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Apple et Samsung en tête de file pour investir dans la société ARM dès son entrée en Bourse

11 août 2023 à 15h30
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© Sundry Photography / Shutterstock
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L'introduction en Bourse de la société ARM suscite un vif intérêt de la part des géants des nouvelles technologies. Apple et Samsung envisageraient d'y investir.

L’une des plus grandes introductions en Bourse se profile à l’horizon, et elle concerne ARM, le géant mondial des semi-conducteurs, propriété du fonds d’investissement japonais Softbank. Selon des sources proches du dossier, citées par Bloomberg, Softbank envisagerait une IPO (Initial Public Offering) valorisant sa pépite entre 60 et 70 milliards de dollars.

Des entreprises dépendantes des semi-conducteurs

Ce montant est supérieur aux principales estimations des analystes qui tablaient plutôt sur 50 milliards de dollars. Il surpasse aussi largement les 40 milliards offerts par NVIDIA lors de la tentative de rachat en 2021. Quoi qu’il en soit, plusieurs entreprises majeures seraient intéressées pour investir dans ARM dès son introduction, notamment Apple et Samsung.

Compte tenu du rôle central que tient ARM dans le développement des architectures de processeurs, ces entreprises cherchent probablement à sécuriser sur le long terme les investissements qu’elles ont déjà consentis ainsi que la conception des puces présentes dans la plupart de leurs appareils mobiles.

C'est particulièrement vrai pour Apple, qui a effectué une transition complète en abandonnant l’architecture x86 soutenue par Intel pour se concentrer exclusivement sur les processeurs ARM. Ces nouvelles puces Apple Silicon équipent certains ordinateurs Mac depuis fin 2020 et sont désormais présentes sur toute la gamme, MacBook, iMac et Mac. On les retrouve également au cœur des iPhone, iPad et Apple Watch, comme en témoigne la puce A16 installée au sein des iPhone 14 Pro.

Samsung utilise de son côté l’architecture ARM sur l’ensemble de ses smartphones, que ce soit en collaborant avec un partenaire comme Qualcomm, à l'origine des processeurs Snapdragon, ou bien en développant ses propres processeurs Exynos en interne.

©️ Samsung
©️ Samsung

ARM cherche d'autres investisseurs

Le Financial Times explique par ailleurs que des discussions se tiennent également avec Amazon pour en faire un investisseur principal lors de la première IPO. Il ajoute que de manière plus générale, chaque entreprise ayant des rapports privilégiés avec ARM s’est vu proposer cette opportunité, cela vaudrait ainsi pour NVIDIA, Intel, ou encore Google.

La présence potentielle de ces entreprises pourrait générer un intérêt financier accru et encourager d’autres sociétés à participer, ce qui aurait pour effet d’augmenter la valorisation globale d’ARM.

Richard Kaye, gestionnaire de portefeuille chez Comgest, suggère au Financial Times que cela permettra d'établir une évaluation juste. « La présence possible de grands noms tels qu’Apple et Samsung en tant qu’investisseurs d’ancrage dans ARM pourrait montrer la portée plus large de SoftBank, et pourrait aider à établir une évaluation pour l’introduction en Bourse », explique-t-il.

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Commentaires (7)

Mimi9
On attends la réplique du côté de RISC … Malheureusement peu de chances que ça arrive alors que cela serait l’un des leviers à utiliser pour grossir et s’en mettre plein les fouilles au passage
Afk
Les pays Européens devraient mettre un fond en commun et investir (ou acquérir) ARM. On manque cruellement de technologies européennes centrales comparé aux USA, à Taiwan (menacé par la Chine), à la Corée du Sud ou même par rapport à la Chine.<br /> Et même si ça cherche à créer une alternative avec RISC, avoir une carte de plus dans la manche n’est jamais mauvais à prendre.
MattS32
RISC-V est libre et sous «&nbsp;contrôle&nbsp;» d’une fondation, il n’y a donc rien qui puisse être introduit en bourse.
Bombing_Basta
Tout l’intérêt de RISC V, dont tu parles j’imagine, face à ARM, est d’avoir une architecture libre et ouverte, conçue par des scientifiques du monde entier, si c’est pour se retrouver avec un ARM bis, c’est pas la peine.<br /> Ce serait comme dire qu’il serait bien que GNU ou Linux rentre en bourse…<br /> Le monde du libre n’attend que ça du matos libre performant, ce qui commence à pointer le bout de son nez depuis peu sous forme de carte de dev RISC V, pas du matos sous license bis dont les «&nbsp;vendors&nbsp;» poussent à l’obsolescence logicielle pour vendre la nouvelle puce qu’elle est mieux.<br /> fr.m.wikipedia.org<br /> RISC-V<br /> RISC-V (prononcé en anglais «&nbsp;RISC five&nbsp;» et signifiant «&nbsp;RISC cinq&nbsp;») est une architecture de jeu d'instructions (instruction set architecture ou ISA) RISC ouverte et libre, disponible en versions 32, 64 et 128 bits. Ses spécifications sont ouvertes et peuvent être utilisées librement par l'enseignement, la recherche et l'industrie. Les specifications sont ratifiées de façon ouverte par la communauté internationale des développeurs.<br /> RISC-V est implémenté dans différents SoC à destination des ...<br />
vargace
Ouai enfin RISC V c’est «&nbsp;juste&nbsp;» un jeu d’instruction, il faut encore construire le CPU qui l’utilise et ça ça ne sera jamais open source. ARM fait tout, les jeux d’instruction, les plans de CPU prêt à être gravés ou modifiés … RISC V c’est un début, on voit de plus en plus de société s’y intéresser (comme SiFive), à voir ce que ça donnera.
Bombing_Basta
C’est dommage il te suffisait juste de cliquer…<br /> Le microprocesseur libre LowRISC, est un projet d’implémentation libre et ouverte de RISC-V, créé par Andrew Huang (du MIT, également auteur de la plate-forme ouverte Novena), Julius Baxter (projet OpenRISC et université de Cambridge), Michael B. Taylor (université de Californie à San Diego, UCSD Center for Dark Silicon), Dominic Rizzo (Google ATAP (en)), Krste Asanović (Université de Californie à Berkeley).<br /> Le NEORV32 est une implémentation libre (licence BSD clause 3) d’un SoC, de type microcontrôleur pour FPGA écrit en VHDL, indépendant des plateformes. Il est compatible avec les spécifications 2.2 de RISC-V pour RV32 et passe le test de conformité. FreeRTOS a été porté sur ce SoC[64],[65]. Il se base sur le travail que les développeurs avaient fait pour le neo430, une implémentation d’un processeur FPGA de type microcontrôleur compatible avec le MSP430 de Texas Instrument[66],[67].<br /> Carte Sipeed Nano avec écran LCD<br /> Le PicoRV32 est une implémentation libre, sous licence ISC, supportant les jeux d’instructions RV32IMC dont le but est d’avoir la plus petite empreinte possible, avec selon les choix entre 750 et 2000 LUT et une fréquence maximum de 250 à 450 MHz. Il a pour finalité d’être un processeur auxiliaire sur FPGA ou ASIC. Il peut être configuré comme cœur RV32E, RV32I, RV32IC, RV32IM, ou RV32IMC[68] (voir la section #Nomenclature des extensions).<br /> HumingBird E203 et HumingBird E203v2 sont des implémentations open source sous licence Apache 2.0 en langage Verilog[69],[70] du Nuclei RISC-V isa de Nuclei System Technology[71]. Ils équipent notamment le SoC à microcontrôleur GD32Vf103 de GigaDevice, utilisé notamment dans la carte Sipeed Longan Nano[72].<br /> Western Digital propose une gamme de cœurs nommés SweRV, open source, disponibles via CHIP Alliance. Ils ont aussi annoncé une coopération avec Codasip afin de proposer un support commercial de ces cœurs[73]. Ces processeurs hautes performances visent les domaines embarqués et supportent le jeu d’instruction RV32IMC. La famille SweRV se décline comme suit:<br /> Le Cœur superscalaire SweRV EH1 possède 2 files d’execution et est basé sur un pipeline de 9 étages.<br /> Le Cœur superscalaire multi-threadé SweRV EH2[74] permet de gérer 2 threads simultanément avec 9 étages de pipeline.<br /> Le Cœur SweRV EL2 simple issue avec 4 étages de pipeline.<br /> Carte SoM LicheeRV, basée sur un THead-C906 avec son écran optionnel ayant démarré sous GNU/Linux Ubuntu 20.04<br /> L’Académie chinoise des sciences a rendu publique le processeur Xiangshan [archive], sous licence libre (license Mulan v2, approuvé par l’OSI), le 11 juin 2021 sur Github[75]. Le processeur est développé en langage Chisel, qui d’après les développeurs comporte 5 fois moins de lignes de code qu’en Verilog et permet un développement plus rapide[76],[77]. Au moment de sa sortie, le processeur supporte la distribution Debian Bullseye pour RISC-V. Une première implémentation matérielle sort en juillet 2021, baptisée Yanqihu, gravée en 28nm et fréquencée entre 1.2 et 1.3 GHz, elle à des performances par GHz similaire aux ARM Cortex-A72 avec 7/Ghz SPEC CPU 2006. Une seconde version prévue pour l’automne de la même année appelée Nanhu, gravée en 14nm et fonctionnant à 2 GHz, devrait atteindre des performances par GHz similaires à un Intel i9-10900K (11.08/Ghz) avec 10/Ghz SPEC CPU 2006, et une puissance de calcul, à cette fréquence, comparable à celle d’un ARM Cortex-A76[78],[77].<br /> Carte MangoPi utilisant également le SoC AllWinner D1<br /> En octobre 2021, Alibaba Group ouvre les cœurs de ses processeurs sous le nom d’T-Head OpenXuanTie. Cela couvre les SoC à destination de l’embarqué et pour serveurs[79]. Les sources en langage Verilog sont mis à disposition sur Github de T-Head[80].<br />
Renauddechatillon
Je reste perso sur du x86 qui est une valeur sur
KlingonBrain
Je reste perso sur du x86 qui est une valeur sur<br /> Le x86 reste malheureusement bien absent sur les mobiles.<br /> Ce n’est pas bon signe.
Mimi9
J’entends, je voyais plus une organisation du type comme Google fait avec Android, ils font le gros du dev et ceux qui veulent participer y participent. A mon sens ça inciterait plus les dev à mettre la main à la pâte quand on sait que bon nombre d’entre eux ne sont pas rémunérés en bout de chaîne
Caramel34
Il y en a eu quelques uns, j’avais le San Diego de Orange et franchement ça tournait bien.
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