleure technologie de rétroéclairage, chose qui reste à voir au travers de nos tests et dossiers.