La rumeur enfle autour d'un service de PC Cloud lancé par Microsoft

21 avril 2021 à 16h35
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windows

Ce nouveau service de PC à distance tournant sur les serveurs Azure de l'entreprise pourrait être lancé dès cet été.

Cela fait déjà plusieurs mois que l'on prête à Microsoft l'intention de proposer une offre de PC dans le Cloud.

Un lancement au début de cet été ?

On a pu, à la fin de l'année 2020, voir la mention d'un tel service dans le descriptif d'une offre d'emploi publiée par le géant du logiciel, mais depuis, plus rien… jusqu'à aujourd'hui.

Selon ZDNet, les choses avancent rapidement du côté du « Project Deschutes », le nom de code interne de ce service. L'éditeur pourrait d'ailleurs proposer son offre d'abonnement dans quelques semaines, entre juin et juillet prochain.

Cette date coïnciderait logiquement avec la conférence Inspire, l'événement organisé par Microsoft à destination des partenaires commerciaux et technologiques de l'entreprise.

Une offre par abonnement pour soulager les PC aux configurations modestes

Avec ce service de PC dans le cloud, Microsoft souhaiterait proposer une expérience Microsoft 365, comprenant Windows 10 et un accès à la suite Office, aux utilisateurs possédant un ordinateur à la fiche technique très mesurée. Le PC déporté serait hébergé sur les serveurs Azure de l'entreprise. On peut comparer cela à l'offre Shadow, à la différence que Microsoft se concentrerait sur les usages bureautiques et la productivité.

L'éditeur proposerait d'ailleurs trois formules d'abonnement distinctes : Medium, Heavy et Advanced. Chacune aurait des caractéristiques plus ou moins importantes quant à la puissance de calcul, la capacité de stockage et la mémoire vive.

Cette offre de PC dans le cloud pourrait également fonctionner de concert avec Windows 10X, cette version du système d'exploitation taillée pour les petits ordinateurs. L'abonnement permettrait aussi à ces utilisateurs d'utiliser des logiciels Win32 alors que ce prochain OS ne sera pas en mesure de lancer ces applications.

Source : ZDNet

Mathieu Grumiaux

Grand maître des aspirateurs robots et de la domotique qui vit dans une "maison du futur". J'aime aussi parler films et séries sur les internets. Éternel padawan, curieux de tout ce qui concerne les n...

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Commentaires (35)

Baxter_X
L’avenir de l’informatique pour particulier à mon avis. Je suis presque étonné que ça ne soit pas plus développé.
bmustang
Ce sera le début du déclin de windows et microsoft si ça se met en marche !? Car un simple noyau linux ou chromeOS, android… suffira dans ce cas et pourrais me dire pourquoi rester sous windows et O365 si d’autres projets naissent ?
bmustang
ça va surtout faire le bonheur des hackers et c’est pas un lien internet pro qui y changera qque chose.
carinae
Les très gros justement (plusieurs milliers de postes) sont généralement sous Windows. Et pour l’instant le cloud s’applique à quelques cas spécifiques comme des applications mais je n’en connais aucun qui, pour l’instant, utilise des pc virtualisés dans le cloud ou de AD sur Azure justement pour des questions de sécurité.<br /> Pas sur que ce type d’offre intéresse réellement des grandes entreprises ou alors pour des choses vraiment très très spécifiques, dans des environnements très contrôlés
TNZ
Bref, un PC Cloud, ça revient à un terminal Azure tout simplement. Sans réseau, ça sert à rien. De plus, s’il faut payer ENCORE un abonnement de plus pour pouvoir utiliser son matériel … je cherche toujours la valeur ajoutée du truc.<br /> Au moins, ce genre d’impasse pourrait inciter les gens à regarder d’autres solutions par rapport à du tout Microsoft.
megadub
Je ne comprends pas bien ton raisonnement. La machine virtuelle sera sous Windows, donc ça ne remet pas en cause ni l’OS ni la suite bureautique. En revanche, ça peut donner un second souffle aux machines un peu ancienne qui ont du mal à suivre pour ceux qui n’ont pas les compétences pour remplacer le HDD par un SSD (ce qui suffit la plupart du temps pour redonner du confort d’utilisation aux petites configs).
megadub
L’idée, comme pour beaucoup d’autres acteurs informatiques, c’est de vendre du service et plus seulement des licences. Le coût par utilisateur, pour les entreprises, peut rester tout à fait conforme aux coûts actuels avec par contre des économies d’échelle énorme sur la maintenance et les frais d’infrastructure. Et je ne parle pas des entreprises qui souhaitent développer le télétravail qui, par ce type de service, trouveront alors une solution rapide pour permettre aux salariés de travailler chez eux avec un matériel informatique très économique.
megadub
Si cela inclut du stockage OneDrive et Office 365, ça peut vite être tout à fait pertinent
twenty94470
Ça va surtout permettre de mettre à jour les machines virtuelles d’un clic, fini les drivers etc les données seront sur un onedrive, ils ont juste à basculer la machine en 21h1 au prochain démarrage et c’est fini.
keyplus
moi ce qui m interesse c est surtout des offres cloud pour le developpement pour evitr d’avoir a installer des usines a gaz ( genresdk android…) sur ordinateur
jvachez
Dommage qu’ils ne s’intéressent pas aux gamers, car pour la bureautique le cloud n’a que peu d’intérêt, les logiciels fonctionnent sur de petites configurations.
bmustang
entièrement d’accord avec toi, les entreprises se font bananer par les offres cloud, saas… et dépensent toujours autant ou beaucoup plus tout en perdant de la souplesse et performance. Il est courant d’entendre un utilisateur dire que c’était mieux avant (infra interne) et que l’hébergement ne solutionne pas tout et ne convient pas à tous. La maitrise des entreprises sur leurs hébergements devient flou, incontrôlable et les coûts qui explosent. Les décideurs doivent contrôler et non pas que les fournisseurs qui se gavent sur le dos de ces derniers.
blueamrtini
Oui, je n’imagine pas ne pas voir cela pour la téléphonie d’ici peu, avec des OS et applicatifs loués.
blueamrtini
Pour les entreprises cela va être très intéressant, avec une gestion de parc simplifiée. Les applicatifs seront mieux maintenus, avec des MAJ maîtrisées, des terminaux qui seront changés moins souvent et une facilité pour la gestion des sauvegardes.
blueamrtini
Par contre je me pose la question de la souplesse de cette architecture :<br /> Quid des machines faisant tourner des softs très spécifiques demandant des ressources GPU locales intensives? Ou concernant les données personnelles? Ou le télétravail, parce qu’a priori je n’imagine pas voir tourner ça avec un VPN, bin trop lent.
philumax
Faudrait voir aussi, du côté du réseau disponible : nous ne sommes pas tous égaux, devant l’accessibilité Internet.
SlashDot2k19
Service pour les pros, maintenance simplifiée sur les parcs infos. Aucun intérêt pour les particuliers.<br /> Par contre, les données sont hébergées où ?<br /> Les USA vont se régaler question espionnage industriel.
TNZ
ça tombe bien car il s’agit d’un sujet que je traite en ce moment pour mon ESN de 45.000 bonhommes.<br /> Depuis plus d’un an maintenant que le télétravail représente plus de 80% du temps d’activité, je constate que le tout déporté avec des VDI et autres solutions équivalentes montre ses limites très très vite. Dans ce type de contexte, il te faut avoir des télécom de haute qualité : pas d’indispo, de la bande passante et une bonne latence constante, sans parler d’une plateforme cloud qui tienne la charge. Ceux qui ont la fibre s’en sortent bien; ceux qui ont de l’ADSL du fond des bois voire de la 4G (sic), ben ils pleurent et n’arrivent pas à bosser.<br /> Quelle solution mettre sur la table dans ce cas ?<br /> Améliorer les télécom’ ? Pas possible, l’abonnement internet domestique n’est pas géré par l’entreprise et en plus il n’y a pas de SLA sur les 3 critères cités au dessus.<br /> Que reste t’il ?<br /> Le plus pragmatique avec le matériel et l’état des technos d’aujourd’hui est de déporter l’activité des datacenters sur les postes de travail : gros CPU et beaucoup de mémoire afin d’héberger les outils de développement et un environnement d’intégration en local. Et là, fini les problèmes télécom’. L’accès internet ne sert plus alors qu’aux commits en tous genres, aux mails et à la messagerie instantanée (moins sensible aux coupures, baisse de bande passante et des latences en mode girouette).<br /> Le tout cloud n’est pas encore bien mûr. Les acteurs du marché pensent surtout à préparer une machine à jackpot « un cloud pour les gouverner tous ! ». Hors les besoins pro demandent surtout de la performance impossible à obtenir rapidement avec un cloud. Regarde les soucis d’Azure l’année dernière qui n’avait pas assez d’hyperviseurs pour faire tourner toutes les VM demandées.<br /> Avec le télétravail, le provisionning ne peut plus se faire au pied du mur, il faut anticiper les situations et non les subir. Le fait d’avoir tous les bonhommes chez eux, cela ne facilite pas la manutention des postes de travail, et en plus il y a pénurie de matériel pour tout arranger. Du coup, il faut trouver des solutions avec le matériel déployé : je suis d’accord, y’a un côté « Agence tous risques » assez marqué sur l’exercice.<br /> Bref, le cloud ça dépanne, mais ce n’est pas un outil quotidien adapté aux professionnels.
Baxter_X
Paradoxalement ça me semble plus difficile avec un téléphone . Mais je pense en effet, qu’on y viendra aussi.
Blackalf
@Juju74 @Baxter_X messages supprimés pour le motif message non constructif.
megadub
Parce que tu raisonnes en coût unitaire, c’est le prix du service qu’il faut voir. Entre un prestataire de services, des machines, la maintenance du parc, etc. en terme de service, ça peux être intéressant de tout externaliser et rationaliser les coûts.<br /> Et en terme de budget en effet, c’est beaucoup plus simple grace à une maitrise des coûts. On pourrait comparer avec LLD vs achat de voiture. L’achat est plus économique… aux aléas près. Certains préfèrent supprimer les aléas quitte à dépenser plus. Faut aussi inclure le coût de la redondance, les astreintes, le turn-over, etc. T’as pas tout ça avec le cloud.
megadub
On ne parle pas de la même chose <br /> Tu parles des performances réseaux des postes clients, mais ça, que les machines soient dans le cloud ou dans une infra interne, ça ne change rien du tout. Quand tu travailles à l’international, t’es bien obligé de composer avec les infras pourries du fin fond de l’Inde ou de l’ADSL pas top, mais ça fonctionne quand même depuis des années, bien avant les technos d’aujourd’hui <br /> Bref, le cloud ça dépanne, mais ce n’est pas un outil quotidien adapté aux professionnels.<br /> Ca fait des années qu’on fait de la virtualisation et ça a largement fait ses preuves. Le cloud ne fait qu’externaliser l’infra, ça ne pose ni plus ni moins de problème en terme de qualité de connexion. Par contre, t’es toujours au top des performances avec un prestataire qui met son parc constamment à niveau.<br /> Ce n’est probablement pas adapté aux besoins de ton entreprise mais ça l’est pour beaucoup d’autres et ça fonctionne très bien
megadub
clockover:<br /> Ahaha ça c’est la théorie ^^.<br /> Des fournisseurs qui font tourner les infras clients sur des machines toutes pourries j’en connais.<br /> En un mois d’abonnement, les mecs ont payé le matériel…<br /> Oui enfin, faut visiter le data center quand même, c’est le minimum. Et non, en un moi de cloud tu rembourses pas le matériel, faut pas pousser non plus <br /> clockover:<br /> Bref il faut calculer les coûts, lister les avantages/inconvénients, lire les contrats, voir demander à visiter, etc…<br /> Absolument. Je ne dis pas que c’est une solution pour tous et pour tout mais c’est une option qui mérite d’être étudiée De toute façon, les dogmes en informatique, c’est le mal absolu.
TNZ
Je suis d’accord pour dire que les technologies existent depuis longtemps. Mais la virtu, le cloud tout ça, c’est bien pour des besoins non intensifs et non interactifs (je parle pour des usages pro autres que la consultation des listes de courses enregistrées sur Google Docs).<br /> Pour des personnes en télétravail devant utiliser des liaisons télécoms complexes en termes d’architecture et de mise en oeuvre, le fait d’utiliser une infra de type cloud pour toute une population de professionnels travaillant habituellement sur un réseau local, ben il y a dégradation et c’est mécanique. Sauf que les donneurs d’ordre ne l’entendent pas de cette oreille car « le vendeur a garanti que c’est tout pareil ». Ils demandent le même niveau de productivité parce que le Cloud fait le boulot parait il. Malheureusement, les infras Cloud ne peuvent pas forcément encaissé 45.000 bonhommes d’un coup quand l’utilisation avant Covid tournait autour des 200 / 300.<br /> Au final, que faut il faire ?<br /> Rester dans le déni et continuer à dire que le cloud c’est génial<br /> ou bien mettre le haut-la et réfléchir à des solutions permettant une meilleure productivité que ce que le cloud permet ?<br /> Chois ton camp camarade !
megadub
TNZ:<br /> Je suis d’accord pour dire que les technologies existent depuis longtemps. Mais la virtu, le cloud tout ça, c’est bien pour des besoins non intensifs et non interactifs (je parle pour des usages pro autres que la consultation des listes de courses enregistrées sur Google Docs).<br /> Le site Amazon est entièrement virtualiser et d’autres pro moins connu virtualise déjà énormément. Que ce soit dans le cloud ou en local n’est qu’un détail technique <br /> TNZ:<br /> Pour des personnes en télétravail devant utiliser des liaisons télécoms complexes en termes d’architecture et de mise en oeuvre, le fait d’utiliser une infra de type cloud pour toute une population de professionnels travaillant habituellement sur un réseau local, ben il y a dégradation et c’est mécanique.<br /> Le télétravail impose effectivement des contraintes pour les postes clients, mais pour les serveurs, la virtualisation ou le cloud ne changent rien à l’affaire. A la limite, le cloud peut même être plus simple avec des bandes passantes plus adaptée que pour des IT qui n’était pas spécialement dimensionnées pour ce type d’usage.<br /> TNZ:<br /> Au final, que faut il faire ?<br /> Rester dans le déni et continuer à dire que le cloud c’est génial<br /> ou bien mettre le haut-la et réfléchir à des solutions permettant une meilleure productivité que ce que le cloud permet ?<br /> Chois ton camp camarade !<br /> Bah moi je propose un 3e choix : étudier les 2 solutions sans a priori et tester
TNZ
Bref, on est d’accord.<br /> Ok le Cloud, les gars y mettent des watts.<br /> Mais bon, l’expérience globale passe aussi par la liaison entre le poste de travail et les serveurs Cloud, et en fait, le noeud du problème est là. Tous les efforts faits sur l’infra Cloud sont complètement effacés avec une liaison télécom’ moisie avec l’utilisateur final.<br /> Du coup :<br /> vaut il pas mieux déporter les environnements de travail sur le PC de l’utilisateur ?<br /> ou demander aux clouders des locaux de bureaux partagés directement raccordés à son réseau ? (histoire de fournir un service de qualité du cloud jusqu’à l’écran des clients)<br /> Perso, j’ai quand même des réserves vis à vis du fait que les clouders principaux soient américains. Dans le business, ils sont quand même bien girouette et ils te collent l’olive dès qu’ils sentent que les profits vont faiblir. Et puis surtout, tu perds le contrôle de ton IT et de tes données. Après faut avoir un finops sous la main pour surveiller les factures etc …
megadub
TNZ:<br /> Du coup :<br /> vaut il pas mieux déporter les environnements de travail sur le PC de l’utilisateur ?<br /> ou demander aux clouders des locaux de bureaux partagés directement raccordés à son réseau ? (histoire de fournir un service de qualité du cloud jusqu’à l’écran des clients)<br /> Ca dépend tellement des outils utilisés, c’est impossible de généraliser. Il me semble que la tendance est plus au collaboratif donc mise en réseau obligatoire, après est-ce qu’on peut faire un réseau P2P ou il faut passer par un serveur centrale cloudé ou pas… ça dépend <br /> TNZ:<br /> Perso, j’ai quand même des réserves vis à vis du fait que les clouders principaux soient américains. Dans le business, ils sont quand même bien girouette et ils te collent l’olive dès qu’ils sentent que les profits vont faiblir. Et puis surtout, tu perds le contrôle de ton IT et de tes données. Après faut avoir un finops sous la main pour surveiller les factures etc …<br /> Tu peux avoir des options pour localiser les data. Tu te doutes que les boss du marché ne peuvent pas se passer des marchés publiques par exemple qui ne peuvent pas accepter que les données sortent du territoire
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