Le CEA mise sur le Cloud computing pour son Très Grand Centre de Calcul

13 octobre 2020 à 15h06
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TGCC © @CEA

Les nouveaux systèmes installés au « Très Grand Centre de Calcul » (TGCC) permettront notamment le développement du calcul interactif et un meilleur partage des connaissances entre les communautés de chercheurs européens.

Cartographie et simulation du cerveau humain, tests d'IA en environnement virtuel, médecine personnalisée : le TGCC renforce son infrastructure cloud pour développer la recherche européenne.

Développer le calcul interactif

Le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) a annoncé hier la mise en place de nouveaux systèmes de calcul et de stockage pour le TGCC. Les chercheurs français et européens bénéficieront de nouveaux services de cloud computing, de stockage et de calcul interactif.

Ces nouveaux systèmes, qui viennent compléter l’offre de services du TGCC, comprennent un cluster de calcul interactif : « Particulièrement adapté à la simulation de grands réseaux de neurones, [le cluster] permet notamment aux chercheurs d’interagir avec leurs simulations, une pratique nommée calcul interactif » explique le CEA.

Autres nouveautés : un système de stockage de 7 péta-octets (soit 7 millions de milliards d’octets) pour l’archivage et le partage des données des chercheurs, ainsi qu'une infrastructure cloud qui permettra aux chercheurs de développer leurs projets (services web, bases de données, plateformes open data) pour d’autres chercheurs.

Fenix : l'infrastructure de cloud computing européenne

L’extension de l’offre de services du TGCC aidera notamment les chercheurs à cartographier et à simuler tout ou une partie du cerveau humain. D’autres domaines d’application concernent le test d’intelligences artificielles de robots et de voitures autonomes dans des environnements virtuels, ou encore le développement de la médecine personnalisée via l’analyse de données.

Ouverts aux utilisateurs du TGCC en novembre, les systèmes seront également fédérés avec ceux de quatre autres centres de calcul européens pour former l’infrastructure Fenix. Son objectif : gérer « l’allocation des ressources de calcul et de stockage entre les différents centres de calcul » et proposer « des services avancés de gestion de données, tels que la migration de données entre sites et la localisation de données ». 

« Grâce à Fenix, j’ai pu bénéficier de ressources de calcul très puissantes pour mener des simulations numériques très performantes et j’ai pu interagir avec des chercheurs de renommée mondiale pour améliorer mes modèles mathématiques », témoigne Alexandre Muzy, l’un des premiers chercheurs à avoir utilisé la plateforme.

Les premiers tests de Fenix sont prévus dans les prochaines semaines, avant un lancement général début 2021.

Source : CEA

Edouard Luquet

Rédacteur web, je suis de près le monde de la tech, les réseaux sociaux et les évolutions du numérique dans nos sociétés. Auteur en herbe, j'ai aussi co-fondé une revue littéraire où j'écris quelques...

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Rédacteur web, je suis de près le monde de la tech, les réseaux sociaux et les évolutions du numérique dans nos sociétés. Auteur en herbe, j'ai aussi co-fondé une revue littéraire où j'écris quelques histoires.

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Commentaires (5)

remy9991
ceux qui paient des impots vous remercient. les bacs + 30 du CEA vont continuer s’amuser pendant que le peuple crève de misère.
Mrpolnar
Fallait faire des études, mon vieux !
Element_n90
Par rapport aux infrastructures d’Amazon WS, ça doit peanuts !
Element_n90
Les bacs +30 du CEA moi je les imagine tous chauve, avec un sale pull à carreaux sous leur blouse, pour la plupart encore puceau à 50 ans et avec uniquement leur mère pour les appeler le jour de leur anniversaire. Alors si mes impôts peuvent mettre un peu de baume au coeur à ces gens là, et bien je ne suis pas contre
Lord_Crazy
C’est vrai que la recherche ça sert à rien y cours pour lutter contre la misère…
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