Bruxelles veut intégrer le programme EGNOS à GALILEO

Bruxelles propose l'intégration du programme EGNOS, élément européen d'un système mondial de navigation par satellite, à GALILEO système européen de navigation par satellite civil.

"EGNOS peut faciliter l'entrée de GALILEO sur les marchés internationaux à travers le développement de différentes applications dans les transports, l'agriculture, la pêche, et les télécommunications", a souligné Loyola de PALACIO, Vice-présidente de la Commission européenne.

L'équivalent américain d'EGNOS, WAAS (Wide Area Augmentation System), système de corrections GPS différentielles s'appuyant sur plusieurs stations terrestres et satellites, est d'ores et déjà présent sur différents marchés.

L'exécutif européen souhaite, en plus de la fusion technique de ses programmes EGNOS et GALILEO, que le premier soit placé sous le contrôle de l'entreprise commune... GALILEO.

S'agit-il de limiter l'influence des deux systèmes GNSS (Global Navigation Satellite Systems) 'concurrents' de GALILEO, le GPS (Global Positioning System) américain et le GLONASS russe (GNSS), dont EGNOS utilise les signaux ?

Lancé en 1994, le programme EGNOS (European Geostationary Navigation Overlay Service), repose sur un accord tripartite passé entre l'UE, représentée par la Commission européenne, l'Agence spatiale européenne (ESA) et Eurocontrol.

Première étape de la politique définie par l'Union en matière de GNSS, la seconde étant centrée sur GALILEO, EGNOS devrait être totalement opérationnel en 2004.

"EGNOS représente la contribution européenne au schéma mondial de radionavigation par satellite élaboré par l'ICAO (Organisation de l'aviation civile internationale)", précise la Commission.

Tout comme WASS, EGNOS a été conçu pour augmenter la précision et la fiabilité du positionnement en utilisant des signaux complémentaires au GPS.