ROSS, quand la Russie veut (re)créer une station spatiale

Eric Bottlaender
Spécialiste espace
04 février 2024 à 17h30
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Vue d'artiste de la future station spatiale ROSS © Roscosmos
Vue d'artiste de la future station spatiale ROSS © Roscosmos


Que faire après l'ISS ? La Russie planche sur le sujet depuis presque deux décennies, et la réponse n'est pas facile à trouver. Entre garder des ambitions, vouloir être à la pointe de la recherche en orbite et être réaliste sur ses capacités, il faudra trouver le juste milieu. Alors, la « Russian Orbital Service Station » existera-t-elle ?

Les temps changent, et les plans aussi. Celui d'une future station orbitale habitée russe a énormément varié depuis le début des années 2000. Car faut-il le rappeler, la Russie est après tout l'héritière de la nation qui a le plus fabriqué et opéré des stations spatiales, avec des tentatives en continu ou presque depuis le début des années 70. Dès lors, même si les années 90 ont été marquées par une coopération spatiale accrue avec les Américains sur Mir, puis sur le projet de Station spatiale internationale, il a toujours été question sur place de préparer un avenir en solo. Pour soutenir l'industrie russe, évidemment, mais aussi parce qu'il n'est pas possible de tout faire sur l'ISS, en matière d'accès comme de recherche, et que cette dernière n'est pas éternelle. Mais alors, c'est quoi la ROSS ?

Un autre visuel de Roscosmos montre une vision possible de la future station ROSS. © Roscosmos
Un autre visuel de Roscosmos montre une vision possible de la future station ROSS. © Roscosmos

Que faire après l'ISS ?

Celle qu'on appelle aujourd'hui la « Russian Orbital Service Station » ou ROSS a pris plusieurs noms. Entre 2010 et 2018, elle s'appelait OPSEK, par exemple. Pourtant, elle existait déjà. En même temps que la Russie assemblait encore des modules pour l'ISS, le constat était là : après, ce serait le retour de stations nationales. Bien évidemment, la politique et les budgets ont fait varier le projet. En 2001 par exemple, la Russie n'a pas assez d'argent pour s'y atteler.

En 2004, les États-Unis annoncent leur plan Constellation vers la Lune, il faudra donc que la future station soit un avant-poste de préparation pour des missions lunaires. Puis la Russie est progressivement mise au ban après sa première invasion de l'Ukraine et l'occupation de la Crimée en 2014. Les tensions grandissent, et avec elles un plan se dessine : utiliser des modules en développement depuis longtemps, que Roscosmos comptait initialement envoyer sur l'ISS pour en augmenter les capacités, et en faire la base de ROSS.

Prendre les modules de l'ISS, impossible ?

Il faut dire que sur la station internationale, les capacités russes sont limitées par leurs modules. Le premier grand module, Zarya, a aujourd'hui 25 ans de vie en orbite, sa conception est très ancienne et il ne sert plus que de stockage et de couloir. Zvezda, le module principal, sert à piloter l'ISS, de lieu de vie aux cosmonautes russes, de point d'observation et il abrite quelques expériences limitées. Le petit module Rassvet est lui aussi un lieu de stockage, Poisk sert de sas pour les sorties spatiales... Jusqu'à l'arrivée en 2021 du module Nauka et de son extension le « noeud » Pritchal, capable d'amarrer en théorie jusqu'à 4 modules supplémentaires ou de servir de sas. Mais Nauka est un vieux module déguisé en nouveau, en réalité sa structure a plus de 20 ans, ses équipements sont anciens, et en plus il y a eu quelques soucis, en particulier avec son système de refroidissement en 2023.

Un plan original appelait à l'origine à construire la ROSS à partir des éléments les plus récents de l'ISS, donc désamarrer Nauka et Pritchal, puis leur faire changer d'orbite, leur adjoindre de nouveaux modules et commencer rapidement les opérations habitées. En l'état, ce plan ne tient plus aujourd'hui. ROSS sera construite à partir de nouveaux éléments seulement.

Le module Nauka et sa petite addition, Pritchal. © NASA
Le module Nauka et sa petite addition, Pritchal. © NASA

Une architecture autour de NEM

Le premier sera le module connu aujourd'hui sous le nom de NEM-1. Il s'agit d'un grand ensemble de 21 tonnes, avec la particularité d'avoir la moitié dédiée aux cosmonautes (et donc pressurisée) avec des installations laboratoires modernes et puissantes, et l'autre moitié avec de larges panneaux solaires, de quoi manœuvrer et des réserves de carburant. Un module radical en somme, comparé à ceux qui sont actuellement en orbite. Mieux, l'article de vol existe au sol, même s'il n'est pas encore adapté aujourd'hui pour être la brique centrale d'une station. Il ne sera de toute façon pas envoyé en orbite avant au moins 2027 ou 2028 pour coïncider avec la fin des opérations russes sur l'ISS (et pour économiser au maximum), si le plan est adopté et respecté par les industriels russes dès 2024.

L'objectif est de toute façon de lui adjoindre un module nœud comme Pritchal et, conception intelligente, d'organiser toute la station autour de ce « hub ». Ainsi, plus de problèmes de vieillissement : si un laboratoire est handicapé, fissuré ou trop âgé, il peut être remplacé. Ceux de l'ISS, qui assurent le pilotage de la station, sont interconnectés par 20 années de câbles, d'antennes, de fibre, d'instruments... et de toute manière, ils n'étaient pas construits pour être désamarrés.

La partie pressurisée du module NEM telle qu'elle est aujourd'hui. En attente de la décision finale... © Roscosmos
La partie pressurisée du module NEM telle qu'elle est aujourd'hui. En attente de la décision finale... © Roscosmos

Une orbite particulière pour ROSS

Ce mois-ci, le responsable de la conception de ROSS pour RKK Energia (qui en est le maitre d’œuvre) a confié en interview que le dossier fait plus de 1 500 pages, et qu'il est en cours d'évaluation par l'état russe. Si ce dernier donne le feu vert, alors le design sera figé en l'état. Et ROSS a quelques spécificités assez intéressantes. D'abord, son orbite n'est pas celle de l'ISS, ni de la station chinoise : elle est beaucoup plus inclinée, c'est une orbite dite « polaire ». Cela lui permet des observations au-dessus de l'ensemble du territoire russe, et si ça vous semble anecdotique, c'est pourtant au cœur de sa conception. Notamment, la Russie veut pouvoir y tester de nouveaux capteurs d'observation de la Terre et d'évaluation des sols... Tandis que les militaires, avec une station entièrement étatique, pourraient eux aussi y envoyer des prototypes adaptés à leurs futurs satellites.

ROSS est également vue comme un « centre de commandement » de tout ou d'une partie des constellations de satellites russes à venir. Sur la même orbite, elle centralisera les informations, fera relai, peut déployer ou même accueillir des unités pour réparation ou amélioration. Un concept intéressant, même si l'on peut se poser la question de la pertinence économique du modèle. D'autant qu'une orbite polaire empêche catégoriquement de reprendre les modules actuellement sur l'ISS.

Une station ROSS, mais pas de RACHEL

ROSS, on l'a dit, sera articulée autour d'un module central et du NEM. Si RKK Energia obtient l'ensemble de son financement (on peut en douter), la station comptera jusqu'à six modules habitables d'ici 2032. Certains de ces modules seront probablement sur un autre modèle que NEM, par exemple celui du concept de laboratoire en vol libre OKA-T. Cette option est très intéressante, parce qu'en réalité l'impesanteur « parfaite » n'est pas vraiment atteinte dans une station spatiale. Il y a énormément de petites perturbations.

Les amarrages et désamarrages, les petits changements de trajectoire orbitale, les différents équipements et leurs vibrations induites, et même les astronautes eux-mêmes ! L'idée est donc d'avoir un module qui peut s'amarrer de façon temporaire, puis réaliser des expériences de moyen et long terme en vol libre, non loin de la station avant de venir s'y rattacher dès que le besoin s'en fait sentir.

Une station c'est beaucoup de travail, à l'intérieur, mais pas que... © Roscosmos
Une station c'est beaucoup de travail, à l'intérieur, mais pas que... © Roscosmos

Mais outre son orbite, sa modularité et ses interactions, il y a un élément de ROSS qui parait assez radical, s'il est adopté en l'état. En effet, la nouvelle station se passerait du vénérable véhicule Soyouz ! Ceci serait bien une révolution, surtout dans le pays qui évoque ce remplacement depuis bien longtemps.

La capsule Oriol, plus spacieuse, plus complexe et capable (une version est prévue pour des missions lunaires), serait le véhicule de transfert de prédilection. À noter que si la Russie est capable de faire voler cette nouvelle capsule d'ici 2027 ou 2028 avec des cosmonautes, ce sera déjà un exploit. Cela étant, l'orbite polaire offrirait également des conditions particulières de vol pour les habitants de la station : au-dessus des pôles, le bombardement de particules solaires est plus important que sur les orbites habitées actuelles.

Il faudra le budget approprié

C'est le point noir de la ROSS... La Russie est-elle capable de déployer l'argent et l'infrastructure nécessaire à une nouvelle station orbitale aujourd'hui ? La Chine a montré qu'elle savait relever le défi, les industriels américains sont dans les starting-blocks, mais le gouvernement de Vladimir Poutine a pour l'instant une très onéreuse guerre à mener avec son invasion de l'Ukraine de 2022, et la priorité va plutôt aux nouveaux projets militaires.

Trouver des fonds pour développer jusqu'à six modules en dix ans, ce sera difficile en sachant qu'il faut encore des installations au sol pour soutenir le projet industriel. Pas seulement chez les sous-traitants, mais aussi avec les astroports. Avec cette inclinaison polaire, il faudra compter sur des lancements de la fusée Angara à Vostotchny pour les modules, mais aussi les cosmonautes avec une version A5M qui est prévue, mais n'existe pas aujourd'hui.

Vue d'artiste d'une capsule Oriol russe. © Roscosmos
Vue d'artiste d'une capsule Oriol russe. © Roscosmos

ROSS verra-t-elle le jour ? Et surtout, sera-t-elle prête d'ici la fin de l'aventure ISS ? La cosmonautique est une vitrine importante du savoir-faire russe...

Eric Bottlaender

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Je suis un "space writer" ! Ingénieur et spécialisé espace, j'écris et je partage ma passion de l'exploration spatiale depuis 2014 (articles, presse papier, CNES, bouquins). N'hésitez pas à me poser v...

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Je suis un "space writer" ! Ingénieur et spécialisé espace, j'écris et je partage ma passion de l'exploration spatiale depuis 2014 (articles, presse papier, CNES, bouquins). N'hésitez pas à me poser vos questions !

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Commentaires (19)

Martin_Penwald
Les 20 ans de pillage de l’économie russe par Poutine et ses potes ne vont pas permettre à Rocosmos de réaliser quoique ce soit d’ambitieux.
Kvn_Jma
Vu l’état du spatial russe et leur échec retentissant fin 2023 avec leur alunisseur, on va pouvoir prendre les popcorns et bien se marrer !<br /> La Russie n’est plus une puissance spatiale de premier ordre, l’Inde a réussi là où ils ont échoué et la Chine a un programme extrêmement ambitieux et ont les moyens de le réaliser.<br /> D’ailleurs la Chine a sa station spatiale et elle est moins ambitieuse que ce projet ROSS !<br /> Un coup de com de la Russie, un peu comme avec tout ce qu’elle présente, notamment dans le militaire avec ses super chars Terminator qu’on a finalement seulement aperçu en Ukraine et qu’ils n’osent pas déployer tellement ils en ont peu…<br /> Quand à l’apparente bonne santé de l’économie russe c’est purement factice et ça cache une fonte de la moitié des réserves de la banque centrale russe sans compter leur dépendance envers l’Occident pour les composants de pointe liés au spatial.<br /> Sans oublier leur passage en économie de guerre et l’orientation de leur production et de leur budget vers la guerre en Ukraine, que restera-t-il pour Rosscosmos ? Des queues de cerises.<br /> Au mieux la Russie pourrait envoyer une réplique de MIR en orbite mais certainement pas une station spatiale moderne et encore moins se projeter sur la lune.<br /> Et je vois déjà les commentaires « oui mais l’UE aussi est aux fraises dan le spatial » et je n’ai jamais dit le contraire à ceci près que dans l’UE ça n’est pas un problème de compétences et de moyens mais de volonté politique, si l’UE avait une véritable ambition spatiale elle aurait pu sans aucun mal mettre au point un alunisseur mais elle préfère ne pas participer à la course….
cid1
J’ai entendu quelque part, que Poutine avait dilapidé la moitié du trésor russe pour sa guerre en Ukraine, je doute donc qu’il ait les sous pour se payer une station spatiale. Mais qui sait.
bizbiz
" Une architecture autour de NEM<br /> Le premier sera le module connu aujourd’hui sous le nom de NEM-1."<br /> Les Vietnamiens vont crier au plagiat !<br />
zztop69
fonctionne mal google translate
Bombing_Basta
Fond et forme, même fracas…
Bombing_Basta
Oh, ne t’inquiètes pas pour putrine, si il faut, il pressera le peuple citron russe jusqu’à en extraire la dernière goute de jus, et si besoin, grattera le zeste jusqu’à disparition complète du citron.<br /> Une crapule n’a pas de limite…
mcbenny
Heu… quelles sanctions des USA sur la France ont un impact notable sur la Russie et la Chine ? Tu peux préciser peut-être ?<br /> Vouloir associer Russie, USA, Chine et France dans la même phrase a ses limites.<br /> Petit conseil : intéresse-toi à d’autres sujets que la Russie si tu ne veux pas être perçu immédiatement comme un intervenant là uniquement pour «&nbsp;défendre&nbsp;» la Russie (elle a besoin de toi ?).
MattS32
Vu la valeur du rouble, il est obligé de poster beaucoup pour s’en sortir
Cynian90
Ils pourraient y arriver si on pouvait bâtir une station spatiale à partir de composants de machines à laver Ukrainiennes.
sylvebarbe78
En attendant, on attend toujours un module 100% Français capable d’alunir…
Goodbye
Qui attend ça ?<br /> Tu dis On mais tu parles de qui, le français moyen n’a que faire du spatiale, encore moins du spatiale Made in France…<br /> Alors qui ?
MattS32
Et quel intérêt de claquer un fric fou pour faire ça alors qu’on peut accéder à toutes les données scientifiques dont on a besoin via des collaborations internationales (la France est largement impliquée via l’ESA dans le retour sur la Lune des américains) ?
sylvebarbe78
Ouais c’est vrai à quoi bon dépenser du fric alors qu’on peut récupérer les données ailleurs.<br /> Avec cette pensée à vue basse et court terme et vouloir ne compter que sur les autres c’est comme cela que notre industrie a disparue, plus de textile, plus de médoc, plus de métallurgie, etc, etc, autant tout faire faire par les autres, nos scientifiques se barrent ailleurs et puis un jour on se réveille et on se dit merde on a plus que nos yeux pour pleurer.
MattS32
sylvebarbe78:<br /> Ouais c’est vrai à quoi bon dépenser du fric alors qu’on peut récupérer les données ailleurs. Avec cette pensée à vue basse et court terme et vouloir ne compter que sur les autres<br /> On compte autant sur les autres que l’inverse. Sans l’ESA, la Nasa ne retourne pas sur la Lune, plus d’un composants essentiels de la mission sont sous la responsabilité de l’ESA.<br /> Et pour un même budget, il est bien plus utile de faire une mission en collaboration internationale vers la Lune et une vers autre chose que de faire deux missions vers la Lune chacun de son côté.<br /> sylvebarbe78:<br /> ’est comme cela que notre industrie a disparue, plus de textile, plus de médoc, plus de métallurgie<br /> Non, ça c’est surtout parce que les gens ont toujours voulu aller au moins cher pour pouvoir vivre largement au-dessus de leurs moyens (ie du niveau de vie qu’ils pourraient avoir si tous les produits qu’ils consomment étaient fabriqués par des gens bénéficiant du même niveau de vie qu’eux…).<br /> Et puis faudrait pas mélanger industrie et science… En science, c’est bien la quantité de données qui est la plus importante, pas celui qui les a récoltées, dès lors qu’elles sont partagées. Nos scientifiques qui travaillent sur des données provenant de missions lunaires, que ces données aient été collectées par une mission américaine, française ou internationale, ça ne change strictement rien pour eux, les données sont les mêmes.
pecore
Mais la France n’a jamais parlé d’aller sur la Lune.<br /> La différence France-Russie n’est pas tant de savoir qui a la plus longue fusée, mais qui raconte le plus de conneries pour faire semblant d’être encore une super-puissance.
Maspriborintorg
Poutine a pillé le pays? Vous confondez avec Eltsine! Poutine a restitué à la Russie tout ce que les oligarques avaient volé! La Russie a depuis remboursé les dettes contractées par Eltsine auprès du FMI et de la Banque Mondiale!<br /> Les finances russes sont énormes! Le pays rénove les villes (Le beau père de ma fille qui vit a Moscou le voit), les infrastructures, construit une nouvelle ligne de chemin de fer de 7’000 km, et fait don de 200’000 tones de céréales franco domicile à des pays africains, a annulé la dette de nombreux pays africains.<br /> Le PIB de la Russie a augmenté de 3.5 % en 2023 (voir sur Youtube Jacques Sapir sur l’économie russe).<br /> Le pays étant autosuffisant dans le domaine de l’énergie, de l’alimentation, des ressources minières (fer, titane, zirconium, or, argent, cuivre, aluminium, palladium, etc), les rentrées de devises avec les exportations enrichissent le pays.
MattS32
Maspriborintorg:<br /> Poutine a pillé le pays?<br /> Radio Classique – 24 Jun 22<br /> Vladimir Poutine : Son immense fortune cachée révélée par une enquête...<br /> Une enquête de l'OCCRP, un réseau international de journalistes, vient de révéler que de nombreuses entreprises, villas et yachts sont liés à Vladimir<br /> Mais c’est sûr que ça c’est pas sur Radio Moscou que tu vas l’entendre hein… Et je parle même pas du coût humain et financier de la guerre - oups pardon, l’«&nbsp;opération spéciale&nbsp;» - en Ukraine pour satisfaire la folie impérialiste et la nostalgie de l’URSS…<br /> Maspriborintorg:<br /> et fait don de 200’000 tones de céréales franco domicile à des pays africains<br /> Facile de donner ce qu’on a volé au voisin (en seulement une fraction de ce qu’il a volé)…<br /> fr.wikipedia.org<br /> Vol de céréales ukrainiennes par la Russie en 2022<br /> Lors de l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022, les troupes russes dans les régions occupées de l'Ukraine ont systématiquement volé des céréales et d'autres produits aux agriculteurs locaux. Selon le ministère ukrainien de la Défense, à la mi-mai 2022, au moins 400 000 tonnes de céréales avaient été volées et exportées depuis l'Ukraine occupée par la Russie,. Une étude de la Kyiv School of Economics a révélé que l'invasion russe a coûté au secteur agricole ukrainien 4,3 milliards En octob...<br /> Un bon moyen de s’acheter à moindre coût de bons petits propagandistes…
cbubu67
Bombing Basta, un peu comme notre roi Macron 1er…
Bombing_Basta
Mais oui bien sûr…<br /> Et Macron et l’homme le plus riche de France comme poutine l’est en Russie ? <br /> Qwant<br /> Qwant<br /> The 1st European search engine that respects your privacy.<br />
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