La Nintendo Switch 2 nous dévoile enfin ses spécifications techniques. Au programme, un processeur sur-mesure, du DLSS natif et une meilleure gestion des ressources.
Attendue pour le 5 juin prochain, la sortie de la Nintendo Switch 2 approche à grands pas. L'occasion pour nous d'en apprendre un peu plus chaque jour à son sujet. Après nous avoir récemment révélé son coût de fabrication, et nous avoir présenté un mode de préservation de la batterie absent de la première génération, la Nintendo Switch 2 nous révèle enfin ce qui se cache dans ses entrailles.
- La Nintendo Switch 2 intègre un SoC T239 sur-mesure, boosté par un GPU Ampere, pour des performances considérablement accrues.
- Elle dispose de 12 Go de RAM LPDDR5X (dont 9 utilisables) et un stockage interne extensible jusqu'à 2 To.
- Dotée de technologies modernes comme ray tracing, HDR, DLSS, elle améliore significativement l'expérience visuelle du joueur.
Nintendo Switch 2 : une architecture sur-mesure pensée pour durer
D'après les informations rapportées par Digital Foundry, Nintendo a confirmé que la Switch 2 embarque un SoC T239 conçu spécifiquement par Nvidia, bien loin du Tegra X1 standard de la première génération. Ce processeur intègre huit cœurs ARM Cortex A78C, dont six seront disponibles pour les développeurs, les deux autres étant réservés au système d'exploitation. La particularité de ce CPU réside dans ses fréquences : 1 100 MHz en mode portable et 998 MHz en mode docké, avec un maximum théorique de 1,7 GHz que Nintendo pourrait exploiter dans certaines circonstances à l'avenir.
Le GPU fait un bond considérable en passant à l'architecture Ampere (RTX 30), abandonnant ainsi l'ancienne architecture Maxwell. Avec 1 536 cœurs CUDA cadencés à 561 MHz en mode portable et 1 007 MHz en mode docké, cette puce permet à la Switch 2 d'atteindre 3,072 TFLOPs en mode salon et 1,71 TFLOP en portable. Nintendo confirme également les capacités de ray tracing à hauteur de 10 gigarays par seconde, doublant jusqu'à 20 gigarays lorsque la console bascule en mode TV.
La mémoire vive de la nouvelle machine hybride passe à 12 Go de LPDDR5X, mais 3 Go sont réservés au système, laissant désormais 9 Go pour les développeurs. À titre de comparaison, la Nintendo Switch de 2017 proposait 4 Go de mémoire au total, dont seulement 3,2 étaient utilisables par les développeurs. Le débit mémoire atteint 102 Go/s en mode salon et 68 Go/s en nomade.
11 mai 2025 à 16h07
HDR, DLSS, ray tracing… la Nintendo Switch 2 va vite vous faire oublier sa grande sœur
L'une des nouveautés les plus notables est le FDE (File Decompression Engine), un composant matériel entièrement personnalisé pour Nintendo. Concrètement, ce système accélère la décompression des fichiers LZ4, notamment les temps de chargement en combinaison avec les 256 Go de stockage UFS, extensibles via cartes MicroSD Express jusqu'à 2 To.
Comme déjà annoncé, l'écran LCD de 7,9 pouces affiche une résolution Full HD avec prise en charge du HDR10 et du VRR jusqu'à 120 Hz. Cependant, le VRR ne fonctionnera que sur l'écran intégré, sans support via HDMI pour le moment. Le DLSS de Nvidia est officiellement intégré au SDK Switch 2, avec des options DLSS 1x, 2x et 3x en plus du DLAA, permettant ainsi différents compromis entre performances et qualité visuelle, comme certains ont déjà pu l'observer dans Cyberpunk 2077.
Enfin, Digital Foundry apporte quelques précisions concernant la fonction GameChat. En effet, celle-ci semble considérablement affecter les ressources de la console, au point que Nintendo fournit aux développeurs un outil de test pour mesurer son impact sur le cache L3. D'ailleurs, souvenez-vous, la vidéo de présentation de ladite fonctionnalité en avril dernier laissait justement entrevoir d'importants ralentissements lors de son utilisation en jeu.
Source : Eurogamer
10 mars 2025 à 09h35