Les promesses de l'impression en 3D deviennent de plus en plus tangibles chaque jour. Plusieurs jeunes pousses surfant sur cette vague ont présenté leurs projets à l'occasion du Web Summit, c'est le cas de Roger Bacon.
Comment allier facilement l'analyse de visages et l'impression 3D ? C'est la question que s'est posé Pieter Jonckheer, PDG de Roger Bacon, un nom dérivé du pionnier de l'optique ayant vécu au XIIIe siècle. La jeune pousse propose un service de lunettes personnalisées, censées correspondre parfaitement aux particularités physiques de n'importe quel visage.
Concrètement, Roger Bacon propose un scanner auprès des opticiens qui permettra de capturer un rendu en 3D du visage d'un client directement dans la boutique. Le logiciel interne analyse l'épaisseur du nez, la hauteur des joues ainsi que les tempes. Ces caractéristiques permettront de définir le châssis des lunettes.
Une fois ces données enregistrées par les opticiens, elles seront envoyées vers la société Roger Bacon, qui imprimera la monture en polyamide. Le délai moyen annoncé aujourd'hui est de deux semaines. Les verres correctifs, de leur côté, devront être commandés séparément par l'opticien partenaire. En cas d'accident, la société sera en mesure de ne réimprimer que la section endommagée.
A l'heure actuelle, Roger Bacon travaille avec une vingtaine d'opticiens localisés aux Pays Bas et en Belgique. La startup entend s'inviter sur le marché américain l'année prochaine et lorgne également la France et l'Espagne.
Le prix d'une monture est facturé entre 280 et 320 euros, un coût sans doute un peu élevé à l'heure ou d'autres sociétés comme Lunettes Pour Tous souhaite au contraire faciliter l'accès aux lunettes.
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