Le livre numérique est-il devenu l'objet high-tech du confinement ?

Arnaud Marchal
Par Arnaud Marchal, Spécialiste automobile.
Publié le 23 mai 2020 à 14h14
Livre numérique

Pendant le confinement, qui a duré près de deux mois en France, impossible de se rendre dans sa librairie favorite pour choisir un ou plusieurs livres : l'e-book est alors devenu la bouée de secours des amoureux de la lecture.

Souvent boudé par les Français, le livre numérique, consultable sur liseuse ou simplement en ligne, a vu ses ventes sensiblement augmenter pendant le confinement, mais est-ce une tendance éphémère ou va-t-il s’imposer en France ? 

Le livre numérique s’adapte pour percer en France

Les libraires s’inquiètent de l’avenir de leur profession et de la pérennité des emplois qu’ils créent. Ils subissent en effet de plein fouet l’essor de mastodontes de l’e-commerce tels qu’Amazon, qui a débuté il y a plus de 25 ans avec la vente en ligne de livres avant de développer sa propre plateforme de livres numériques.

Aujourd’hui avec le confinement, l'e-book connaît un regain d’intérêt en France, alors qu'il a déjà su conquérir son public dans les pays nordiques et anglo-saxons il y a quelques années. D’après un sondage de l’institut Gfk, en 1998, moins de 5 % des Français avaient acheté au moins un livre numérique contre 43 % pour un livre papier.

Désormais, l’avenir du livre numérique passera surement par le développement de nouveaux formats plus que par la reproduction d'ouvrages traditionnels - bien que l’un n’empêche pas l’autre.

Entre démocratisation de la lecture et dissolution de l'oeuvre dans le monde numérique, à travers des liens Internet cliquables ou images interactives, les avis des professionnels du livre diffèrent encore quant à l'avenir de l'e-book…

Source : MSN

Arnaud Marchal
Par Arnaud Marchal
Spécialiste automobile

Passionné d'automobile depuis toujours et d'informatique depuis l'Amiga 500 jusqu'à nos jours !

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Commentaires (10)
dontbugme

Il est souvent boudé par les éditeurs plutôt. Quelle est la part des livres papier qui sont vendus aussi en version numérique ? 5 % peut‐être. Je ne parle pas des romans et des livres « jetables », mais des livres qu’on a envie de garder, de science, de cuisine, de beaux‐livres, etc. À comparer avec la grande proportion des livres numériques en anglais. Et parmi cette petite proportion française, certains sont vendus au même prix que le livre papier, alors qu’il n’y a pas le même coût à payer aux imprimeurs, distributeurs, libraires, stockeurs, etc. sans parler qu’on n’a plus le droit de les revendre d’occasion. Ou alors ils sont affublés de ces « mesures de protection » qui font que vous ne pouvez les lire que sur le logiciel propriétaire que l’éditeur a décidé. On achète un livre, il faut installer un nouveau logiciel… Les causes sont à chercher ailleurs et cet article ne fait que lister quelques platitudes sans valeur ajoutée.

Fatima

Il n’y pas mieux que le Livre en papier , l’odeur , tourner les pages , couverture etc… , lire un livre sur un écran ! sérieux ? Où est la magie ?

GRITI

Pendant des années je me suis dit que le livre numérique…non merci.
Puis j’ai tenté. Et cela ne me pose pas de problème. Si l’histoire me plaît, peu importe que ce soit papier ou numérique. J’arriverai à laisser mon imagination travailler.
Même si c’est un écran, cela n’a rien à voir avec les écrans rétro éclairés des tablettes etc.
Pour moi, les deux ne sont pas antagonistes mais complémentaires. Malgré mes deux liseuses, je continue d’acheter des livres papier. Chacun a ses avantages et inconvénients.

dapoussin

Pour les romans et essais (livres avec du texte uniquement), je suis passé il y a 7-8 ans au tout numérique, et sans regrets. Le livre papier n’a d’intérêt que pour les illustrations et photos, et encore… On ouvre combien de fois par an les « beaux livres » de sa bibliothèque ? Personnellement, si je n’utilise pas un objet pendant 2-3 ans, il part sur LBC ou Geev.

SlashDot2k19

Je viens de passer il y a 6 mois au livres numériques sur une liseuse après avoir passer mes aprioris sur le fait qu’il n’y avait rien de mieux que les livres papiers. Aucun regrets, même plus de confort de lecture en pouvant augmenter l’interlignage, prise en main plus simple quand c’est des gros volumes à lire, gain de place.
Le point négatif c’est les prix, mais il y a quand même pas mal d’œuvres tombées dans le domaine public.

Biggs

Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse.

Il y a 5 ans j’étais en train de lire un ouvrage papier lorsqu’en plein milieu j’ai acquis une Kindle, sur laquelle j’ai achevé la lecture dudit ouvrage au format numérique. Le passage de l’un à l’autre ne m’a posé aucun problème et je ne reviendrais au papier pour rien au monde.

Pinkuik333

J’ajouterais aux commentaires précédent que les liseuses remplacent idéalement les livres de poche et même les GF de plus en plus médiocres : les feuilles se détachent, le papier jaunie prématurément et les reliures quand elles existent ne protègent plus rien.
La liseuse met en valeur le contenu en simplifiant aussi l’accès aux dictionnaires et oui il est également possible d’avoir l’intégralité de la littérature française du XIXe dans sa poche…

linkin440

Depuis quelques mois je possède une lisseuse électronique. Le niveau de lecture est confortable ainsi qu’une bonne autonomie au niveau de la batterie. Maintenant c’est vrai que comparer un e-book à un livre traditionnel rien à voir. Les deux sont complémentaires. C’est une manière comme une autre de pouvoir lire des histoires intéressantes et j’ai réussis à faire abstraction après un certain temps. Je possède encore certain livre papier encore non lus et ça ne me posera pas de problème de passer d’un support à un autre.

boboss29200

En tant que bibliothécaire, j’ai envie de te dire que ce qui compte c’est de pouvoir lire, un livre papier ou numérique, peu importe, ce qui compte c’est de pouvoir lire… Je vois plusieurs avantages au numérique par rapport au papier : gain de place donc possibilité de partir en voyage avec plusieurs ouvrages, possibilité de lire dans le noir comme en plein soleil, certaines liseuses sont même étanches. Après il n’y a pas le charme du papier etc, mais ce qui compte c’est l’oeuvre, et non le support… Et l’encre numérique des liseuses est très qualitatives, parfois même plus lisible que certains papier, avec la possibilité de modifier la police de caractère, la taille etc… pour mieux adapter à chacun. Et surtout, en période comme le confinement, possibilité de s’alimenter en ouvrage rapidement. Car les librairies étaient fermées et les bibliothèques également. D’ailleurs celle où je travaille ne réouvre que mardi prochain en service restreint (réservation sur le catalogue internet, limité à 5 ouvrages pour 1 mois, et récupérable via rdv grace à la mise en place d’un service drive, les retours nécessitent 10 jours de quarantaines dans des rolls, etc…)

Gus_71

Fatima, « Où est la magie ? » :
Peut-être dans le contenu (papier ou liseuse), non ? :wink: