Troopy : tout savoir sur ces scooters électriques en libre-service qui arrivent à Paris

Alexandre Boero
Par Alexandre Boero, Journaliste-reporter, responsable de l'actu.
Publié le 21 novembre 2022 à 14h30
© Troopy
© Troopy

La start-up francilienne Troopy se lance sur le marché du scooter électrique en libre-service à Paris, en partenariat avec Yamaha et Saemes.

Après s'être un temps consacrée aux deux-roues thermiques 125 uniquement, Troopy part à la conquête de Paris, cette fois grâce aux scooters électriques. Et c'est sur le marché du libre-service que l'entreprise veut s'illustrer, grâce aux modèles NEOS's (en 50 cc) et E01 (125 cc) du constructeur Yamaha. Pour le déploiement dans la capitale, Troopy s'est associée à l'opérateur de stationnement Saemes, qui exploite plus de 70 parkings en région Île-de-France.

Miser sur des bornes installées en parkings, plutôt que sur la voirie

Troopy ne cache pas ses ambitions : la start-up fondée en 2018 veut devenir un acteur majeur sur la scène nationale puis internationale, grâce à son activité d'opérateur de mobilité douce et partagée. Et pour gagner en efficacité mais surtout en autonomie, l'entreprise a déployé son propre réseau de stations de recharge, en plein cœur de Paris, là où la future zone à trafic limité (ZTL) sera délimitée, début 2024.

Les scooters électriques Troopy peuvent ainsi être rechargés dans les parcs de stationnement situés du côté de Madeleine-Tronchet (Paris 8), Grande Armée (parking Chapat, au niveau de l'Arc de Triomphe) et Lagrange-Maubert (Paris 5). Trois autres parcs sont aussi installés (et opérationnels) dans les parkings Hôtel de Ville (Paris 4), Pyramides (Paris 1er) et Champagny (Paris 7). Notons que la recharge est prise en charge et effectuée par Troopy directement.

Troopy mise sur le déploiement de ses bornes de recharge en ouvrage (dans des parkings donc) plutôt qu'en voirie. Cela prend moins de place, et les services diversifiés (comme les vélos) ne sont jamais bien loin. « En installant plus de 1 000 bornes de recharge électrique et en hébergeant des hubs de recharge comme ceux de Troopy dans nos ouvrages Saemes, nous démontrons que le parking devient un centre de mobilité et que c’est un élément de proximité dans une ville qui se réinvente », soutient la directrice générale de Saemes, Ghislaine Geffroy.

« 1 600 scooters électriques » déployés d'ici le printemps prochain, nous confie Troopy

Le réseau de bornes de recharge comprendra 18 chargeurs rapides (8 kWh), pour réalimenter les scooters en seulement une petite heure ; ainsi que 6 chargeurs standards (3 kWh). Et pour utiliser un scooter électrique en libre-service, il suffit de télécharger l'application Troopy, une démarche pas bien différente de celle de ses concurrents Cityscoot, Yego ou Cooltra. Reste ensuite à franchir tout le processus de validation du profil, qui peut parfois être très long sur ce type de service. Une fois le profil validé, les scooters électriques disponibles sont positionnées sur la carte de l'application.

Pour l'instant, seuls quelques dizaines de scooters circulent dans la capitale. Troopy a lancé son service d'engins électriques en libre-service début octobre. Et voilà que la firme a franchi un premier cap symbolique. « Nous avons relevé 1 000 utilisations en un mois et demi », confie Mathilde Karceles à Clubic. Le service s'est étendu à toute la capitale il y a quelques jours. De quoi inciter les Parisiens et les touristes à solliciter davantage sa flotte. « Aujourd'hui, nous possédons une flotte de 200 scooters : 100 de chaque modèle », ajoute la secrétaire générale de Troopy, qui précise que ce déploiement progressif va se poursuivre, et que le service devrait compter un total de 1 600 machines en circulation d'ici le printemps prochain.

À gauche, le Yamaha NEO's ; à droite, le Yamaha E01 (© Troopy)
À gauche, le Yamaha NEO's ; à droite, le Yamaha E01 (© Troopy)

En ce qui concerne les prix, Troopy propose un tarif Flex à 0,38 centimes d'euro la minute en NEO's, et 0,48 euro/minute en E01. Pour une utilisation sans arrêt de 30 minutes, comptez donc 11,4 euros avec le Yamaha NEO's, et 14,4 euros avec le modèle E01. La pause hors palier (il en existe deux : l'un d'une heure, l'autre d'une journée complète) est, elle, facturée à hauteur de 0,19 euro/minute en Troopy 50 et 0,24 euro/minute en Troopy 125.

Source : Clubic

Par Alexandre Boero
Journaliste-reporter, responsable de l'actu

Journaliste, responsable de l'actualité de Clubic. En soutien direct du rédacteur en chef, je suis aussi le reporter et le vidéaste de la bande. Journaliste de formation, j'ai fait mes gammes à l'EJCAM, école reconnue par la profession, où j'ai bouclé mon Master avec une mention « Bien » et un mémoire sur les médias en poche.

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Commentaires (10)
Pernel

Je sens que ça va être un beau bordel.

ctalpaert42

Un overboard aurait été tellement plus classe <3

Bidouille

Et un 2 roues de plus à éviter pour les piétons. Après avoir quasiment interdit les voitures dans Paris, il en sera bientôt de même pour les piétons. De toute manière, avec les taxis volants qui arrivent, le port du casque sera bientôt obligatoire sur les trottoirs.

quadvosges

Et les permis pour conduire ce type de Scoot 125 ?

Marc_Lupin

Troopy la nouvelle moto-crottes de Paris :grin:

fg03

Perso je préfère acheter un scooter electrique ou thermique… ça me reviendra bien moins cher que de le louer au quotidien.

_Troll

C’est tres cher, c’est stressant de louer a la minute, il va y avoir des entraves au code de la route et des prises de risques pour economiser quelques minutes.

PaowZ

ouhla… mais c’est tout plein de composants ce joujou… je me demande combien vont être mis en pièces pour revente…

Jolan

Devraient rejoindre leurs grandes sœurs rapidement.

Comment peut-on encore investir dans ce genre de modèles basés sur le civisme des utilisateurs.

keyplus

surtout a paris en plus