Tandis que Wikipedia vient de fêter ses 20 ans, l'encyclopédie collaborative en ligne a décidé de se doter d'un nouveau code de conduite universel qui veut créer de nouveaux standards pour la communauté des contributeurs afin de la rendre plus « diversifiée, inclusive et accessible ».
Le code de conduite a été mis en ligne par les contributeurs de Wikipedia.
Plus de 1 500 volontaires issus de 30 pays différents ont travaillé à la création de ce texte.
Un code de conduite universel pour éviter les dérives
Wikipedia a su devenir un site, si ce n'est le site, indispensable du Web. Son fonctionnement collaboratif fait sa force, mais il est aussi à l'origine d'affrontements entre contributeurs et de divergences – qu'elles soient politiques, culturelles, économiques ou autre.
Ce nouveau code de conduite, le Universal Code of Conduct, cherche à
poser des standards de discussion pour éviter les débordements à
tous les « Wikimedians », d'où qu'ils viennent et sur tous les sujets abordés sur le site. « Nous croyons que nos communautés de contributeurs doivent être aussi diversifiées, inclusives et accessibles que possible. Nous voulons que ces communautés soient des environnements positifs, sûrs et sains pour quiconque les rejoint ou veut les rejoindre », est-il écrit en guide d'introduction.
Environ 1 500 contributeurs, issus des cinq continents et parlant 30 langues différentes ont participé à l'élaboration de ce code. Le code en
lui-même est court et ne dépasse pas les 1 700 mots.
Interdiction du harcèlement, discours de haine, menaces...
Le code se divise en deux points, eux-mêmes subdivisés : le comportement attendu et les comportements interdits. Wikipedia
demande ainsi aux contributeurs du civisme, de l'empathie, de s'engager
ensemble et de manière constructive sur l'édition des pages, tout
en soutenant les nouveaux contributeurs ou en aidant les autres.
En parallèle, il interdit formellement toute forme de harcèlement sur
le site. Il bannit aussi les discours de haine, les insultes, les stéréotypes, les menaces de toutes sortes ou le trolling. Enfin, le « vandalisme de contenu » est interdit.
Source : The Verge
Journaliste spécialisé dans le numérique, l'espace, la technologie et l'innovation, je me passionne par tout ce qui a trait au futur et à la compréhension du monde de demain. J'exerce ce métier depuis quatre ans, souvent devant mon ordinateur et parfois en vadrouille entre deux pays d'Asie. Amateur de bande dessinées, de paranormal et de dark tourism, je voue aussi un culte aux œuvres de Philip Pullman et de Yoko Taro.
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