Meta : Facebook, WhatsApp et Instagram concernés par la nouvelle vague de licenciements

19 avril 2023 à 12h45
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© rafapress / Shutterstock
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C'est malheureusement confirmé : Meta s'apprête à procéder à une nouvelle vague de licenciements cette semaine. Et ça commencerait dès aujourd'hui.

Alors qu'Amazon a récemment mis à la porte plusieurs milliers de personnes, voilà maintenant que c'est au tour de Meta de procéder à une suppression massive de postes.

Les vagues de licenciements se suivent et se ressemblent

En novembre dernier, près de 11 000 personnes ont été licenciées chez Meta. Un chiffre qui avait alors de quoi donner le tournis et qui représentait tout de même 13 % des effectifs du groupe. À la fin de l'année dernière, la société comptait environ 86 000 employés. Depuis, des sources indiquaient que le groupe fondé par Mark Zuckerberg pourrait à nouveau dégraisser, emboitant ainsi le pas à un certain Amazon (pour ne citer que lui).

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En mars dernier, le patron de Meta déclarait que 10 000 postes supplémentaires allait être supprimés au cours des prochains mois. Cela serait visiblement sur le point de se confirmer : un porte-parole de Meta aurait confié au média Vox qu'un nouveau plan de restructuration allait être mis en place au cours des prochaines heures. Plusieurs milliers de personnes pourraient alors être remerciées…

Des milliers de postes menacés au sein du groupe Meta ?

La nouveau plan de suppressions d'emplois aurait lieu à partir de ce mercredi 19 avril et frapperait pas moins de 4 000 employés. Les équipes techniques de Facebook, Instagram, WhatsApp et Reality Labs (qui est notamment chargé de la réalité virtuelle et augmentée) seraient concernées par cette vague de licenciements. Dans un mémo laissé aux employés, Lori Goler, responsable du personnel de Meta, a alors déclaré que « ce sera une période difficile alors que nous disons au revoir aux amis et collègues qui ont tant contribué à Meta ».

Au vu du fort ralentissement économique, couplé à deux décennies de croissance presque continue, Mark Zuckerberg avait alors affirmé que le groupe devrait annuler certains projets qualifiés comme étant moins prioritaires. Cela va sans dire, le taux d'embauche va donc être sensiblement revu à la baisse en cette année 2023 au sein du groupe Meta.

Source : Vox

Mérouan Goumiri

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Commentaires (12)

nicgrover
«ce sera une période difficile alors que nous disons au revoir aux amis et collègues qui ont tant contribué à Meta»<br /> On vous croit…
phoenix2
Quel gâchis, c’es boites sont devenues des fabriques a chômeurs, c’est pas normal de licencier à la pelle comme ça, et on glorifie ces patrons de mes deux en les désignant comme des génies de l’entreprenariat et de la gestion, alors qu’au fond c’est juste des « idiots » et adorateurs du fric qui ont eu beaucoup chance !!
Aegis
Évidemment que c’est difficile. Se réveiller chaque matin en se demandant si on va recevoir un mail de HR, voir des collègues qui ont 20 ans de boîte et avec qui ont a pris le café la veille quitter immédiatement l’entreprise, de retrouver en réunion avec un tiers des personnes manquantes et apprendre que le service avec lequel on bosse à disparu, tu crois qu’on adore ça ?
Aegis
Le problème vient de l’économie. Les boîtes américaines embauchent autant qu’elles peuvent pendant les périodes fastes et s’allègent lorsqu’elles sont obligées. Au final il y a en moyenne moins de chômage.<br /> Je préfère ça au modèle français où les boîtes s’interdisent d’embaucher de crainte que ça les coulent a la première crise.
phoenix2
Donc il faut trouver un juste milieux, je pense que l’état à un role a jouer pour contrôler et réguler par exemple: ( sous effectif alors que la boite fait des bénéfices ou charge de travail lourde alors qu’il y’a possibilité de recruter etc…) on peut pas laisser ça comme ça si on veut éviter ces drames !!
DrGeekill
L’avantage pour eux de licencier maintenant c’est que beaucoup de postes pourront être remplacés par l’IA par la suite qui sait.
Peter_Vilmen
C’est surtout que ces boites ont généralement trop d’employés comme l’a prouvé Twitter. Ça demande pas 15 000 ingénieurs pour maintenir un site comme Facebook, juste des testes de régression.<br /> Si les licenciements concernent les ingénieurs en particulier, ils sont surpayés (jusquà 30 000 euros par mois) et le risque de licenciement est naturellement couvert par leur salaire.<br /> Aussi à noter qu’à la dernière vague de licenciement le taux de chômage dans les techs n’a pas bougé d’un pouce, la plupart des licenciés ont retrouvé un boulot sous peu.
nicgrover
Vous n’avez pas compris le fond de ma pensée… Je voulais dire que l’on croyait le RH derrière son fauteuil cuir…<br /> En règle générale, dans ces grosses boîtes, le RH n’a pas d’amis…
Aegis
Il y a une différence fondamentale. Ici, gafam aux us, il n’ya pas de conflit entre les employés et la direction. La direction parle au nom de tous les employés. Le “nous” représente tout le monde.
Aegis
Ça se discute. Perso je préfère le modèle ou une personne à la possibilité de travailler pendant un temps limité plutôt que pointer au chômage. Cela rend le marché beaucoup plus dynamique et une personne licenciée retrouve du travail plus rapidement.
phoenix2
Oui mais ça reste précaire, l’avantage d’un boulot sur un autre c’est la stabilité, ça dépends aussi de quel œil on regarde ça, si t’est un patron oui, mais si t’est un employé c’est emmerdant !!
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