100 000 employés du numérique quittent la Russie pour... télétravailler pour la Russie

21 décembre 2022 à 11h30
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Teletravail

Le nombre de télétravailleurs russes a explosé depuis le début de la guerre contre l'Ukraine.

Beaucoup d'entre eux ont rejoint des pays limitrophes de la Russie, d'où ils travaillent à plein temps… pour la Russie.

10 % des employés du numérique ont quitté la Russie

C'est une autre conséquence inattendue de la guerre que mène le Kremlin contre l'Ukraine. Depuis le début des hostilités, de très nombreux employés du secteur du numérique ont migré hors du territoire pour s'installer dans le voisinage. La Turquie, l'Arménie, la Géorgie ou des territoires Asie Centrale ont ainsi servi de refuges à ces employés, qui ont même poussé vers les Émirats arabes unis.

Et ils sont nombreux dans ce cas. « Jusqu’à 10 % des employés des compagnies des technologies de l’information ont quitté le pays et ne sont pas revenus. Au total, quelque 100 000 spécialistes des technologies de l’information se trouvent à l’étranger », a ainsi expliqué le ministre du Développement numérique Maksout Chadaïev.

Un chiffre impressionnant, pourtant, 80 % d'entre eux continuent de travailler pour une entreprise russe, en travaillant à temps plein à distance.

La Russie ne devrait pas mettre la pression sur ces télétravailleurs

Il faut dire que les emplois dans le secteur du numérique sont parfaitement adaptés à la pratique du télétravail. Une aubaine pour ces salariés qui ont fui en nombre une première fois durant les premières semaines du conflit, et une seconde fois au moment de la mobilisation partielle en septembre, quand 300 000 réservistes ont été ajoutés à l'armée régulière.

Mais malgré ce qui pourrait être considéré comme une désertion par les autorités moscovites, leur situation ne devrait pas connaître de changement notable. Avec les sanctions occidentales touchant notamment le secteur de l'électronique et la crainte de subir une fuite des cerveaux, le gouvernement russe se veut tolérant sur ce dossier.

Ainsi, selon Maksout Chadaïev, afin de ne pas « les pousser à chercher du travail dans les entreprises étrangères », il est demandé aux entreprises de ne pas imposer de restrictions sévères sur ces télétravailleurs full remote.

Source : Ouest France

Samir Rahmoune

Journaliste tech, spécialisé dans l'impact des hautes technologies sur les relations internationales. Je suis passionné par toutes les nouveautés dans le domaine (Blockchain, IA, quantique...), les q...

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Journaliste tech, spécialisé dans l'impact des hautes technologies sur les relations internationales. Je suis passionné par toutes les nouveautés dans le domaine (Blockchain, IA, quantique...), les questions énergétiques, et l'astronomie. Souvent un pied en Asie, et toujours prêt à enfiler les gants.

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Commentaires (21)

jeanlucesi
Quelles sont les sources ?
bafue
Un pote Russe.
superjoy
Ce télétravail depuis l’étranger va t-il être compatible avec la fermeture voulue par la Russie de ces liens internet avec le reste du monde (sauf la Chine)? Ou il va y avoir des portes ouvertes pour ces télétravailleurs, rendant ainsi la fermeture poreuse?
MisterDams
Un ministre russe…<br /> Donc gros risque que cette prise de parole serve à éviter d’en perdre encore plus, ou que ce soit pour minimiser les dégâts économiques sur la Russie.<br /> Mais c’est vrai que l’article manque un petit peu de pincettes.
zmed
Des chiffres sortis du chapeau que personne ne pourrait jamais contrôler, ni confirmer. Bref, de la bien belle propagande occidentale.<br /> Depuis quelques années, on a fini par comprendre que l’occident racontait beaucoup de conneries, hélas.<br /> Quant au dégât sur l’économie russe, on ferait mieux par commencé à balayer devant notre porte.
MattS32
zmed:<br /> Des chiffres sortis du chapeau que personne ne pourrait jamais contrôler, ni confirmer. Bref, de la bien belle propagande occidentale.<br /> C’est tellement de la propagande occidentale que les chiffres sont ceux que le gouvernement russe (ministre du numérique, des communications et des médias) a donné au parlement russe, cités par une agence de presse russe : About 100,000 IT specialists left Russia in 2022 - digital development minister<br /> Ces chiffres, s’ils sont manipulés, ont donc plus de chances d’être manipulés à la baisse qu’à la hausse hein…
tfpsly
Trophyman900:<br /> l’Économie russe est juste a la ramasse<br /> Oui, et ils n’arrivent plus à conserver le rouble à niveau :<br /> image1490×1100 65.3 KB<br />
Alan1
Et je lisais hier que la russie étudiait la possibilité de ce couper complètement de l’internet mondial pour mieux contrôler ses citoyens. Pas bon pour ces pauvres gens qui vont se retrouver sans boulot du jour au lendemain mais pas bon pour les boites russes qui dont travailler ces teletravailleurs non plus ! Cela fera peut être réfléchir un des deux neurones a Poutine ?
zmed
On peut faire dire ce que l’on veut à un graphe. Ce qui compte c’est le référentiel.<br /> Screenshot_62698×446 37 KB<br />
MattS32
En effet, le tien aussi bien que celui de tfpsly sont à échelle trop courte pour voir les conséquences des exactions russes en Ukraine. Il faut regarder depuis le début de ces exactions et les premières sanctions à leur encontre. Et là on voit que le rouble à perdu 50% de sa valeur par rapport au dollar depuis 2014… Et presque 70% par rapport à son maximum depuis que le taré est au pouvoir, maximum atteint en 2008.<br /> Et le PIB russe connait pour sa part une chute plus forte encore que celle provoquée par le covid, et sans aucune perspectives de reprise en 2023, au contraire, les prévisions sont une chute encore plus forte qu’en 2022…<br /> Prétendre que l’économie russe ne souffre pas de la folie de son dirigeant, c’est vraiment faire preuve d’un sacré déni de la réalité… Mais bon, quand on en est à prétendre que même les chiffres communiqués par le gouvernement russe sont de la propagande occidentale, c’est qu’on a même largement dépassé le stade du simple déni…
zmed
Au temps pour moi…
zmed
@MattS32<br /> Je n’ai jamais dit que la Russie n’avait pas problème suite aux sanctions. Mais on est très loin de la propagande occidentale sur l’effondrement de l’économie russe, a commencé par le rouble, bien au contraire<br /> Par contre, coté Europe , ça va bien moins fort., si l’on veut faire un comparatif. Le prix de l’énergie a explosé autant que l’inflation.
MattS32
zmed:<br /> Par contre, coté Europe , ça va bien moins fort., si l’on veut faire un comparatif. Le prix de l’énergie a explosé autant que l’inflation.<br /> L’économie européenne va moins fort que l’économie Russe ? Ben dis donc… Le PIB de l’UE devrait faire de l’ordre de +3% cette année contre -4/-5% pour le PIB russe…<br /> Alors oui, l’énergie est devenue chère, l’alimentation aussi… Mais pour l’inflation et l’alimentation, c’est bien pire en Russie (quasiment 20% d’inflation sur l’alimentaire, chiffres de la Banque de Russie, 12% d’inflation « générale », le double de ce qu’on a en France… et c’était monté à quasiment 18% ce printemps… et ce alors que contrairement à nous la Russie connaissait déjà une forte inflation en 2021 elle était déjà de 8% sur l’alimentaire en mars 2021). Et pour l’énergie, certes, c’est mieux en Russie. Mais au moins la crise actuelle nous a poussé à enfin commencer à prendre les mesures de sobriété énergétique qui étaient sans cesse repoussées mais qui sont indispensables à moyen terme…
tfpsly
zmed:<br /> Je n’ai jamais dit que la Russie n’avait pas problème suite aux sanctions. Mais on est très loin de la propagande occidentale sur l’effondrement de l’économie russe, a commencé par le rouble, bien au contraire<br /> Par contre, coté Europe , ça va bien moins fort., si l’on veut faire un comparatif. Le prix de l’énergie a explosé autant que l’inflation.<br /> Heu… si, tu tombes en pleine propagande russe là. Voir les chiffres que MattS32 donne, le taux de chômage qui augmente en Russie - malgré les travailleurs manquant envoyés au front… Les Russes prennent bien plus cher que les Européens, les sanctions fonctionnent et il n’y a aucune raison de reculer dessus.
carinae
Parler de propagande en Occident…il faut qu’en même être gonflé . Rien ne t’oblige à croire les uns et les autres et tu peux te renseigner ailleurs si tu le souhaites mais surtout ne te sens pas obligé d’être désobligeant…. Surtout pour au final ne pas dire grand chose.<br /> Quoiqu’il en soit…il est fort à parier que sur le fond l’article doit dire vrai. Les gars sont partis a l’étranger pour ne pas atterrir sur un champ de bataille, surtout compte tenu des conditions dans lesquelles ils vivent. J’imagine donc que pour beaucoup d’entre eux ils ne condamnent pas forcément la guerre mais par contre ne veulent pas y risquer leur vie. Bref ils ont certainement espoir de revenir chez eux…et de s’en tirer sans casse
jakodorn
En fait ce qui m’inquiète c’est qu’on héberge chez nous en Europe des soi-disant « réfugiés », travaillant pour Poutine en toute légalité semble-t-il .<br /> Tout cela nécessite vérification, mais si c’est le cas il vaudrait mieux s’en assurer.<br /> Maintenant les services de Poutine savent très bien manipuler et jeter le trouble …
zmed
On n’a manifestement pas les mêmes lectures… <br /> Je te renvoie a l’article de Jacques Sapir qui vient juste de sortir sur la situation très détaillée de l’économie russe.<br /> La 64ème session du séminaire franco-russe s’est tenu à Moscou, en partie en présentiel et en partie par vidéo conférence, les 21, 22 et 23 novembre 2022. Ce séminaire était coorganisé par l’Institut de Prévision Économique de l’Académie des Sciences de Russie (INP ASR, Moscou), l’Institut d’économie et d’organisation de la production industrielle SB ASR (IIEPP SB ASR, Novosibirsk) et le Centre d’Études des Modes d’Industrialisation (CEMI, Paris).<br /> » Quelle situation économique en Russie ? – Séminaire Franco-Russe #64 – Jacques Sapir<br /> C’est long, mais très instructif. Je te mets juste sa conclusion.<br /> VI. Conclusion : où en est l’économie russe ?<br /> Le bilan de la situation économique de la Russie que l’on peut tirer des présentations faites au séminaire Franco-Russe est un bilan contrasté.<br /> A court terme, les sanctions ont bien eu un effet, la récession en témoigne, mais cet effet est resté très limité. Si l’on compare les objectifs affichés par les principaux responsables occidentaux, objectifs qui allaient de provoquer l’arrêt des combats à l’effondrement de l’économie russe[8], à la réalité actuelle, on peut même parler d’échec grossier. Le recul du PIB devrait donc atteindre -2% à – 2,5%. Il sera d’ailleurs intéressant de comparer ces résultats à ceux de l’année 2023 dans les pays de l’UE. Les études catastrophistes qui avaient été publiées en occident, qu’il s’agisse de l’étude « Yale »[9], ou de celle de Mme Benassy-Quéré de l’administration du Trésor[10], ont donc été ridiculisées. Pourtant ces sanctions ont été massives, à un niveau aujourd’hui inégalé, que ce soit celles prises par les Etats-Unis ou par l’UE. Cela témoigne de l’inefficacité des sanctions face à une grande économie qui est bien insérée dans des alliances internationales. La Russie a ainsi pu maintenir ouvertes les voies permettant l’importation de produits critiques[11].<br /> L’échec des sanctions financières, sanctions qui furent présentées en leur temps comme « décisives » a été particulièrement spectaculaire. Ceci est largement le produit de la politique de la Banque Centrale, qui peut désormais se permettre de laisser son taux d’intervention à 7,5%[12]. Cette dernière a remarquablement géré la déconnexion du marché financier et monétaire russe des marchés occidentaux (Londres et New-York essentiellement). Non seulement la stabilité financière et monétaire de l’économie russe n’a pas été affectée mais, avec le retour de l’investissement et la multiplication des « accords de place » entre Moscou et d’autres centres financiers, c’est bien un nouveau système financier, alternatif au système centré sur le Dollar, qui se dessine.<br /> A moyen terme, l’impact de ces sanctions se traduit surtout par des transformations structurelles importantes de l’économie russe. Ces transformations vont de la substitution aux importations, mais qui sera un processus prenant du temps dans l’industrie, au changement des lignes d’approvisionnement, qui s’est déroulé bien plus rapidement. Ces transformations ont été souvent engendrées par une réaction des acteurs privés de l’économie russe. Elles sont néanmoins tributaires aussi des aides publiques. Le processus de substitution aux importations va rester pour plusieurs trimestres dépendant de l’aide de l’État. La persistance et la cohérence d’une politique publique d’aide à la transformation de l’industrie sera certainement le facteur déterminant quant au succès ou à l’échec de cette transformation. La capacité de l’économie russe de retrouver une trajectoire de croissance en dépend. Le retour à la croissance pourrait survenir au deuxième semestre 2023, si l’on en croit les tendances qui se manifestent aujourd’hui dans l’industrie. Plus que jamais apparaît le besoin en Russie d’une étroite coordination entre les priorités publiques et les actions privées. La question d’une planification inspirée des expériences française ou indienne est aujourd’hui posée[13].<br /> Si les transformations que l’économie russe connait actuellement sont globalement positive et peuvent lui permettre de surmonter assez rapidement le choc de la guerre et celui des sanctions, plusieurs questions restent ouvertes.<br /> La première est incontestablement celle du rapport entre l’État et le secteur privé aujourd’hui en Russie. Si rien ne vient modifier les tendances actuelles, on verra se manifester une opposition entre la sphère matérielle, où l’activité privée restera importante, et la sphère financière qui pourrait glisser progressivement dans le giron de l’État, que ce soir directement ou indirectement. Ceci renvoie au modèle qui était celui des économies française et japonaise dans les années 1950 et 1960. Il implique cependant que des institutions spécifiques, en particulier pour ce qui est du financement de l’économie, soient créées. On peut penser qu’un débat sur ce point émergera en 2023 en Russie.<br /> La deuxième question concerne le « basculement » de l’économie russe vers l’Asie. Si ce basculement est indubitable, et s’il était largement inévitable et prévisible depuis le début des années 2010, il va poser des questions importantes quant au développement des relations économiques extérieures du pays. Une rupture totale des relations avec l’Europe, et en particulier avec l’UE, est-elle réellement souhaitable ou bien le maintien de certaines relations économiques n’est-il pas préférable à une dépendance totale par rapport à la Chine ? Cette dépendance pourrait-elle aussi être équilibrée par le développement des relations économiques avec d’autres pays asiatiques, comme l’Inde, le Vietnam et la Corée ? Une autre question subsidiaire à celle du « basculement » vers l’Asie réside dans la mise en œuvre des politiques d’aménagement du territoire nécessaires à la fois pour faciliter ce « basculement » mais aussi pour éviter que ce dernier n’induise des effets d’attraction de la Chine et globalement de l’Extrême-Orient sur les régions de Sibérie et des provinces maritimes de la Russie.<br /> La troisième question, en relation évidente avec la précédente, concerne le développement rapide des relations économiques et financières avec les pays du Moyen-Orient, et en particulier du Golfe. Si l’axe « Ouest-Est » apparaît comme devant être structurant pour le futur de l’économie russe, un autre axe, celui-ci orienté « Nord-Sud » et tourné vers l’Iran, l’Égypte, les Pays du Golfe et l’Arabie saoudite, apparaît sans doute nécessaire pour équilibrer les effets du premier.<br /> La quatrième question porte sur le rôle que la Russie peut et va jouer dans la reconfiguration des relations économiques internationales qui s’accélère désormais. Sur ce point, la Russie se trouve à la fois en position d’alliance mais aussi de concurrence avec la Chine. Ici encore, les relations économiques, mais aussi financières et naturellement diplomatiques avec l’Inde apparaissent comme fondamentales.<br /> La cinquième question concerne l’avenir de la fameuse « Union Économique Eurasienne ». Le potentiel d’attraction de l’économie russe va s’avérer fort auprès de certains pays. Dans quelle mesure ce potentiel pourrait-il conduire à des formes d’intégration plus poussées que celles existantes aujourd’hui ? Outre les dimensions économiques et financières de cette intégration se posera aussi la question de la dimension démographique engendrée par la pénurie en main d’œuvre que la Russie pourrait connaitre si l’économie connait une accélération sensible à partir de 2024. Par ailleurs, si la dette publique de la Russie connait une certaine expansion et devait atteindre les 30% du PIB dans les années à venir, cela pourrait relancer la perspective de voir le rouble devenir une monnaie de réserve régionale.<br /> On le voit, les questions qui restent posées sont immenses. Elles justifient la permanence du Séminaire Franco-Russe en dépit de la volonté de certains, et en particulier au CNRS[14], d’interrompre toute relation scientifique avec la Russie. L’importance scientifique de cette réunion régulière est aujourd’hui essentielle si l’on veut réellement comprendre les évolutions rapides que l’économie mondiale est en train de connaître.<br /> Notes<br /> [1] On suivra un ordre thématique pour les présentations et non un ordre chronologique.<br /> [2] ROSSTAT, Social’no-Yekonomicheskoe Polozhenie Rossii, n°10/2022, Janvar’-Oktjabr’, Moscou, P. 57.<br /> [3] https://twitter.com/DimitriASimes/status/1604182147153248263<br /> [4] Alfa-Bank, A – Macro Insights, 16 décembre 2022.<br /> [5] Russian Manufacturing Activity Hits 6-Year High - The Moscow Times<br /> [6] Le MIACR (ou Moscow Interbank Actual Credit Rate) est le taux réel moyen pondéré des prêts accordés par les banques de Moscou. C’est l’un des principaux indicateurs du marché monétaire russe.<br /> [7] Le RUONIA représente un indicateur de taux d’intérêt calculé comme le taux d’intérêt moyen pondéré utilisé par les établissements de crédit russes, inclus dans la liste des participants RUONIA approuvés par la Banque de Russie (liste des banques du panel RUONIA), pour effectuer des opérations de prêt au jour le jour non garanties en roubles.<br /> [8] Bruno Le Maire: "Nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe" et "Guerre économique" contre la Russie : Bruno Le Maire revient sur sa déclaration et regrette un terme "inapproprié"<br /> [9] Sonnefeld J., Tian S., Sokolowski F., Wyreblowski M. et Kasprowicz M., “Business Retreats and Sanctions Are Crippling the Russian Economy”, July 19, 2022<br /> [10] https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2022/06/20/russie-le-rouble-qui-cache-la-foret<br /> [11] The supply chain that keeps tech flowing to Russia<br /> [12] The Bank of Russia keeps the key rate at 7.50% p.a. | Bank of Russia<br /> [13] Voir l’article de Nikolai Novichkov « Gosplan 2.0 », https://www.mk.ru/economics/2022/11/10/ekonomiku-rossii-nuzhno-perevodit-na-gosplan.html<br /> [14] Le CNRS suspend toutes nouvelles formes de collaborations scientifiques avec la Russie | CNRS<br /> J’envoie
jakodorn
Jacques SAPIR , c’est pas le gars proche de l’extrême droite qui défend Poutine …?<br /> C’est certainement un avis autorisé , adoré par les milieux Poutiniens autorisés
tfpsly
Les sanctions ne font rien à la Russie épisode 21 : les banques n’ont plus de cash pour fournir les pensions de retraites ou faire des retraits.<br /> twitter.com<br /> Igor Sushko<br /> @igorsushko<br /> SO IT BEGINS: Russian banks don't have cash to satisfy withdrawals and pension payments. Bank employee tells pensioners in line to go home. This will hit undeveloped regions living in poverty first, but will likely eventually reach#Moscow and#SaintPetersburg. https://t.co/hBa4CieYtA<br /> 9:02 PM - 24 Dec 2022<br /> 5.1K<br /> 1.4K<br /> Pour ceux qui veulent des sous-titres traduisant la vidéo :<br /> Targum Video<br /> Targum : Automated video translation<br /> bfe6b740cce979aacc88997f3e97e067<br />
ABC
Le cours du rouble n’est qu’un miroir aux alouettes. La monnaie russe a été provisoirement et artificiellement dopée par l’obligation de payer les matières premières en rouble. C’est juste mécanique, avant la chute inexorable qui est amorcée.<br /> La vérité, c’est une économie russe en berne, et bientôt en ruine. En panne de composants et surtout de personnels qualifiés qui ont majoritairement fui.<br /> Et en effet, 100 000 employés du numérique, c’est probablement une estimation très basse sur plus d’un million de jeunes qualifiés qui ont quitté la Russie, rien qu’au moment des rafles et des réquisitions. L’exode avait déjà commencé avant. Les forces actives qui sont restées sont soit sur le front, soit inaptes et peu qualifiés ou diplômés.<br /> Et vive l’Ukraine !
pecore
J’aurai aussi tendance à croire les chiffres fournis par l’article et dès lors j’ose espérer qu’au moins dans les pays officiellement contre le guerre, des mesures sont prises pour expulser les personnes qui demandent l’asile tout en continuant à profiter du pays qu’ils prétendent fuir.<br /> Mais je suppose que la plupart de ces personnes se trouvent dans des pays « neutres » et encore dans la sphère d’influence de la Russie.
MattS32
pecore:<br /> J’aurai aussi tendance à croire les chiffres fournis par l’article et dès lors j’ose espérer qu’au moins dans les pays officiellement contre le guerre, des mesures sont prises pour expulser les personnes qui demandent l’asile tout en continuant à profiter du pays qu’ils prétendent fuir.<br /> D’un autre côté, s’ils font ça, ça contribue aussi à assécher l’économie russe, même si ils travaillent pour elle : leur rémunération, c’est de l’argent qui sort de l’économie russe pour rejoindre celle du pays d’accueil, où il va être dépensé, imposé… Et tout ça sans prendre un emploi local à un local.<br /> Donc même s’ils travaillent pour la Russie, au final d’un point de vue économique c’est le pays d’accueil qui en profite le plus.<br /> Et un boulot fait en télétravail a toutes les chances de ne pas contribuer significativement à l’effort de guerre, qui est un effort très matériel.
pecore
Je n’avais pas vu ça sous cet angle, merci.<br /> Je trouve toujours le procédé méprisable, quoi qu’assez en phase avec ce que l’on voit de la société russe depuis des mois. Mais au moins, savoir que cela pénalise tout de même l’économie russe, c’est déjà ça.
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