Entre chaînes payantes, plateformes étrangères et restrictions géographiques, suivre les finales de Wimbledon n’est pas toujours simple. On fait le point sur les options légales pour accéder aux retransmissions, et sur les outils qui permettent parfois de franchir les frontières… sans se brûler les ailes.

Depuis le 30 juin, le gratin mondial du tennis s’affronte sur le gazon londonien, et les derniers matchs de cette 138ᵉ édition du tournoi de Wimbledon seront disputés ce week-end. Mais si les performances des têtes de série s’enchaînent sans difficulté sur les courts, ce n’est toujours pas le cas côté diffusion.
En France, l’accès aux retransmissions reste limité à celles et ceux disposant d’un abonnement payant chez le diffuseur officiel, tandis que dans d’autres pays, certaines chaînes publiques proposent une couverture gratuite… mais uniquement sur leur territoire. Et comme ces plateformes sont géorestreintes, les options pour suivre le tournoi varient fortement selon votre localisation.
Entre règles de diffusion strictes et outils techniques comme les VPN – à l’image de services comme CyberGhost –, il n’est pas toujours évident de savoir ce qui est autorisé… ou non. Tour d’horizon des possibilités qui vous sont offertes, sans enfreindre la loi.
Tournoi de Wimbledon : qui diffuse quoi, et où ?
En France, pas de surprise. Cette année encore, c’est beIN SPORTS qui détient les droits exclusifs de Wimbledon. Tous les matchs sont diffusés en direct sur ses chaînes, à condition de s’acquitter des 15 €/mois d’abonnement. Rien de gratuit, ni en direct ni en replay, et aucun autre service n’est autorisé à diffuser le tournoi.
Pour y accéder, deux options : activer l’offre via votre opérateur (Orange, SFR, Bouygues, Free), ou passer par CANAL+ avec l’abonnement beIN SPORTS CONNECT. Dans les deux cas, même tarif, pas d’engagement, et l’accès passe forcément par l’un de ces intermédiaires.
À l’étranger, en revanche, le tableau est plus varié. Plusieurs chaînes diffusent parfois gratuitement le tournoi, mais uniquement dans leur pays :
Petit point rapide sur les principales plateformes étrangères :
- Royaume-Uni : la BBC retransmet l’ensemble des matchs sur BBC One, BBC Two et BBC iPlayer. Gratuit, mais réservé aux connexions britanniques.
- Suisse : SRF diffuse Wimbledon en clair, sans inscription. Accessible uniquement depuis la Suisse.
- Australie : une partie des rencontres est dispo sur 9Now (gratuit, avec compte local), mais pour suivre tous les courts, il faut s’abonner à Stan Sport.
- États-Unis : ESPN détient les droits. Les matchs sont visibles via ESPN, ESPN2 ou ESPN+, disponibles sur des plateformes comme YouTube TV, Fubo, Hulu + Live TV… tous payants.
- Canada : TSN+ diffuse le tournoi en direct. Abonnement mensuel ou pass journalier au choix.
Dans tous les cas, l’accès est géorestreint. Autrement dit, si vous résidez en dehors des zones de retransmission autorisées, vous ne pouvez pas y accéder – sauf à recourir à des outils capables de simuler une localisation locale. Mais là, on commence à flirter avec la zone grise.

Streaming transfrontalier : ce que dit la loi
Accéder à une plateforme étrangère depuis la France n’a rien d’illégal en soi. Ce qui pose problème, c’est le contournement des restrictions géographiques mises en place par les diffuseurs. Ces plateformes ne bloquent pas les connexions venues de l’étranger par hasard : elles y sont contractuellement obligées, car les droits de diffusion sont négociés pays par pays.
Utiliser un outil pour passer outre – comme un VPN – ne vous expose pas à une sanction pénale, mais peut contrevenir aux conditions d’utilisation du service. Et dans ce cas, le risque, c’est de voir votre compte suspendu, voire définitivement fermé.
Cela dit, certaines exceptions existent. Une personne résidant légalement au Royaume-Uni et disposant d’un compte BBC iPlayer peut vouloir y accéder temporairement depuis la France. De nombreux fournisseurs tolèrent ce type d’usage, dans un cadre transfrontalier ou de mobilité ponctuelle. Mais ce n’est pas un droit automatique : tout dépend des politiques internes de chaque service, et certains appliquent leurs CGU à la lettre.
Bref, on est rarement dans l’illégalité pure, mais souvent dans une zone de flou contractuel. Ce qui, selon les cas, peut suffire à bloquer l’accès.
Utiliser un VPN pour suivre Wimbledon : ce qui est possible, ce qui ne l’est pas
On commencera déjà par rappeler que le VPN est un outil parfaitement légal en France, comme dans la majorité des pays européens. Il permet de chiffrer votre connexion Internet et de choisir la localisation de votre adresse IP. Rien de répréhensible là-dedans : c’est même un réflexe utile pour sécuriser sa navigation, en particulier sur les réseaux Wi‑Fi publics.
Dans certains cas, un VPN peut aussi permettre d’accéder à des contenus disponibles uniquement dans une région donnée. Une personne en déplacement à l’étranger peut s’en servir pour retrouver ses services habituels en France, comme beIN SPORTS. À l’inverse, quelqu’un vivant à l’étranger peut vouloir accéder à la télévision de son pays d’origine pendant un séjour temporaire ailleurs dans le monde. On l’a vu, ce genre d’usage momentané est courant, et généralement toléré.
Dans le cadre d’un événement comme Wimbledon, un VPN peut aussi, techniquement, donner accès à certaines plateformes étrangères gratuites, si vous disposez d’un compte valide et que l’accès est autorisé pour les non-résidents. Dans le cas contraire, vous risqueriez d’enfreindre les conditions d’utilisation du service.
En clair, un VPN peut être un bon outil pour retrouver ses contenus habituels lors de séjours ponctuels à l’étranger, à condition de respecter les règles. Ce n’est ni une garantie d’accès, ni un passe-droit. Si une plateforme bloque la diffusion hors de son territoire, c’est parce qu’elle y est légalement contrainte – et vous aussi, d’une certaine façon. En tant qu’utilisateur ou utilisatrice, vous êtes tenu de respecter ce cadre, quand bien même vous n’encourriez pas de sanction pénale. La responsabilité est contractuelle, mais elle vous engage tout autant.
CyberGhost, un VPN fiable pour accéder à vos contenus habituels en déplacement
Si vous cherchez un moyen fiable de reprendre le contrôle sur votre connexion pendant un déplacement, CyberGhost fait partie des meilleurs VPN testés par la rédaction. Son réseau de plus de 11 000 serveurs répartis dans une centaine de pays permet de simuler facilement une localisation ailleurs dans le monde, tout en chiffrant votre trafic pour plus de confidentialité.
En pratique, cela permet d’accéder à vos services habituels – plateforme TV, service de VOD, site d’info – comme si vous étiez resté chez vous. L’application est disponible sur la plupart des appareils (Windows, macOS, Android, iOS, Smart TV, routeurs), avec une interface claire et un mode de connexion rapide en un clic. Des profils préconfigurés sont également proposés : vous pouvez accéder directement à des serveurs optimisés pour certaines plateformes de streaming, chaînes TV ou usages spécifiques comme le téléchargement.
CyberGhost applique une stricte politique no-log : aucune activité en ligne n’est enregistrée ni conservée. Le service est basé en Roumanie, un pays favorable à la protection de la vie privée, hors des juridictions de surveillance intrusive. Cette politique a d’ailleurs été vérifiée par un audit indépendant mené récemment par Deloitte.
Côté sécurité, le service intègre plusieurs protocoles réputés – WireGuard, OpenVPN ou IKEv2 – compatibles avec des algorithmes de chiffrement solides comme AES-256 ou ChaCha20. Cette configuration permet de sécuriser efficacement les données en transit, y compris sur les réseaux Wi‑Fi publics. Des fonctions complémentaires sont aussi proposées, comme le blocage des sites malveillants, la protection contre les fuites DNS ou l’accès à des serveurs NoSpy, entièrement détenus et gérés par CyberGhost pour un niveau de contrôle renforcé.
Bref, que vous souhaitiez sécuriser votre connexion en regardant Wimbledon sur une chaîne gratuite locale depuis le Wi-Fi d’un hôtel suisse ou australien, ou simplement accéder à votre compte beIN SPORTS pendant un déplacement hors de France, CyberGhost reste une option accessible, sans engagement, qui peut vous éviter bien des tracas – à condition, comme toujours, de s’en servir à bon escient.
- storage11000 serveurs
- language100 pays couverts
- lan7 connexions simultanées
- moodEssai gratuit 45 jours
- thumb_upAvantage : le moins cher
CyberGhost regroupe toutes les qualités que l'on attend d'un VPN grand public, tant en matière de performances que de sécurité et de fonctionnalités. Son interface graphique moderne et intuitive en fait l'un des services VPN les plus agréables à utiliser au quotidien. Le déploiement de serveurs NoSpy renforce ses options de sécurité déjà convaincantes. On apprécie sa très bonne prise en charge des plateformes de streaming et sa capacité à contourner les géorestrictions les plus coriaces comme celles de Netflix et Amazon Prime Video.