L'application Tea, qui voulait aider les femmes dans leur processus de dating, vient d'être piratée. Résultat, de nombreuses photos et informations sont maintenant sur la place publique.
Dans le monde sauvage du dating, il existe les applications que l'on connaît tous comme Tinder, Bumble ou Hinge, mais aussi d'autres applications qui peuvent étonner. C'est ce le cas de l'application « Tea », qui cartonnait aux États-Unis, au point d'atteindre la place d'application numéro 1 sur l'App Store. Son objectif ? Permettre aux femmes de poster le profil d'un homme pour savoir si d'autres femmes le connaissaient et possédaient des informations négatives à partager. Malheureusement pour elles, l'application était trop fragile.
Des dizaines de milliers de photos dans la nature
Au moment où l'application Tea a été piratée, elle comptait près de 1,6 million d'utilisateurs. Autant dire que la fuite qui vient d'avoir lieu a dû faire peur à beaucoup de personnes. Car des données de l'application ont été dérobées, avec au total 72 000 images récoltées, pour être postées sur 4chan.
Parmi elles, 13 000 selfies des utilisateurs, selfies nécessaires pour valider le profil (et qui normalement, doivent être supprimés une fois le compte validé) ainsi que 59 000 images présentes dans les messages et les réponses faites sur l'interface.
Une application populaire, mais controversée
Et ce n'est pas que le selfie qui doit inquiéter les utilisateurs. De nombreuses photos des permis de conduire, utilisés à des fins d'identification, sont aussi dans la nature. Seule petit soulagement, « aucune adresse e-mail ni aucun numéro de téléphone n'a été compromis », indique l'entreprise. Et si l'application Tea a connu une popularité foudroyante du côté des États-Unis, elle a aussi pu être critiquée par un large public.
Les utilisatrices ont en effet pu poster des images et des informations sur les hommes sur lesquelles elles s'interrogeaient, sans (logiquement) avoir obtenu leur consentement. Or ces données sont elles aussi dans la nature, en atteste les nombreuses collections de photos d'hommes issues de ce piratage qui accompagnent celles des selfies des utilisatrices et qui sont actuellement postées sur les réseaux sociaux. Le début d'un scandale ?
Source : Reuters
(Cf le film qui raconte l’histoire du pire réseau social du monde)
