Tesla commercialise un "cyber-sifflet" à 50$... et il est déjà en rupture de stock

Thibaut Keutchayan
Publié le 02 décembre 2021 à 08h55
Un cadeau idéal à glisser sous le sapin, n'est-il pas ? © Tesla
Un cadeau idéal à glisser sous le sapin, n'est-il pas ? © Tesla

Elon Musk a (encore) frappé, cette fois avec un gadget idéal pour faire patienter celles et ceux qui veulent leur Cybertruck.

Et si l'Homme en noir de la prochaine finale de Ligue des Champions arbitrait le match avec un « Cyber-sifflet », qu'en dirait-on ?

Tesla n'en est pas à son coup d'essai, et pourtant…

C'était couru d'avance, et cela a (encore) marché. La branche Lifestyle de Tesla semble très bien se porter, puisque, au milieu des parapluies à 60 dollars et autres répliques 1:18 des modèles de la firme à près de 175 dollars (!) se trouvait également un sifflet. L'imparfait est de rigueur puisque le produit, commercialisé en quantité limitée ce premier décembre, est (déjà) en rupture de stock.

Car il ne s'agit pas d'un sifflet comme les autres, mais bien d'un « Cyber-sifflet ». En effet, celui-ci est inspiré du Cybertruck de Tesla, dont la production a encore été reportée, cette fois pour 2022.

Et c'est bien sûr l'inévitable Elon Musk qui en fait la promotion, favorisant ainsi l'écoulement du produit malgré une somme demandée de 50 dollars, soit 44 euros, pour s'en procurer un exemplaire. Et sur les plateformes de revente en ligne, l'objet déjà collector est revendu à prix d'or, généralement entre 500 et 2 000 dollars pièce…

Une manière de faire un pied de nez à Apple ? Toujours sur Twitter , Musk ne s'est pas privé de tacler la Pomme et sa chiffonnette hors de prix. Au paradis du marketing, Apple et Tesla sont décidément rois.

Source : TechCrunch

Thibaut Keutchayan
Par Thibaut Keutchayan

Je m'intéresse notamment aux problématiques liant nouvelles technologies et politique tout en m'ouvrant à l'immense diversité des sujets que propose le monde de la tech' quand je ne suis pas en train de taper dans un ballon.

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Commentaires (10)
Proutie66

Il se moque d’Apple mais il fait pareil. Finalement, c’est simplement un homme sandwich.

kplan

Certains au départ avaient pensé à un cyber-pipeau mais ça faisait mauvais esprit.

HAL1

Au paradis du marketing, Apple et Tesla sont décidément rois.

C’est on ne peut mieux résumé.

jcc137

C’est le miracle de l’art. Dans l’art pictural on prend des couleurs de peinture : 100-200 € pour les plus chers, une toile : 30 €, et ça se vend jusqu’à des millions d’euros.

malak

Faute de cybertruck (qui ne verra peut-être jamais le jour), les clients auront un sifflet, merci Tesla!

Popoulo

Le sandwish, c’est surtout celui qui achète.
Après, les sites font la promotion à outrance de tesla et musk.

max6

Y en a qui doivent regretter de pas avoir mis en vente un isifflet à moins que ce soit la réponse de tesla à la ilingette (appelée cyber-lingette) à laquelle il a pas pensé.

Urleur

il a tout compris, tant qu’il y auras des pigeons, pourquoi ne pas continuer ?

nicgrover

Flaubert disait “On fait de la critique quand on ne peut pas faire de l’art, de même qu’on se met mouchard quand on ne peut pas être soldat.” C’est toujours d’actualité on dirait…

Quand j’étais encore en activité Prof d’Arts Plastiques, souvent mes élèves disaient « Pollock c’est n’importe quoi et j’en fais autant… ».

Jusqu’au jour où je leur fournissais une feuille de papier dessin de 5 m x 1.50 m, des bouteilles de gouache liquide et les mettais au défit d’en faire autant. Aucun n’a jamais voulu s’y essayer… Comme quoi votre post ne veut rien dire…

Pour résumer, Musk n’est pas un artiste mais simplement un opportuniste amoureux de votre portefeuille…

jcc137

Je n’ai jamais prétendu est un expert de l’art. Je souligne seulement que l’art est une matière métaphysique auquel il est donné une valeur d’après la chose représentée, et surtout en fonction de la philosophie du moment. Cf. La misérable vie de Van Gogh dont les toiles n’intéressaient personne et qui servaient tout juste à payer son séjour à Arles (entre autres) puis, après sa mort est reconnu comme un des plus grands artistes (ce qui doit lui faire un beau fémur…)
Et puis, on a un Magritte qui gagne un pognon fou avec une pomme… Parce ce qu’elle est intitulée « Ceci n’est pas une pomme ».
Voilà pourquoi je parle du miracle de l’art : peu de matière, beaucoup de sous.