Des cafards cyborgs pour retrouver les victimes ensevelies

10 novembre 2014 à 17h45
0
Des chercheurs de l'université d'état de Caroline du Nord ont développé un procédé capable de contrôler l'insecte par le biais d'un circuit raccordé à son cerveau. Le dispositif est également capable de localiser des sons. La conjonction de ces deux facultés permet au cafard de se diriger automatiquement vers la source d'un bruit, et plus particulièrement de voix humaines.

Le cafard fait probablement partie des insectes les plus répugnants, et lorsqu'on en aperçoit un dans sa cuisine, on fait généralement ce qu'il faut pour s'en débarrasser au plus vite. Pourtant, un jour, un cafard cyborg pourrait bien vous sauver la vie en cas de catastrophe naturelle, par exemple.

0320000007744633-photo-cafard-mini.jpg

Un micro circuit intégré placé à l'arrière du cafard qui est décrit comme étant un « sac à dos électronique » intègre donc un micro combiné à un dispositif de contrôle cérébral. Lorsque des sons sont repérés, l'insecte se dirige vers la source d'émission. Les tâches sont divisées en deux catégories d'insectes distinctes. Les premiers agissent comme des détecteurs de son, et les autres suivent la direction depuis l'insecte qui a détecté le son.


Les chercheurs pensent que les écroulements de bâtiments pourraient constituer un cas de figure idéal pour déployer ces sortes de cafards Saint-Bernard. Dans ce genre de situation, la petite taille de l'insecte lui permettra de se faufiler au milieu des gravats pour repérer les victimes, et le cas échéant, envoyer un signal aux secouristes.

Paul-Emile Graff

Après être tombé dans la marmite des nouvelles technologies en trébuchant malencontreusement sur une GameBoy en 1990, j’ai pu observer de nombreux effets secondaires qui se sont intensifiés tout au l...

Lire d'autres articles

Après être tombé dans la marmite des nouvelles technologies en trébuchant malencontreusement sur une GameBoy en 1990, j’ai pu observer de nombreux effets secondaires qui se sont intensifiés tout au long des 23 années qui ont suivi. Désormais, je suis doté d'extensions « naturelles » prenant les doux noms de smartphone, tablettes, PC, Macs, consoles vidéo, Media Centers, etc. Mon système nerveux semble également avoir fait un bond en avant depuis que j'ai transformé ma maison en gruyère pour mettre en place une installation réseau gigabit tentaculaire. La suite au prochain épisode !

Lire d'autres articles
Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ? Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
google-news

A découvrir en vidéo

Rejoignez la communauté Clubic S'inscrire

Rejoignez la communauté des passionnés de nouvelles technologies. Venez partager votre passion et débattre de l’actualité avec nos membres qui s’entraident et partagent leur expertise quotidiennement.

S'inscrire

Commentaires

Haut de page

Sur le même sujet