"Nous n'avons jamais rien vu de tel. Les gens, qui ne sont pas totalement conscients du danger, ouvrent leur courrier électronique et découvrent trop tard qu'il s'agit d'un virus", a déclaré à l'AFP Hao Ting, porte-parole de Beijing Rising Technology, une société de sécurité informatique.
Malgré les dégâts en Chine, l'impact de Sobig.f a toutefois pu être limité. Identifié dès le 18 août, ce virus devait lancer une attaque de grande ampleur vendredi soir, à 21 heures, contre des cibles encore non identifiées. Les experts informatiques avaient néanmoins cassé son code et s'étaient aperçu que cette attaque devait être relayée via une vingtaine de serveurs, dont la grande majorité (19) a pu être désactivée à temps.
Cette "semaine des virus" inquiète néanmoins les spécialistes, qui soulignent l'apparition de nouvelles techniques de propagation pour les vers et virus informatiques. Reste désormais à identifier et à lutter contre les petits malins qui en sont à l'origine...