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Comment le fondeur franco-italien STMicroelectronics a doublé ses profits en 2022

27 janvier 2023 à 15h25
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© STMicroelectronics
© STMicroelectronics

Le groupe franco-italien vient de publier d'excellents chiffres pour l'exercice 2022, avec un chiffre d'affaires de 16,1 milliards de dollars.

STMicroelectronics ne connait pas la crise. C'est le constat limpide que l'on peut réaliser après la publication par le groupe de ses excellents résultats financiers pour 2022.

Une année exceptionnelle et des profits doublés

Pour cette dernière année, l'entreprise franco-italienne a réalisé un chiffre d'affaires de 16,1 milliards de dollars (14,8 milliards d'euros), soit une hausse de 26,4 %. Ce chiffre impressionnant est rendu possible grâce à un quatrième trimestre « supérieur aux prévisions » du groupe, selon le président du directoire et directeur général, Jean-Marc Chéry.

Les bénéfices engrangés sont eux bien supérieurs à ceux de l'année 2021, avec une hausse de 98 % et quatre milliards de dollars récupérés (3,6 milliards d'euros). La marge brute s'établit autour des 47,5 % pour le quatrième trimestre. Il s'agit donc, là encore, d'une valeur supérieure aux attentes des différents analystes financiers.

La nouvelle a été chaudement accueillie par les investisseurs, et le cours de l'action STMicroelectronics a bondi de 8 % à la Bourse de Paris. Le cours a pris au total 30 % depuis le début de l'année.

STMicroelectronics poursuit sa transition vers l'automobile, alors que le marché de l'électronique a un vrai coup de mou

L'insolent succès de STMicroelectronics, malgré une période de crise économique, est à chercher du côté de l'industrie automobile. La transition vers les véhicules électriques conduit les constructeurs à intégrer de plus en plus de composants électroniques dans leurs dernières voitures, et les carnets de commandes du groupe ne cessent de se remplir pour suivre une demande de plus en plus importante.

Le secteur de l'industrie est également en pleine expansion, avec un accroissement des « investissements dans les énergies renouvelables comme les fermes solaires ou les éoliennes, ou la tendance à l'automatisation des industries, qui demandent énormément de composants électroniques », comme le souligne à nouveau Jean-Marc Chéry à nos confrères des Échos.

Ces deux secteurs d'activité devraient continuer à croitre « entre 5 et 10 % » en 2023 et porter l'activité de STMicroelectronics avec une croissance attendue de l'ordre de 15 à 20 %, et ce, malgré la baisse des marchés du PC et du smartphone, très consommateurs par ailleurs de composants électroniques produits par le groupe.

STMicroelectronics entend bien poursuivre sa transition vers les secteurs de l'industrie et automobile. Pour cela, l'entreprise compte mettre sur la table quatre milliards de dollars d'investissement pour accélérer sa production sur ses différents sites en Europe mais aussi à l'étranger et la construction de nouvelles usines.

Source : Les Echos

Mathieu Grumiaux

Grand maître des aspirateurs robots et de la domotique qui vit dans une "maison du futur". J'aime aussi parler films et séries sur les internets. Éternel padawan, curieux de tout ce qui concerne les n...

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Grand maître des aspirateurs robots et de la domotique qui vit dans une "maison du futur". J'aime aussi parler films et séries sur les internets. Éternel padawan, curieux de tout ce qui concerne les nouvelles technologies.

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Commentaires (13)

g-m1n1
Toujours heureux de voir des sociétés européennes se porter bien!<br /> On a bcp de talent, mais trop peu de vision commune…<br /> STI, Airbus, ASML… tant de possibilités si on joint nos forces au lieu du chacun pour soit habituel.
Nmut
Difficile de comparer.<br /> STM est plutôt sur les composants basiques et de puissance, rien à voir Intel. De plus, la concurrence asiatique a eu pas mal de problèmes de production ces derniers temps, les problèmes de transport ont aussi profité à STI sur ce marché qui est porteur.
ZZorrgg
Je dirais que c’est difficile de comparer cette annee aux autres car tous les stocks de absolument tous les fondeurs (ti, NXP, Microchip,… ) etaient a 0. Les companies trolls (win-source.net, …) achetaient absolument tous les stock et les revendaient 10 a 20x le prix d’origine. Oui pour ST l’annee est bonne et les stock se re-remplissent
Bilbo
Peut-être le moment de s’intéresser aux actions ST ?
Emmanuel_Angulo
STM n’est pas sur les mêmes marchés qu’Intel ou AMD donc c’est dur de comparer. Je travaille chez Ford depuis 15 ans, donc oui, je peux vous dire que si cette société peut se permettre de travailler aussi fort avec nous c’est parce qu’ils étaient justement en recherche de débouchés plus nombreux. D’où, au final, cette grosse croissance à deux chiffres.
sandalfo
quels types de composants sur quels processes ?
pagnelli
Stm franco italie’ + ARM anglais et on a nos processeur made i’ Europe…<br /> Ne vous demandez plus pourquoi windows 11 ne tourne pas sur ARM ou seulement de façon anecdotique…<br /> Il nous manque un os européen pour devenir indépendant.<br /> Qu’en pensez vous ?
MattS32
pagnelli:<br /> Il nous manque un os européen pour devenir indépendant.<br /> SUSE Linux, OpenMandriva…
bmustang
on peut faire son marché auprès des russes et chinois pour un os ?
LeToi
Heureusement ou malheureusement le bénéfice d’une entreprise n’a souvent pas grand chose à voir avec sa valeur en bourse, certaines entreprises voient leur valeur baisser alors qu’elles font de gros bénéfices… mais moins que ceux prévus ou attendus par les « analystes » !
pagnelli
Oui le mythe des systèmes ouvert Linux je suis dans l’informatique depuis 40 ans et ça a toujours été un serpent de mer. Il fajt un système vraiment performant avec des applications qui tournent sans problème aussi bien côté serveur des poste utilisateur faciles et accueillants
Maspriborintorg
Les Linux pêchent par la pauvreté de pilotes. A part les processeurs et les Chipset associés, la plupart des imprimantes, des scanners, des cartes d’acquisition , du pilotage de matériel (télescopes, appareils scientifiques comme analyseurs, automates programmables) n’ont pas de pilote pour LINUX. Donc Windows est incontournable!<br /> Le même reproche peut être fait au monde parallèle Apple.
MattS32
C’est bel et bien le cas de Linux. Ce qui rebute les gens, c’est avant tout la non compatibilité avec les applications Windows. Mais on peut pas vouloir à la fois Windows et du souverain.<br /> Après, de toute façon, l’essentiel est la souveraineté sur les systèmes critiques en entreprise. Le grand public, c’est beaucoup moins fondamental. Et là Linux fait déjà parfaitement le job.<br /> Maspriborintorg:<br /> Les Linux pêchent par la pauvreté de pilotes. A part les processeurs et les Chipset associés, la plupart des imprimantes, des scanners, des cartes d’acquisition , du pilotage de matériel (télescopes, appareils scientifiques comme analyseurs, automates programmables) n’ont pas de pilote pour LINUX. Donc Windows est incontournable!<br /> Toi tu n’as pas utilisé Linux depuis longtemps… Il y a bien quelques niches de périphériques qui ne sont pas bien supportés, mais globalement, ça marche quand même pas mal. Et encore une fois, quand on accord de l’importance au fait d’avoir un OS souverain, l’essentiel n’est pas non plus d’avoir 100% des imprimantes et scanners du marché qui sont compatibles. En avoir ne serait ce que 25% (et c’est BEAUCOUP plus que ça en réalité), c’est déjà suffisant. De même que c’est pas dramatique si par exemple sur un scanner on se retrouve sans possibilité d’utiliser les boutons de raccourcis sur le scanner ou si sur une imprimante on perd le mode « livret » qu’on a dans le driver Windows et pas dans le driver Linux (parce que ça ça peut se faire en soft sans aucun problème).<br /> Et de toute façon, là encore, c’est avant tout une question de volonté : s’il y a une volonté d’avoir un OS souverain, les drivers suivront. Parce que les fabricants de matériel exotique non supporté ne voudront pas perdre le marché UE, qui à ce jour reste le deuxième marché mondial en valeur.
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