Au détour d'une mise à jour de son contrat de licence numérique, Nintendo s'octroie désormais le droit de désactiver à distance l'utilisation d'une application, voire de la console Switch en elle-même, en cas d'utilisation jugée « non autorisée ».

Il y a quelques jours, vous avez peut-être procédé à la mise à jour de votre Nintendo Switch, avec un nouveau firmware qui vient préparer les modèles actuels à l'arrivée de la Switch 2 (le 5 juin prochain). Chez Nintendo, on a également décidé de mettre à jour le contrat de licence numérique, et la firme nippone n'en a clairement pas fini avec le piratage et les usages non autorisés de sa console.

Oui, Nintendo peut désactiver à distance votre Switch
On le sait, depuis toujours, Nintendo est un fervent opposant au piratage, et la firme prend un soin tout particulier à protéger ses propriétés intellectuelles. Récemment, Nintendo a notamment désactivé les émulateurs Yuzu et Ryujinx, sans oublier il y a quelques semaines d'exiger le retrait de nombreux liens sur la plateforme de stockage 1Fichier.

À quelques semaines maintenant du lancement de la Switch 2, Nintendo se montre encore plus ferme avec le bidouillage. Désormais, si la société nippone détecte un usage contraire à ses conditions d'utilisation, elle peut rendre inutilisable une application, voire la console Switch dans son ensemble.
Tout utilisateur qui viendra contourner les règles mises en place par Nintendo risque ainsi de voir sa console bloquée.
Le compte utilisateur est lui aussi concerné
Nintendo se réserve le droit de désactiver à distance, de manière partielle ou totale, les services associés à un compte utilisateur, ainsi que le matériel concerné. Pour le géant nippon, il s'agit donc d'intensifier encore un peu sa lutte contre le piratage et autres formes de pratiques illégales, afin de limiter au maximum les bidouillages sur sa Switch 2 à venir.
La précédente version du contrat d'utilisation Nintendo remontait au début de l'année 2021, et désormais, outre le fait de ne pas pouvoir louer un produit numérique, Nintendo rappelle qu'il est strictement interdit de « sous-licencier, publier, copier, modifier, adapter, traduire, procéder à une ingénierie inverse, décompiler ou désassembler une partie quelconque des applications numériques ».
En cas de signalement pour « langage ou comportement susceptible de violer les lois applicables », Nintendo s'autorise également le droit d'enregistrer les trois dernières minutes de chat vocal ou vidéo lors d’une session en ligne, et cela, selon la marque japonaise, afin de garantir un environnement sécurisant et familial.
Avec sa future Switch 2 et la fonction GameChat, les joueurs devraient être amenés à échanger bien davantage qu'avec l'actuelle génération de Nintendo Switch.
Source : Engadget